Concours d'écriture #1

Voici mon texte pour le concours sur l'ambiance de Noël de Petit_coquillage

C'est mon premier, j'ai fais de mon mieux 🤣

1375 mots (sans le texte du haut)

Bonne lecture à... Au juge ?

☆☆☆

Cette histoire se passe le jour de Noël.

Noël est une fête magique, pour tout enfant qui rêve du père Noël.

Mais un enfant en particulier nous intéresse...

Cet enfant sautillait dans les rues, tenant la main de ses parents, regardait avec émerveillement les magnifiques guirlandes lumineuses qu'avait accroché la ville.

Il ouvrait grand les yeux pour observer et tenter de mémoriser les décorations du sapin de Noël, qui changeaient chaque année.

En entrant dans les pâtisseries ou même chez lui, il sentait les odeurs sucrées des gâteaux fait maison. Et lorsqu'il les croquait, sa bouche s'emplissait de la magie culinaire de Noël.

Lorsque cet enfant sortait de chez-lui ou tout simplement de la maternelle, il attendait souvent sagement soit un ami, soit ses parents. Et quand il avait la chance que le ciel lui fasse tomber sur la tête de minuscules flocons aux formes toujours différentes, l'enfant tirait la langue pour manger le plus possible de petites étoiles des neiges. Il courait dans la neige, langue pendue.

De temps en temps, cet enfant jouait dans la neige avec son meilleur ami. Ils se lançaient des boules de neige, faisaient des bonhommes, apportaient leurs luges et dévalaient les pentes recouverte de poudreuse.

Voilà les principales activités de ce bambin lors de la période de Noël.

Cet enfant se nomme et se nommait Fanny.

Et cet enfant a finallement grandi. C'est devenu une magnifique jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux bleus.

Fanny se déplace dans les rues illuminées. Elle regarde partout, cherchant le café où son ami lui a dit de l'attendre.

Car Fanny n'a pas vu Aaron depuis plusieurs jours. La jeune adulte a passé quasiment la moitié de décembre clouée au lit, pour cause une mauvaise grippe et la deuxième moitié, les vacances étaient arrivées.

La jeune femme a toujours beaucoup apprécié Aaron. Elle le voyait comme son frère. Mais en se promenant sur internet, elle a vu plusieurs vidéos du type "J'ai embrassé mon meilleur ami", beaucoup d'entre elles se sont terminées par un baiser passionné.

Et c'est là qu'elle a réalisé.

Peut-être que tout ce temps, il vivait avec des sentiments, sauf qu'il n'arrivait pas à le lui dire.

Et peut-être qu'elle aussi ?... Au fond ?

Un établissement émanant de lumière, aux pères Noëls accrochés aux fenêtres, deux sapins illuminés de guirlandes changeant de couleurs se dressent des deux côtés de la porte où est dessiné dans de la fausse neige "Bienvenue".

La jeune femme avance vers le bâtiment et en entrant, elle cherche du regard son meilleur ami.

Elle s'avance vers une serveuse vêtue d'une robe en satin rouge avec de la fourrure blanche en guise de ceinture, portant un bonnet de père Noël et lui décrit son ami, lui demandant s'il est arrivé. La serveuse répond à la négative mais lui indique où s'asseoir.

Fanny s'assoit et envoie un SMS pour annoncer à son ami qu'elle est arrivée.

Son portable retentit de la musique qu'elle a choisi pour être en osmose avec cette époque de l'année.

Conversation téléphonique

Fanny: Ouais ?

Aaron: Niny, j'veux un latte.

Fanny: Tu m'appelles juste pour ça ?

Aaron: Ben ouais ! Pourquoi ? La jeune femme éclate de rire.

Fanny: Mais t'es vraiment le pire !

Aaron: Oh, moi aussi je t'aime Niny. Allez, j'arrive dans dix minutes !

Fanny: Me fais pas patienter.

Aaron: Comptes sur moi. Mais oublie pas le latte !

Fanny: Mais oui, à tout de suite.

Fin de la conversation téléphonique

La jeune femme pose son portable et la serveuse prend sa commande.

Dix minutes plus tard, un homme bonnet sur les oreilles entre dans le café. Il cherche du regard quelqu'un et Fanny se lève pour lui faire un signe.

Il sourit et s'avance vers elle. Il s'approprie deux chaises, sur la première, il pose son sac et sa veste, sur la deuxième, il s'assoit.

"T'as pas oublié mon latte, hein ? La jeune femme éclate de rire.

- J'ai une bonne mémoire, bien sûr que non !

- On sait jamais avec toi..."

Elle retire le bonnet père Noël de la tête de son ami et le lui jette dessus.

"Eh ! Refais ça à mon bonnet et je repars !

- Arrête d'être obsédé avec les bonnets, Aaron... Dit-elle en souriant.

- C'est pas ma faute, toi tu collectionnes bien les converses. Dit-il en haussant les épaules et en fouillant dans son sac.

- Humpf, c'est pas la même chose... Dit-elle en rougissant. Tu cherches quoi ?

- Ta dignité.

- Répète un peu pour voir !

- Je rigole ! Je cherchais ton cadeau.

- Fallait apporter des cadeaux ?" Demande la jeune femme, avec une goutte de sueur invisible sur la tempe.

Son meilleur ami relève la tête et la regarde en soupirant.

"Qu'est-ce que je vais faire de toi ? Malade de grippe pendant deux semaines et ton cerveau s'est déjà envolé !

- Oh, tu comprends rien à l'humour."

Elle se baisse et fouille dans son sac pour en sortir un paquet emballé d'un papier cadeau rouge décoré de petits sapins, petites étoiles et de petits rennes.

"On se les offre maintenant ? Demande la jeune adulte.

- NAN ! Crie son ami, faisant sursauter la jeune femme. On attend les boissons ! Fanny soupire en souriant.

- Comme tu veux..."

Les boissons arrivent. Ils se mettent à les siroter tout en ouvrant les emballages.

Fanny reçoit des converses avec colorées d'arc-en-ciel, même les lacets !

"Comme ça tu pourras être un arc-en-ciel même en cours !

- Oh, elles sont géniales !! Merci Aaron ! Elle se jette à son cou. Mais toi aussi ouvre ton cadeau !"

Il déchire le papier cadeau en deux temps trois mouvements et y découvre un sweat vert à capuche de lutin avec l'inscription "Zelda c'est la fille".

"Oh bordel, il est génial !!!"

Le jeune homme se lève et remplace son sweat gris avec celui vert.

"Il te plaît ?

- Grave ! Thank you, Fanny !"

Les deux amis rient quelques temps puis se lèvent et payent leur boissons.

Les deux jeunes adultes marchent dans le crépuscule, sans dire un mots. Car parfois, les mots sont inutiles...

"Aaron ?

- Ouais ?

- Je... On peut essayer quelque chose ?

- Quoi ?

- Ferme les yeux...

- Euh, me fais pas des choses bizarres, hein ?

- T'es con."

Le jeune blond ferme les yeux mais reste dirigé vers son amie. Tandis que cette dernière s'approche de lui.

Fanny pose ses mains sur son torse et se met sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres.

Elle s'attend à une réaction. N'importe laquelle.

Un rejet. Un renforcement de l'étreinte. Un signe pour indiquer à la jeune femme une réponse.

Une minute s'écoule sans que les deux jeunes gens bougent.

Les flocons tombent en rafales, s'accrochent aux longs cheveux de la jeune femme, leur donnant un éclat original.

Les chants de Noël retentissent autour des deux jeunes gens.

Et au bout d'une minute et demi, Fanny retire ses lèvres.

Les deux amis se regardent dans le blanc des yeux. Le regard du jeune homme pose plein de questions, sans que ses lèvres bougent.

"Ça devait être quoi, ça ?

- J'ai vu sur Internet des vidéos de meilleurs amis qui s'embrassent.

- Et ?

- Le résultat était... Comme si des sentiments étaient restés enfermés trop longtemps...

- Conclus, Niny.

- J'pensais donc que... Que tu me cachais peut-être tes sentiments... Tout ce temps... Le jeune homme blond éclate de rire.

- Si j'savais que ce baiser allait changer notre relation, je t'aurais jamais laisser le faire plus de... Hum, disons deux secondes. Et puis, tu devrais me connaître, pour déclarer ma flamme, j'ai jamais de problèmes !

- Effectivement, et j'comprends toujours pas comment tu fais... Dit-elle en soupirant.

- J'ai un don. Fanny éclate de rire. Allez, on rentre à la maison ?

- Ouais."

Les deux jeunes gens marchent côte à côte. Le jeune homme prend par les épaules son amie et ils font le reste du trajet ainsi.

Mes flocons tombent et s'emmêlent dans leurs cheveux.

Des enfants courent devant eux, se lançant des boules de neige sur leurs épais manteaux.

Les boulangeries sont bombées de jeunes parents achetant des pains d'épices à leurs enfants.

De douces odeurs sucrées flottent dans les airs, légèrement couvertes des odeurs d'essence de la ville.

Les souvenirs des deux jeunes adultes commencent à remonter.

Les batailles de boules de neige, les gâteaux fais maison, les luges avec eux dévalant les pentes.

"Joyeux Noël, Aaron...

- Joyeux Noël, Niny..."


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