Prologue
Je viens de créer une nouvelle histoire, j'espère qu'elle vous plaira. Je n'abandonne pas, mes autres histoires pour autant. Bisous à toutes, et à tous, et merci de votre soutien, vos votes et vos commentaires. 💕💖♥️💗❤️💞💝
La superbe cover est signée LilyMotep13
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Sirius Black tenta d'ouvrir la porte de son appartement à l'aide des clefs, la présence de la grande blonde moldue, pendue à son cou ne lui facilitait pas les choses. À bout de patience, il sortit discrètement sa baguette magique.
Celle ci crépita, la jeune femme poussa un petit cri de surprise, et se serra encore d'avantage contre lui. La porte s'ouvrit brutalement, et le coupe bascula. Sirius parvint de justesse à éviter la chute.
Il referma la porte d'un coup de pied, et souleva la jeune femme. Il la conduisit dans la chambre, et la jeta sur son lit. Allongés en travers, la tête pendant dans le vide, elle gloussa. Il se déshabilla à la hâte. Et se jeta sur elle.
Meredith Lestrange poussa la porte de son appartement, en soupirant. Elle était épuisée. Elle retira ses chaussures, accrocha son manteau à la paterre, et s'affala dans un fauteuil.
Elle jeta un coup d'oeil à la pendule accrochée au mur, minuit. Elle avait encore travaillé tard. Ça devenait une habitude. Bien sûr ce travail au département des mysteres était passionnant, mais elle devait bien admettre que si elle travaillait autant, c'était pour oublier que personne ne l'attendait dans son bel appartement, situé au cœur de Londres.
Un gros chat noir bondit sur ses genoux.
- Hé, salut, Velours. Tu as passé une bonne journée ? Oui ?
Elle lui gratta le dessus de la tête, et il poussa un miaulement.
- Oui, je sais il est tard. Allez, une douche et au lit. Pfff, voilà que tu en es réduite à parler à un chat. Tu es vraiment pathétique ma pauvre Meredith.
Elle posa le chat sur le sol,
Et gagna la salle de bain, le chat sur ses talons.
Sirius dormait profondément. De chaque côté du grand lit, des bouteilles de champagne vides jonchaient le sol. Des vêtements de femme et d'hommes gisaient sur le parquet vitrifié.
Un jet d'eau glacé tomba sur son visage. Il poussa un cri, se redressa brutalement sa baguette brandi.
- Salut la belle au bois dormant.
- Putain, James. Un de ces jour je risque de te tuer. Tu le sais, ça au moins ?
- Mais pas aujourd'hui.
Une tête blonde échevelée, sortit de sous les draps.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda une voix feminine, légèrement enrouée.
James sourit,
- bonjour vous. Dit il.
- bonjour. Répondit elle vous vous joignez à nous ? Minauda t'elle.
- Ce serait avec plaisir, mais...
- Il est marié. Répliqua Sirius.
- Et alors ? Moi aussi. Dit elle en haussant les épaules.
James lui jeta un regard lubrique.
- Oui, renchérit Sirius, mais lui il est fidel.
Elle écarta les draps, découvrant sa nudité, et allongée en travers du lit, la tête soutenue par ses mains, les coudes pliés sur la couette, elle leva de beaux yeux bleux vers James.
Celui ci, accroupi près du lit, avait sa tête à quelques, centimètres de la sienne.
- Ça existe, ça, un homme fidel ?
- Oui. Helas. Soupira James.
- Dommage.
Elle roula sur le côté, se leva, et se dehancha jusqu'à la salle de bain, entièrement nue, sous le regard de James.
Sirius poussa un soupir excèdé et et lui jeta un oreiller sur la tête.
- Si Lily voyait comment tu la regardes, tu serais mort.
Il se redressa en riant.
- C'est sûr. Mais. bon, il n'y a pas de mal à regarder.
- Pas, sûr que Lily soit d'accord. Bon, pourquoi tu m'as tu sorti des bras de morphee, cette fois ?
- Elle s'appelle Morphée ? Original.
- C'est bon, James, accouche.
- Prewett veut te voir. Apparemment il a essayé de te de joindre sans succès.
- Quelqu'un lui a dit que j'étais en congé ?
- Tu es Auror, Sirius. Tu n'as pas de congé. Service du ministère avant tout.
- Quelle plaie. Bon, dès que la nymphe des bois sera partie, je prends une douche et je te rejoins au ministère,
- Ça marche.
Sirius entra dans le bureau de Fabian Prewett, le nouveau directeur du bureau des Aurors.
- Tu voulais me voir ?
- Oui. Bonjour Sirius, assieds toi. Tu as eu des nouvelles de ton frère, récemment ?
Sirius fronça les sourcils.
- Nnonn, pourquoi ? Il a fait une betise ?
- Il a disparu.
- Quoi ? Comment ça ?
- Il a pris une chambre d'hôtel à Marseille et il s'est volatisé.
Sirius soupira.
- Il est parti sans payer, c'est pas la première fois, il réapparaîtra tôt ou tard.
- Oui, sans doute, mais il a laissé quelque chose, pour toi, dans sa chambre.
- Pour moi ? J'espère que c'est pas un mec,
- Non, c'est une fille.
- Une fille ? Ça c'est nouveau. Mais je vois pas ce que je viens faire la dedans.
- Elle s'appelle Aria, et elle a neuf mois.
Il lui tendit une photo de sorcier, sur laquelle une petite fille brune, aux joues rondes, riait aux éclats.
- C'est une blague ? J'ai rien à voir avec ce bébé, moi.
- Pourtant ton frère semble penser le contraire. Il lui tendit une lettre. La petite avait ça sur elle.
La lettre était écrite de la main de Régulus.
- Salut Sirius,
Si tu lis cette lettre, c'est qu'il m'est arrivé quelque chose. Ne cherche pas, à savoir, ce qui m'est arrivé, je m'en sortirais tout seul, en revanche, veille sur Aria, pour moi, s'il te plaît. Ses parents ont été tués, sa mère me l'a confié avant de mourir.
Il faut que tu saches, c'est une Black.
Son père était notre demi frère, encore un rejeton de feu notre père. Quand à sa mère, c'est une Lestrange.
Une lointaine cousine de Rodolphus.
Je t'assure que c'est vrai. J'ai vérifié. Je joins les papiers de la petite à la lettre.
Prends soin d'elle, s'il te plaît.
Ton frère, Régulus Arcturus Black.
- C'est une blague ! Un bébé ?
- Oui. Nous avons bien sûr vérifié son identité. Et surprise. C'est bien une Black.
- Non de Dieu. Même mort, Orion continue de me pourrir la vie.
- en tout cas, étant donné que tu es son parent le plus proche, c'est à toi de t'en occuper.
- Quoi ? Non non non non non non non. Pas, question.. Un bébé ? Ah non !
- Sirius, il y a de forte chance que cette petite soit en danger. Ses parents ont été assassinés. Le bébé était caché dans un placard. C'est la femme de ménage qui l'a trouvé. Il faut la protéger.
- Parfait ! Confie la aux Londubat. Ou à Dorcas, à qui tu veux, mais pas à moi. Je sais pas m'y prendre avec les gosses, moi.
- C'est bien pour ça que tu ne seras pas seul.
- Je sais que James a un enfant, mais je doute qu'il veuille jouer les babysitter d'une autre machine à crottes, braillarde, et nauséabonde.
Fabian soupira.
- Ta description d'un bébé est... Déplorable. De toute façon tu n'as pas le choix. Mais il ne s'agit pas de James.
- Non ? De qui alors ? Quel autre Auror va se voir charger de la morveuse ?
- Ce n'est pas un Auror.
- De mieux en mieux. De qui s'agit il ?
- De la tante de la fillette.
- Sa tante ?
- Meredith.
Sirius se releva un bond.
- Quoi ? Non ! Pas question !
- C'est sa tante.
- Bien, très bien. Qu'elle la garde, alors !
- Non, enfin oui, mais pas toute seule.
- Mais pourquoi ? Meredith sait se battre. Et puis si tu lui donnes la gamine, elle la protégera comme une louve
- Mais elle n'est pas Auror.
- Et bien adjoint lui quelqu'un, mais pas moi.
- Je ne peux pas. Tu ne l'as pas revu depuis combien de temps ?
Sirius se laissa retomber lourdement sur sa chaise. Et se passa une main dans les cheveux, en soupirant.
- Cinq ans. Et la dernière fois qu' on s'est parlé, c'était tellement orageux, qu' on a bien failli bruler tout le quartier. On travaille tous les deux au ministère, on vit dans le même quartier. Mais on ne se croise jamais. Et crois moi, c'est volontaire.
- Pourtant, il va bien falloir que vous trouviez un terrain d'entente, tous les deux. Parce que jusqu'à ce qu'on sache ce qui est arrivé aux parents de cette enfant, ainsi qu'a ton frère, vous devrez vivre sous le même toit, et vous occuper d'elle.
- Putain, Prewett, je te hais ! T'as pas l'air de te rendre compte. M'obliger à vivre avec Meredith, c'est comme vouloir faire cohabiter le feu et la glace. On va forcément se déchirer. Et l'un de nous n'y survivra pas.
- Ça ne me fais pas plus plaisir qu'à toi, Sirius.
Une jeune femme à la beauté saisissante venait d'entrer. De longs cheveux noirs tombaient en cascade jusqu'aux bas de ses reins, elle dardait sur Sirius un regard chargé de colère, qu'elle s'efforcait de contenir.
Sirius se leva et lui fit face. Elle était presque aussi grande que lui. Mince, et élancée, elle le toisait de ses yeux bruns, frangés de longs cils noirs.
- Bonjour Meredith. La salua Sirius. Ça fait longtemps.
Sa voix était chargée de colère et d'amertume.
- Bonsoir Sirius. Pas assez longtemps, à mon goût. Mais bon, cette enfant est de notre sang, il est de notre devoir de la protéger. Son ton était glacial.
- Je ne crois pas, que ce soit une bonne idée.
- On se fiche de ce que tu crois, ou non. Mais si vraiment le bien être de cette petite t'indiffère, alors très bien je me passerais, de toi. Je la protégerais seule. De toute façon, je me doutais bien que tu serais beaucoup trop égoïste pour faire le moindre effort, même pour un enfant. Tu aimes beaucoup trop ta vie de débauche.
- Tu t'intéresse drôlement à ma vie, dis donc, pour quelqu'un qui prétend n'en avoir rien à faire.
- Je n'ai pas besoin de m'y intéresser pour la connaître, elle a toujours été la même depuis Poudlard. Toujours plus d'alcool, toujours plus de filles. Tu sais ton père setait sûrement fier de voir que tu suis ses traces.
- Laisse mon père en dehors de ça, tu veux, et puis que veux tu, tout le monde ne peux pas être une scientifique ennuyeuse et coincée.
- C'est sûr qu'il vaut mieux se gaver d'alcool et de sexe, surtout quand on ne sait pas faire fonctionner son cerveau.
- STOP ! Gronda Fabien. Vous vous détestez, d'accord. Mais c'est pas mon problème. Débrouillez vous comme vous voulez, mais occupez vous de cette enfant. ENSEMBLE ! Elle vous Entends à la garderie, au rez de chaussé.
Sirius soupira.
- Très bien ! Mais, si les choses se passent mal, souviens toi que c'était ton idée.
- Je m'en souviendrais. Assura Fabian. Bien vous connaissez le principe du malefice de fidélitas.
- Oh oui, répliqua Sirius. Encore une brillante idée.
- Parfait. Choisissez un gardien du secret, et trouvez vous un endroit sûr où vous cacher. Et bonne chance.
- Ça, c'est sûr qu'il va nous en falloir. Grogna Sirius.
- Ne me cherche pas, et tout ira bien. Assura Meredith.
- Rien que le fait de te regarder est une provocation.
- Et bien dans ce cas, ne me regarde pas.
- Pffff, il va être long, ce sejour.
Ils quittèrent le bureau, et Fabian soupira. Ce n'était peut être pas une si bonne idée, après tout.
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