17ème CHAPITRE REGLEMENTS DE COMPTE


Les combats avaient toujours lieux, et des corps jonchaient les débris de la villa. Des, blessés gisaient, Aurors, illuminatis, et Sirius redoutait de trouver le corps de James, au milieu de ce désastre.
- Mery, Emmene Aria, mettez vous à l'abris.
- Mais. Et toi ?
- Je reste. Je dois trouver James. Il faut qu' on arrête cette  chose.
- D'accord, je la laisse à Lily et je reviens. Sois prudent.

Elle transplana et Sirius parcourut le champ de bataille.
- Sirius, baisse toi. Hurla Régulus.
Il obéit. Et un maléfice lui frola les  cheveux. Il entendit un cri, le bruit sourd d'un corps qui tombe.
- Qu'est ce que tu fous, bon sang, tu veux te faire tuer ? Gronda Régulus.
- Pas particulièrement,  non, je cherche James.
- Il est avec le chef des Auror, un certain..
- Maxime ?
- Oui, c'est ça. Plutôt fortiche, le mec, pour un français. Et beau gosse aussi, je me demande si...
- il est marié, à une femme
- Pas de chance.
- Je vais essayer de les trouver.
- Te fais pas tuer. Tu as beau être un emmerdeur de première, Tu es la seule famille qu'il me reste.
- Tu fais dans le sentimentalisme, toi maintenant ?
- Disons que j'ai pas envie d'être le dernier Black, sur cette terre.

Sirius sourit, le salua d'un hochement de tête, et se faufila prudemment sur la droite.
C'est alors qu'il la vit. Anne Saint Clair.
Elle quittait les zones de combat. Pourquoi ne transplanait elle pas ?
Il se métamorphosa et la suivit.

Il s'aperçut vite qu'elle boitait. En se rapprochant, il comprit qu'elle était également blessée au bras, il pendait tristement le long de son corps.
Sirius se métamorphosa de nouveau et l'interpella.
- Vous croyez vraiment vous en tirer comme ça ?
Elle s'arrêta et se retourna lentement.
- Vous lâchez jamais, hein ?
- Jamais.
Elle avait l'air las
- Comment on arrête cette chose ?
-  On ne l'arrète pas.
- Vous êtes malade. Ce truc va tout détruire, les moldus, comme les sorciers.
- et nous reconstruirons, ce sera un nouveau  monde, un monde pour les sorciers.
- Une utopie, oui. Il ne s' arrêtera, que lorsqu'il aura détruit le monde entier.
- Non, quand il aura accompli sa tâche, il se désintégrera.
- Dans ce cas, pourquoi ne l'a t'il pas fait dans sa cage ?
- Parce qu'il avait besoin de se décharger sur un ennemi. Dans l'ombre de sa cellule, il n'a fait que grandir en puissance et en rage. Et maintenant elle va se déchaîner sur les ennemis des illuminatis.
- Bein voyons, vous êtes tous les même, Voldemort, Grindewald. Vous êtes tous complètement dingues. Vous poursuivez un idéal qui ne se produira que dans vos rêves. Vous n'apprendrez donc jamais ? Il y aura toujours des sorciers pour se mettre en travers, de votre route. Vous n'avez aucune chance. Alors, oui, il se peut que vous réussissiez, un temps, mais, tôt ou tard, vous serez défaits. Ça se passe toujours comme ça.
- C'est ce que nous verrons. Comment ils nous ont trouvés ?
Sirius découvrit son avant bras. Le sceau d' alcazar y luisait.
- J'ai utilisé vos méthodes. Dit il. Je suppose que c'est votre frère qui a posé le sceau d'Alcazar sur Aria. J'ai fait de même.
- Vous saviez que j'allais vous enlever. C'était un paris osé, j'aurais pu vous tuer.
- J'ai tenté le tout pour le tout.
- Et maintenant, vous allez me tuer ?
- Non. J'ai suffisemment tué de monde. Je vais laisser faire le département de la justice Française. C'est à eux de vous juger.
- Je vois. Je n'ai pas l'intention de me faire arrêter. J'ai bien peur que vous soyez obligé de me tuer.
- J'espère ne pas en arriver là.

Il tendit sa baguette, mais avant de pouvoir tirer, elle le désarma.
Sirius se métamorphosa aussitôt.
Elle tenta de le viser avec sa baguette. Mais, elle n'était pas très adroite, avec sa main gauche. Ses blessures devaient l'handicaper et Sirius était rapide. Il lui bondit dessus, la renversa sur le sol, et mordit le bras de la sorcière. Elle lâcha sa baguette,

Sirius se métamorphosa de nouveau.
Il reprit sa baguette, ramassa celle d'Anne, et la ligotta.
- Et maintenant, en route. Vous avez des comptes à rendre aux familles des gens que vous avez tué.
- Un animagus. J'avoue que je ne m'y attendais pas.
- Je suis plein de surprises, en route.

Meredith déposa Aria au ministère et la confia à Lily, elle lui expliqua en quelques mots ce qu'il se passait et transplana.
Lorsqu'elle arriva, elle frémit. Et ce triste spectacle, lui rappela douloureusement l'attaque du QG. Tous ces morts, ces blessés, elle pensa à Dorcas, à Marlene, à Benjy. Et tandis qu'elle scrutait les environs, à la recherche de James ou Sirius, elle aperçut une silhouette familière. Il se faufilait entre les arbres, mais les flammes qui jaillissaient de la villa éclairait les arbres, derrière lesquels il tentait de se cacher.
Il n'avait pas fui, mais il cherchait quelque chose, ou quelqu'un, sa sœur peut être. Elle le suivit.

Il marchait courbé, sa baguette tendue, à l'affût.
Ils débouchèrent dans une clairière, et il attendit.
- William ! Appela Meredith.
Il se tourna vers elle.
- Meredith.
- Ça fait longtemps.
- Pas assez, apparemment.
- Comment as tu osé ? Demanda t'elle avec un calme qu'elle était loin de ressentir.
- Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour ma famille.
- Tu lui as livré mon fils. Dit elle avec hargne.
Il se tut, cherchant ses mots, conscient qu'elle s'apprêtait à le tuer
- Je... Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Tout ce que je voulais, c'était le petit, mais je te l'aurais ramené, on lui aurait juste prélevé un peu de sang.
- Et nous ? Sirius et moi, comment comptais tu nous prélever du sang ?
- Je.. On ne savait pas à ce moment là, qu'il fallait aussi votre sang. Avoua t'il..
- Je vois. Pourquoi lui avoir donné, William ? Pourquoi avoir donné mon bébé à Bellatrix ?
- Rodolphus m'a coincé alors que je m'apprêtais à transplaner. Il m'aurait tué. Je n'avais pas le choix.

Les yeux de Meredith luisaient de colère, une rage froide, crispait ses traits
- On a toujours le choix. Tu avais le choix de ne pas nous trahir, de ne pas livrer mon  fils à cette garce, tu as trahi Régulus, et Aria. Encore un enfant innocent.
- Je suis désolé.
- Tu peux, mais ça ne change rien.
- Tu. Tu ne vas pas me tuer ? Je... Tu ne fais pas ce genre de chose.
- C'est vrai ? Peut être pas, en effet, c'était le cas, avant. Avant de voir mon petit garçon mourir devant mes yeux, avant de subir trois jours de tortures, dont tu n'as même pas idée. Tu m'as
détruite.
- Je ne voulais pas, je te jure.
- Bien sûr que tu le voulais. Et comme elle n'a pas réussi à me tuer, tu as décidé de me détruire autrement, en piégeant Sirius.
- Ce n'était pas mon idée, on voulait juste que vous ne cherchiez pas plus loin, que vous n'apreniez pas l'existence des illuminatis, on cherchait à se protéger.

- Et ensuite, il y a eu Régulus, et Aria. Tu as tué les parents de cette enfant.. Tu as enlevé Régulus alors qu'il te faisait confiance
- Oh, je t'en prie. C'est un Pedé, et un ancien mangemort, qu'elle importance ? Quand à la gosse, tu ne la connaissais  même pas.
- Régulus est le frère de Sirius. Je le connais depuis toujours. Alors oui, il s'est égaré, mais il a vite compris, son erreur, et il nous a aidé, en fin de compte. Toi...
- Je n'ai fait qu'obeir aux ordres.
- Oui, je sais. Tu es un brave petit soldat....À genoux.
- Tu n'oserais pas me tuer de sang froid.
Elle sourit.
- Tu crois ? Tu sais ce que Sirius a fait à Bellatrix, et à mes frères ?
- Il les a tué, je sais.
- Non, il les a écorchés vif, avant de les découper  en morceaux.
Il frémit.
- Mais toi, tu n'es pas comme ça.
- Tu crois ?

Elle tendit sa baguette, il tenta un maléfice qui la rata de peu. Elle tira, et le toucha à l'épaule.
Il poussa un cri de douleur, le sang coula de la plaie,
Il se mit à enchaîner les Maléfices, mais sa rage, la peur et la douleur, rendaient ses attaques brouillonnes, et maladroites. Meredith était d'un calme effrayant. Elle anticipait ses coups, et touchait sa cible à chaque fois. Après l'épaule, le bras, la cuisse droite, la hanche, la cuisse gauche, et enfin le bras gauche.
- C'est tout ce que tu sais faire ? Lançait elle.
- Raté.
- Encore raté.
- C'est plus difficile que d'agir dans l'ombre.

Il lâcha sa baguette. Et tomba à genoux.
- Ça va, tu as gagné. Murmura t'il.
- Non, je veux que tu me suplies, que tu rampes, comme j'ai supplié, et rampé, pour qu' elle ne tue pas mon bébé.
- Pourquoi ? Puisque tu vas me tuer de toutes façons.
- Tu le feras. Je t'assure que tu le feras.
ENDOLORIS

Il poussa un cri, qui se transforma en hurlement, tandis que la douleur l'envahissait. Il tomba par terre, et se tortilla comme un ver, pour tenter de lui échapper,
Lorsqu'elle abaissa sa baguette, il continua à être parcouru de spasmes.
- Alors ? Demanda t'elle.
- Je t'en suplies, dit il.
Un sourire mauvais se dessina sur le visage de Meredith.
- C'est mieux, bien mieux.. Dit elle.
ENDOLORIS.

Il hurla, la bouche grande ouverte,
- Mon pauvre William, tu es pathétique. Tu n'aurais pas tenu deux minutes devant Bellatrix..
Sirius et moi, on a eu la même enfance, les Doloris pleuvaient. Et on a jamais, supplié, tu sais, pourquoi ? Parce que ça aurait été pire, après.
ENDOLORIS.

Cette fois, il perdit connaissance.
Meredith laissa tomber la baguette de William, près de lui. Elle l'aspergea avec sa baguette, et  s'éloigna de quelques pas, s'acroupit, et attendit qu'il reprenne ses esprits.
Il secoua la tête, et envisagea la situation.
Elle ne semblait pas prêter attention à lui..
Lorsqu'elle se releva, s'epousseta, et lui tourna le dos, il saisit sa chance, il saisit la baguette, et tira.
Mais elle fut plus rapide
- AVADA KEDAVRA.
La lueur verte jaillit de la baguette de Meredith, et toucha le soircier en peine tête. Tandis qu'elle évitait son sortilège, sans difficulté.
Elle déglutit, et se pencha sur le corps sans vie.

Elle ne se sentait pas, soulagée pour autant. La douleur était toujours là, lancinante. Elle se laissa tomber au sol, et les larmes jaillirent, sans, qu'elle songe à les retenir.
Elle pleurait, sur son enfant, sur Aria, sur son couple, si longtemps malmené, sur elle, sur ces six années de souffrance.
Dans ces larmes, trop longtemps retenues, elle chassait la douleur, la haine et la rage.

James avait attendu au ministère, avec Maxime. Il ignorait que Lily et Harry, avait été kidnappés.
Il avait jeté le sortilège assorti au sceau de Salazar, qu'il avait apposé sur l'avant bras de Sirius, afin de localiser la villa de Anne Saint Clair.
Le petit point sur le parchemin, se déplaçait. Lorsqu'il se stabilisa, le nom apparut clairement sur le parchemin.
- La, dit il. En montrant le nom.

Maxime hocha la tête.
- Je sais ou c'est. C'est près de Cassis.
On y va. Bien joué, le coup du sceau.
James se rengorgea.
- Merci. J'ai de bonnes idées, quelques fois.

Il leur fallut près d'un quart d'heure pour organiser leur départ.
James, s'impatientait.
Enfin, ils transplanèrent.
Une fois sur place, tout alla, très vite. Leur présence fut vite perçue. Les alentours de la villa regorgeaient de sortilèges anti intrusion.
La bataille s'engagea très vite.

Soudain, une silhouette apparut, à une fenêtre. James, ahuri reconnut la chevelure flamboyante de son épouse, et près d'elle, celle de Harry. Son cœur manqua un battement. Que faisait elle là ?
- Lily !
Elle se tourna vers lui, et presque aussitôt, une lueur verte jaillit dans la direction de la jeune femme. James crut que son cœur allait le lâcher.
Puis, il vit Régulus, la forcer à se baisser. Soulagé, il les suivit se mettre à l'abris des arbres. Mais où etait Sirius ? Et Méredith ? Et Aria ? Car si lily était là, alors ils avaient mis la main sur l'enfant.
Il était fou de rage, Après lui surtout. Il avait sous-estimé ses adversaires. Mais. Comment avaient il trouvé la planque de Lily ?
Il soupira. Il allait devenir fou, à essayer de comprendre. Il avait mieux à faire. Il devait trouver Sirius, et Aria

Les combats faisaient rage, et il devait rester concentré.
Alors qu'il venait de neutraliser un illuminatis il aperçut un sorcier qui se faufilait derrière leur ligne. Curieusement, la silhouette petite et corpulente lui était familière.
Il la suivit. Il y eut un éclair, du à un sortilège, le sorcier sursauta, et se retourna.

James eut un sourire carnassier.
"Peter ! Ça alors, quelle surprise !"
- Peter !
Ce dernier tourna la tête, et frémit.
- James. Mais... Quelle surprise.
- J'allais, te dire la même chose.
- Ecoute, j'ai jamais voulu ça,
- Voulu quoi ? Nous trahir ? Jeter Lily et Harry en pâture à Voldemort ? Tu es pathétique. Tu vendrais père et mère pour assurer ta sécurité. Et dire que je te faisais confiance. Je croyais... Que idiot. J'ai vraiment cru en la loyauté des Maraudeurs. J'ai cru en toi.
- Que veux tu que je te dise ? J'étais coincé. Ils m'ont eu ! C'était une  mission de surveillance. Il m'est tombé dessus, j'ai rien pu faire. J'ai jamais été aussi courageux que vous, tu le sais bien. Au début, c'était juste quelques renseignements, rien de bien méchants, et puis ils en ont voulu de plus en plus, jusqu'à..
- Jusqu'à ce qu'ils te demandent de me trahir, MOI ! LILY, HARRY !
- TU CROIS QUE JE NE M'EN SUIS PAS VOULU ? LE REMORD ME HANTE ENCORE.
- Tu n'imagines quand même pas que  je vais te plaindre.
- Non, bien sûr que non. Je voudrais juste que tu comprennes.
- impossible. Quelques soient tes raisons, tes excuses, elles n'ont aucune valeur. Tu pouvais nous parler, on aurait compris, et on t'aurait aidé. Mais tu as choisi de nous trahir. Maintenant tu vas devoir assumer tes choix. Jette ta baguette.
- Je t'en pries, James, je survivrais pas en prison.
- C'est pas mon problème.

Peter se jeta à ses pieds.
- Je t'en supplie. Je disparaîtrais, je reviendrais plus jamais en Angleterre.
Pitié.
Écœuré, James lui décocha un coup de pieds dans la poitrine, qui le renversa en arrière.

Il se retourna avec une vélocité surprenante pour pour sa corpulence, et il rampa jusqu'aux pieds de James. Ce dernier soupira.
- Tu n'as vraiment aucune dignité. Dit James, qui se dégagea avec dégoût. Debout. Et donne moi ta baguette. Ne m'oblige pas, à te la prendre de force.

Peter se redressa lentement, et sortit sa baguette. Mais au moment de la lui donner, il tenta de se métamorphoser. James réagit aussitôt. En le stupéfiant.

Et tout à coup, la villa explosa.
- SIRIUS ! Hurla James.

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