Chapitre 4 Enfin Une Idee


Lily buvait un café dans la cuisine. Fabian et son frère, taquinaient Emmeline Vance car elle avait confondu un porte manteau avec un mangemort et l'avait pulvérisé, terrorisant la famille, qu'elle était sensée protégée.
Frank et Alice Londubat .
Dans son bureau Maugrey relisait les rapports de leurs dernières missions.
Benjy Fenwick, observait le tableau des missions, en plissant le nez.

- James dort encore ? Demanda Remus en jetant un coup d'oeil sur sa montre.
- Non, répondit, Lily, il cherche Sirius.
- Dans cas, il en a pour un moment, répondit Peter. Il a découché.
- Quoi ? S'écria Franck, mais...il a une mission, ce matin. Ne me dit pas qu'il va falloir repenser tout le planning !
Peter haussa les épaules.
- Il doit sûrement cuver dans un coin. Repondit Benjy.
Lily lui lança un regard noir.
- Oh, ça va Lily, ça fait un mois qu'il est bourré tous les jours.
Lily s'apprêtait à lui répondre vertement, lorsque James entra dans la cuisine.
- Quelqu'un a vu Sirius, ce matin ? Demanda t'il
Les autres éclatèrent de rire.
- J'ai dit quelque chose de drôle ? Demanda t'il, intrigué.
- Il est aux abonnés absents. Répondit Fabian.
- Il a découché. Renchérit Gideon.
- Ça n'arrivait jamais, quand Meredith etait encore là. Fit remarquer Peter.
- Sauf quand ils s'engueulaient. Dit Fabian en souriant.
Un instant l'ombre de la jolie brune aux yeux bruns plana au dessus d'eux. Un silence pesant. S'installa.
- Granger aussi a découché. Dit soudain Emmeline.
Tous les regards convergèrent vers elle.
- Quoi, tu es sûre ? Demanda Lily.
- Oui. Elle a pas dormi dans son lit.
Ils s'échangèrent des regards intrigués.
- Vous croyez quand même pas.. Dit Franck.
- Ils se sont entretués, vous croyez ? Demanda Fabian
- Avec Black, tout est possible. Dit Benjy en haussant les epaules
- Qu'est ce que tu insinues ? Gronda James.
- C'est Bon, Potter, arrête de le défendre sans arrêt. Il n'est plus opérationnel. Maugrey devrait l'interdire de mission
- Si quelqu'un à un problème avec Sirius, alors il en a un aussi avec moi !
- Et c'est reparti. Soupira Franck.
- Et avec moi. Rajouta Peter.
Remus leva la main.
- Et moi aussi. Même si je suis un peu d'accord avec Benjy.
- Et revoilà la solidarité des Maraudeurs. Souffla Alice.
- Au lieu de vous engueuler, on ferait mieux de les chercher. Dit Lily.

Ils se séparèrent. James avait déjà fouillé le premier étage, il s'apprêtait à monter au second, lorsqu'il avisa la porte du petit salon. Il ouvrit la porte, et s'arrêta, stupéfié par le spectacle qui s'offrait à ses yeux.

Sirius était adossé à un fauteuil, et dormait profondément, assis par terre, sur un épaix tapis blanc. Couchée en chien de fusil, la tête sur les genoux de Sirius, Hermione Granger dormait, enveloppé dans un plaid.
- Je les ai trouvé ! Claironna James.

La voix de son meilleur ami, réveilla Sirius.
Il cligna des yeux, se demandant un moment ou il se trouvait. Il reconnut le petit salon, et son regard descendit jusqu'à la jeune femme, dont la tête reposait sur ses cuisses.
Encore ensuqué, il fronça les sourcils.
- Mery ?
puis, la réalité le frappa de plein fouet, le poignardant en plein coeur.
Méredith n'était plus. Elle était partie, pour toujours. Une larme silencieuse roula sur sa joue. Il l'essuya d'un revers de main, et....croisa le regard interrogateur de James.
- Tu n'as pas quelque chose à me dire ? Dit il.
Sirius baissa les yeux sur la jeune sorcière.
- Elle a fait un cauchemar.
- Vraiment ? Et toi, bien sûr en bon gentleman, tu l'as consolé.
- C'est exactement ça. Répondit Sirius, en dardant sur son ami, un regard ironique.
- Ils sont là ? Demanda la voix de Lily, qui pointa sa jolie tête tousse dans l'embrasure, aussitôt imitée par Peter, Remus, Benjy, Fabian et Gideon.
Sirius leur adressa un regard stupéfait, leva les yeux au ciel, et appuya de nouveau sa tête sur le fauteuil.
- Ça va ? Dit il. Le spectacle vous plaît ?
- Allez les gars, dit James, hilare, soyez charitable, laissez les amoureux tranquille.
- James, lâcha Sirius, je vais te tuer !
- Attention, dit il tu vas la réveiller.
Sirius attrapa sa baguette, et d'un geste vif, projeta un coussin à la tête de son ami, qui esquiva en riant.
- Au fait, lui rappela t'il. On doit être à Bergame dans une heure.

Il soupira, se passa les mains sur le visage, jusqu'à l'arrière de sa tête, et croisa deux yeux bruns, qui le Contemplaient d'un air de totale stupefaction. Hermione, était réveillée.
- Bonjour, belle endormie. Dit il d'un ton narquois.
Elle se redressa vivement.
- Je.. Heu...je suis désolée. Dit elle.
- Moi aussi, ronchonna t'il. Vous avez bavé sur mon jean.
- J'ai quoi ? Elle lui lança un regard incrédule. Vous...bégaya t'elle, vous êtes le type le plus odieux que je connaisse.
- Oh, ça va Granger, je plaisantais. Enfin oui, vous avez bavé, mais bon, c'est pas grave.
Elle se leva.
- Hermione, dit elle. Je m'appelle Hermione.
- D'accord, Hermione, ne vous fâchez pas, je m'en vais.
Et joignant le geste à la parole, il se releva souplement et quitta le salon.
- Au fait, ajouta t'il. Vous ronflez aussi. Remarquez, ça vous rend plus humaine.
Un pot de fleur vola en direction de sa tête et s'écrasa sur le mur, à quelques centimètres de sa tête.
- Raté. La nargua t'il.
Elle poussa un grognement de rage. Tandis qu'il montait dans sa chambre, en riant.

Hermione fulminait. Ce type était décidément imbuvable. Et pourtant, il s'était montré prévenant, et attentionné, la veille. Elle avait retrouvé le Sirius qu'elle connaissait, autrefois. IL doit être bipolaire, c'est pas possible !

Ils étaient tous partis en mission, et la maison était à présent calme, et silencieuse.
- Eux, au moins, ils savent ce qu'ils doivent faire. Soupira telle. Ils se sentent utile.
Bien sûr, tous leurs efforts étaient vains, ils ne tueraient pas Voldemort, puisqu'il était immortel. Ils sauveraient des vies, et c'était déjà plus que ce qu'elle faisait.
Si seulement elle savait ce qu'elle devait faire. Elle se sentait tellement seule, et perdue, sans eux, sans Harry, sans Ron. Une larme glissa sur sa joue.
J'y arriverais pas Harry. Je ne sais même pas par où commencer.
Le seul moyen de sauver tout le monde, serait d'éliminer Voldemort. Mais c'était impossible. Il se cachait derrière ses partisans, nul ne savait ou il se trouvait. Et même si on le localisait, personne pas même Dumbledore, ne pourait le tuer.
Elle se sentait inutile, et ça la rendait folle.

- Hermione ?
La voix de Lily interrompit ses réflexions.
- Tu veux déjeuner ?
- J'arrive. Le temps de prendre une douche.

Lorsqu'elle la rejoignit dans la cuisine, Lily était en pleine préparation d'une potion, qui paraissait complexe.
Hermione soupira. Même si le cours de potion de Rogue était toujours un moment de stress, cela lui manquait terriblement. Poudlard et son ambiance survoltée, lui manquait, Hagrid, Flitwick, et Mcgonnagal et même l'ennuyeux professeur Binns.
Que n'aurait elle donner pour revenir à cette époque bienheureuse, même si elle n'avait jamais été vraiment insouciante, Harry trouvant toujours le moyen de les entraîner, malgré lui, dans des aventures aussi dangereuses, que passionnantes.
Cette évocation la fit sourire.
- C'est Sirius qui te fait sourire comme ça ?
Hermione leva vers Lily un regard surpris, puis elle rougit. Bien sûr, elle savait qu'elle s'était réveillée, dans les bras du beau brun ténébreux. Elle grimaça.
- Non, répondit elle, lui, il a plutôt tendance à me mettre hors de moi.
Lily sourit.
- il fait cet effet là à beaucoup de monde. Reconnut elle.
- Il a toujours été aussi exaspérant ?
Lily soupira.
- Oui, mais...ça a beaucoup empiré, depuis....
- La mort de Meredith ?
Lily lui lança un regard stupéfait.
- Il t'a parlé de Meredith ?
- Oui.
- Ça alors ! Ça fait trois semaines que j'essaie de le pousser à se confier à moi, et rien ! Une vraie tombe.
- C'est souvent plus facile de se confier à une étrangère.
- Oui, sans doute. Répondit Lily en lui coulant un regard intrigué.

Hermione jeta un regard circulaire à la cuisine
- Ils, sont tous partis ?
- Oui, on est seule, jusqu'a midi. Enfin un peu de calme.
- Tu ne pars pas en mission ?
Elle soupira.
- Depuis quelques temps, je suis de corvée de potion. Je soupçonne James, d'avoir demandé à Maugrey, de me confier cette tâche pour que je ne fasse plus de mission.
- Il a peur pour toi.
- Oui. Mais moi aussi j'ai peur pour lui. Même si je sais que Sirius veille sur lui comme le lait sur le feu.
- Ils se connaissent depuis longtemps ?
Elle connaissait déjà la réponse, bien sûr, mais cela aurait sans doute paru curieux, qu'elle ne pose pas la question.
- Ça date de leur première rentrée à Poudlard. Expliqua Lily. Tu sais ce qu'est Poudlard ?
Hermione soupira.
- Une école de magie ? Dit elle. Du ton le plus détaché possible, malgré l'émotion qui l'étranglait, à l'évocation du collège.
- Pas n' importe quelle école, dit Lily, avec des étoiles dans les yeux, La meilleure école de magie du monde.
Hermione ne renchérit pas. Elle aurait sans doute dû, mais elle refusait de critiquer Poudlard, même pour asseoir sa couverture.
- C'est là, qu'ils se sont rencontrés. Dans le train qui les amenait à l'école. Ils ne se sont plus jamais quittés, et ils ont créer les Maraudeurs
Hermione se força à froncer les sourcils.
- Les quoi ? Demanda Hermione, qui connaissait pourtant la réponse. Elle les avait découvert en troisième année, après que les jumeaux Weasley, les grands frères de Ron, ait confié à Harry, la carte du Maraudeurs, créé par les quatre amis, lorsqu'ils étaient étudiants.
Lily pouffa.
- Les Maraudeurs. C'est le nom qu'ils se donnent. James, Sirius, Remus et Peter. Ils étaient encore à Poudlard, à cette époque. Ils tentaient de se cacher pour pouvoir faire leurs stupides farces, incognito, mais...ils en avaient déjà tellement fait, depuis la première année, que personne n'était dupe.
- C'était des farceurs ?
- Oh oui. Brillants, très brillants, mais pétris d'orgueil, insolents, et aucun respect pour le règlement. James était le leader. C'est lui qui en général, proposait les farces. Remus, était le plus raisonnable, il essayait désespérément de les ramener à la raison, et de les empêcher d'aller trop
loin, le pauvre, il n'a jamais eu beaucoup d'autorité sur eux, en dépit de tous ses efforts. Péter, c'est le maillon faible. Maladroit, trouillard, hypocondriaque, mais il se ferait tuer pour eux.
Hermione serra les dents. Si elle savait !
- Et Sirius, poursuivit Lily, Sirius c'est l'ombre de James. Le beau gosse, ténébreux, qui veille sur lui, protège ses arrières, quoiqu'il fasse et qu'il dise, même s'il n' est pas toujours d'accord avec lui. Il suivrait James jusqu'en enfer, s'il le fallait.
- Ça ne doit pas être facile de s'intégrer dans un tel groupe.
- Oui. C'est sûr. Ici, au QG, on est un groupe soudé, pour la plupart, on se connaît depuis longtemps. Alice était ma meilleure amie, à Poudlard.
Mais, les Maraudeurs, sont un groupe, dans un groupe. Même s'ils s'entendent bien avec tout le monde, enfin à peu près, c'est encore entre eux, qu'ils se sentent le mieux. Moi, ils m'ont adoptée parce que je suis avec James, mais...les autres sont forcément mis un peu de côté.
- C'est beau, une telle amitié ! Fit remarquer Hermione.
Et les souvenir de son petit groupe lui revint. Ron, Harry et elle. Eux aussi, s'étaient connus dans le train, et eux aussi, avaient noué une amitié indéfectible. Ils lui manquaient tellement. Une larme roula sur sa joue.
- Ça ne va pas ? Demanda Lily, à qui décidément, rien n'échappait.
- Si, c'est juste, que...mes amis me manquent.
- Pardon, Hermione, je suis désolée, je suis là, à parler de mes amis, alors que toi, tu les as tous laissé derrière toi.
Hermione se crispa. Non ! Ne pas penser eux. Surtout, ne pas y penser.
- Je n'avais pas le choix.
- Je ne veux pas paraître indiscrète, mais...pourquoi as tu quitté un pays en paix, pour un pays en guerre ?
Hermione s'étrangla. Elle ne s'attendait pas à cette question. Pourtant, elle aurait dú se douter que ça viendrait tôt ou tard. Allez, un mensonge de plus, enrobé dans une demi vérité, Merlin,  qu'elle détestait mentir.
- Je suis Anglaise. Mes....mes parents sont partis aux États Unis, quand les événements ont commencé, mais je suis très attaché à ce pays. Je voulais me sentir utile.
- C'est très courageux de ta part. Mais tu sais, même si on a l'air d'une bande de  joyeux lurons, on risque notre vie tous les jours. Tu n'aurais sûrement pas envie de finir comme Méredith.

Ou comme Harry, Neville, Remus, Tonks, et...Ron..
Elle ferma les yeux, une seconde. Non, elle ne devait pas y penser. Sinon, elle s'effondrerait, et ne se releverait pas.

- Je veux aider. Dit elle, et..je...je n'ai pas peur de me battre.
Lily lui sourit.
- J'en suis sûre. Il n'y a qu'à voir comment tu rabats le caquet de Sirius.
- Oh, lui, c'est facile. Il suffit de le remettre à sa place.
Lily s'assombrit.
- Si seulement c'était aussi simple, avec tu sais qui. Tant qu'il sera là, il y aura des victimes innocentes.
Hermione soupira.
Oui, mais malheureusement, vous ne pouvez pas le détruire.
- le seule moyen s'arrêter cette guerre, ajouta Lily, se serait de tuer tu sais qui. Mais, on ne sait même pas ou il se terre.
Hermione soupira. Le plus gros problème, n'était pas qu'il se cache, se dit Elle. Non, le plus gros problème, c'était son immortalité. Grâce aux Horcruxes, qu'il avait fabriqué, personne, pas meme Dumbledore, ne pourrait l'éliminer. Elle était bien placé pour le savoir, après avoir passé presque une année entière à les chercher,et à les détruire, avec Ron et Harry. Ce qui n'avait servi à rien, il avait quand meme gagné.

Elle se redressa soudain, les Horcruxes ! Pourquoi n'y avait elle pas pensé avant ? Elle devait parler à Dumbledore, tout de suite
Elle se tourna vers Lily.
- Comment je dois m'y prendre, pour parler à Dumbledore ?
Lily fronça les sourcils.
- Pourquoi tu veux lui parler ?
- J'ai une information capitale, à lui fournir.
- Wouah, ça à l'air sérieux !
- Ça l'est.
- Dans ce cas, il faut parler à Maugrey. - Il est dans son bureau ?
- Oui, mais fais vite, il doit se rendre au ministère, ce matin.

Hermione se rua dans le bureau de Maugrey.
- Granger ? Vous non plus, vous ne savez pas frapper, avant d'entrer ?
- Pardonnez moi, Monsieur, mais il est urgent que je parle au professeur Dumbledore.

Maugrey la scruta de haut en bas, comme s'il cherchait à lire en elle.
- hum, très bien, je le préviens.
Maugrey envoya son patronus prévenir le directeur de poudlard, qu'ils allaient passer le voir. Puis, il jeta de la poudre de cheminette. Dans l'âtre, et ils y entrèrent l'un après l'autre,

- Ah, s'exclama Dumbledore, Comment allez vous, Miss Granger ?
- Je vais bien professeur.
- Bon, vous vous êtes bien intégrée à notre petit groupe ?
- Oui, professeur.
- Bon, bon, fort bien..
- Professeur, il faut que je vous parle de vous savez qui.
- Je vous écoute.
Hermione déglutit. Elle s'aprêtait à dévoiler des secrets du futur, dérogeant ainsi aux règles les plus élémentaires du voyage dans le temps, et cela la terrifiait. Mais, elle ne voyait pas comment elle pouvait  changer le futur, sans enfreindre ces règlements.
- Vous ne devez pas l'affronter directement, ni vous, ni personne.
Maugrey et Dumbledore s'échangèrent un regard entendu.
- Et bien, c'est un conseil fort judicieux, Miss Granger, mais, j'ai bien peur qu'il soit irréalisable. Même si jusqu'à présent, celui dont le nom est tabou, ne s'est guère montré, je n'aurais, d'autre choix que de l'affronter, tôt ou tard. C'est même souhaitable, pour mettre fin à cette guerre.
Hermione soupira.
- cela n'arrivera pas, professeur, mais, pour le bien des membres de l'Ordre qui auront à le faire, il vaut mieux que vous le sachiez. Il est immortel..

Dumbledore eut un sourire amusé, et Maugrey s'esclaffa.
- C'est pour raconter une bêtise pareille, que vous m'avez fait raté un rendez-vous important au ministère ?
- Je sais que ça paraît absurde, mais, c'est la vérité. Il a créé des horcruxes..
Dumbledore blemit.
- Vous êtes sûre de ce que vous dites ? Demanda t'il d'une voix blanche.
- J'ai passé toute une année, dans le futur à les chasser, alors oui, professeur j'en suis sûre.
- C'est impossible ! S'exclama Maugrey. Enfin, Albus, des horcruxes ?
- Cela expliquerait bien des choses. Son aspect physique, pour commencer. Une telle ignominie, entraîne de terribles conséquences.
- Je peux vous le prouver. Insista Hermione. L'un de ces objets, se trouve ici même, dans ce château
- En êtes vous sure ?
- Oui, professeur.
- Ou ? Demanda Dumbledore, d'un ton grave.
- Connaissez vous la salle des objets perdus ?
- Oui.
- C'est là, que Tom Jedusor, allias vous savez qui, a caché son deuxième horcruxe.
- Le deuxième ? Mais...Combien donc en a t'il créé ?
- Il y en avait six, à mon époque, plus celui qu'il a créé accidentellement. Mais aujourd'hui, je suis sûr d'au moins trois d'entre eux.
- Dites moi tout ce que vous savez, sur ce sujet.
Hermione réfléchit un instant.
- Alors, quand il était étudiant. Ici, il en a créé trois. Le journal, le diadème de Rowenna Serdaigle, la coupe d'Elga Poufsouffle. Ensuite, il reste la bague des Gaunt, et le médaillon de Serpentard.
- Cinq horcruxes ? Vous êtes sûre ?
- Oui, professeur.
- Créer une telle horreur, même pour lui, est déjà s'abaisser à une sous humanité, alors cinq !
- Il n'a plus rien d'humain. Renchérit Maugrey.
- Et ces objets, vous savez où ils se trouvent ?
- Je sais où ils se trouveront, à mon époque, mais ici...
- Bon, commençons par celui qui se trouverait ici. Je vous suis. Miss Granger.
Ils se rendirent au septième étage..
Hermione passa trois fois devant le portrait des trolls malmenant Biddle le barde, en marmonant qu'elle cherchait la salle des objets perdus..
Une porte s'ouvrit, et ils entrèrent dans la salle.
- Bien bien, s'exclama Dumbledore. Ou se trouve donc cet objet ?
La salle était immense, et couvertes d'objets hétéroclites.

Elle se remémora alors, bien malgré elle, la dernière fois qu'elle était entrée dans cette salle, pour y trouver le diadème. Harry et Ron étaient avec elle, Vincent Crabe,  Grégory Goyle.  Blaise Zambiny et Drago Malefoy les y avaient suivis. Ils avaient trouvé l'horcruxe, mais cet imbecile de Goyle avait déclenché un feudeymon, auquel ils avaient échappé de justesse, grâce à des balais,  ils avaient également sauver Malefoy, Crabbe et Zambiny, mais Goyle avait été tué. Et le diadème avait été détruit.

- Ça va, Miss Granger ? Demanda Dumbledore, la voyant hésitante.
Hermione, très pâle, comme chaque fois que des images de son passé pas si lointain que ça, lui revenait, hôcha la tête, et faisant preuve d'une détermination inébranlable, elle marcha droit sur l'armure, sur laquelle le magnifique diadème était posée.
- Alors, il était là, pendant tout ce temps. Dit Dumbledore. Ça ressemble bien à Jedusor, de déposer un objet de cette importance au sein même de l'école.
- Si c'est bien ce qu'elle dit, il faut le détruire. Intervint Maugrey.
- C'est ce que nous allons faire, Alastor.  Reculez vous.

Dumbledore posa l'objet sur le sol, et pointa sa baguette sur lui. Aussitôt, une silhouette en jaillit, mais il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit. La baguette crépita, tandis qu'un petit feudeymon en jaillissait, détruisant l'horcruxe, qui hurla de douleur. Puis, le feu fut aspiré dans la baguette du sorcier.
- Bien, voilà une bonne chose de faite. Dit Dumbledore. Et maintenant,  Miss Granger, savez vous ou se trouve les autres ?
- Je n'en suis pas certaine, professeur. Mais je pense pouvoir les retrouver.
- Bien. Dans ce cas, Maugrey vous adjoindra une équipe, qui vous aidera, dans votre recherche.

Hermione acquiesça. Elle se sentait enfin utile. Même si cette quête, risquait être longue et difficile. Un petit sourire naquit, malgré elle, en saisissant toute l'ironie de la situation. Elle avait passé près d'un an à chercher et détruire les horcruxes de Voldemort, et voilà qu' elle se lançait de nouveau dans cette quête. Au moins, cette fois, elle n'était pas recherchée.

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