16ème CHAPITRE Le SCEAU D'ASCENDANT


- On commence à être à l'étroit, ici. Grogna Régulus.
- Vous ne le serez pas longtemps. Assura Anne Saint Clair. Et maintenant, excusez moi, mais le destin m'appelle. Ce que je vais accomplir ce soir, restera dans les annales.
- Comme la pire meurtrière de ce siècle ? Demanda Sirius.
- Comme celle qui a réussi à asseoir les sorciers au rang qu'ils méritent. Nous n'auront plus à nous cacher. Les sans pouvoirs nous craindront.
- J'ai déjà entendu ça quelque part. Soupira Meredith.
- Grindewald et Voldemort tenaient le même discours. Dit Lily. Et ils sont morts tous les deux, après avoir échoué lamentablement.
- Mais moi je n'échouerais pas. J'accomplirais l'œuvre de mon père, et ils verront alors qu'une femme peut être autre chose qu'une bonne épouse et une mère.
- Oui, dit alors Regulus, une folle. Pas une épouse, pas une mère, juste une folle.et on se demande, après pourquoi j'aime les hommes.

Anne haussa les épaules et ne  répondit pas. Elle referma la grille et se tourna vers le colosse.
- Surveille les, et s'ils tentent quoique  ce soit, tues  les.

Elle disparut.
- Lily, Harry, je suis tellement désolé, de vous avoir entraîné la dedans.
- Tu n'as rien à te reprocher, Sirius.
- Comment vous ont ils trouvé ?
Elle soupira.
- Peter. C'est lui qui nous a trouvé. On ignorait qu'ils les avait rejoint. Si on avait su... On était à la prairie.
Les poings de Sirius se serrèrent.
- Si je mets la main sur ce sale petit petit rat je..
- Je le découpe en morceau, oui,, on connaît tous la suite. Soupira Régulus.
Mais pour ce qui est de sortir d'ici, tu peux toujours rêver.
- "On ne peut pas, gagner à tous les coups. Soupira Lily, en serrant son fils contre elle.

" On ne peut pas toujours gagner. "
C'était  ce que Bellatrix lui avait dit juste avant de mourir.
" On ne peut pas toujours gagner, Sirius, mais en attendant, la blessure que je vous ai infligé, à toi et à cette  chienne de Meredith, vous hantera jusqu'à la fin de vos jours. Il paraît qu'il n'y a rien de pire. Que de perdre un enfant, au fait, comment va cette petite garce ?

Sirius se souvint du plaisir qu'il avait pris à entendre ses mots, se noyer dans un dernier borborisme tandis qu'un flot de sang coulait de sa bouche. Il lui avait tranchée, la langue.
Les yeux fous, il n'était alors que haine, et que rage. Il avait laissé ses plus bas instincs, reprendre le dessus.
Il avait perdu pied, aveuglé par la haine, et la souffrance, il avait agi dans un état second.
Rodolphus l'avait supplié, il s'était traîné à ses pieds, il avait eu une mort rapide, mais Rabastan, était resté inflexible, il l'avait défié,, le couvrant d'injures, ce que Sirius lui avait fait, atteignait le paroxysme de l'horreur. Il frémit au souvenir du corps écorché   vif,, qu'il avait démembré. Quand à Bellatrix,  avait pris tout son temps, lui faisant subir les tortures, qu' elle avait infligé à Meredith, avant de l'ecorchée vive.

Il n'avait réalisé ce qu'il avait fait, que lorsqu'il avait croisé le regard de James.
Il se tenait debout, au milieu d'une marre de sang, entouré de ce qu'il restait des corps écorchés et découpés des Lestrange. Il n' arrivait pas à croire qu'il avait commis ce carnage.
Ecoeuré de lui même, il avait lâché sa baguette, et avait vomi, imité par James.
Ce dernier s'était occupé de tout. Il avait rassemblés les morceaux épars et les avait brulés.
Puis, il s'était tournés vers Sirius, prostré.
- Personne ne doit savoir. Avait il dit jamais.

Sirius déglutit. Pourquoi fallait il qu'il  se souvienne  de ça maintenant ?
Il se tourna vers Meredith, et dans ses yeux, il réalisa qu'elle avait vu le carnage. Tout à ses pensées, il avait oublié qu'elle avait recouvré ses pouvoirs.
Ses pouvoirs.. Mais elle avait dit..
Un sourire se peignit sur les lèvres de Sirius. C'était un message. Il la fixa, craignant malgré tout d'y lire le dégoût, ou l'incompréhension, mais il n'y lut que de l'amour. Il articula je t'aime, et elle lui sourit.

Puis, elle retira sa robe de sorcière.
Il n'y avait pas prêté attention, mais à présent, il était surpris. Pourquoi s'était elle affublée de cette robe ?
- "Euh, c'est peut être pas le moment, pour un streeptease. Lui dit Régulus. J'dis ça, j'dis rien.
- Justement. Répondit Sirius, ne dis rien.

Meredith retira son pull, et arracha quelque chose d'invisible, de son chemisier. Elle en sortit des baguettes magique.
- Un sac en peau de tamara ? S'exclama Sirius, brillant.

Le Tamara était un petit animal semblable à un lemurien, qui avait la  possibilité de se rendre totalement invisible. Il avait pratiquement disparu, sa peau étant très, recherchée, car les sacs fait en cette matières, avait la particularité, de rendre les objets totalement indetectables.

Elle tournait le dos au sorcier, de l'autre côté de la grille, pour qu'il ne voit pas ce qu'elle faisait.
Elle se tourna, rapide comme l'éclair au moment où Sirius parlait du sac.
Il y eut un éclair rouge, et l'homme s'effondra.
- Bien joué ma chérie.
Sans un mot, Meredith tendit une baguette à Lily, et retira les chaînes de Sirius. Elle en fit autant avec celle de Régulus.
- Pour un peu, je t'embrasserais. Dit ce dernier.
Elle lui sourit, puis, elle tapota la serrure, il y eut un déclic, le pen Joua, et elle poussa la grille.
Àvant de quitter la  cellule, Sirius se tourna vers son frère
- Reg, emmène Lily et Harry dans le parc, et transplane avec eux,
- Mais..
- S'il te plaît. Je sais qu'ils seront en sécurité, avec toi.
- Si tu me prends par les sentiments. Allez, la rouquine, on dégage.
- Sirius, dit Lily, je peux aider..
- Il faut mettre Harry à l'abris Lily, je m'en vaudrais trop s'il lui arrivait quelque chose.
- Je peux me battre ! Dit Harry.
Sirius lui ebouriffa les cheveux.
- J'espère bien que tu n'auras jamais à le faire. Répondit il.
- Soyez prudents. Dit Lily, en saisissant fermement la main de Harry, et en l'entrainant derrière elle.

- À nous. Dit Meredith, il faut retrouver Aria.
Sirius se métamorpbosa, et huma l'air, à la recherche de l'odeur de la fillette.
Il  fila droit devant, suivi par Meredith.

Régulus, Lily et Harry, débouchèrent dans le salon. Ils n'avaient rencontré personne, en chemin, mais dès qu'ils atteignirent le rez de chaussée, les Maléfices jaillirent de part et d'autres.
- Bon, il va falloir forcer le passage. Dit Reg.
Avisant une fenêtre sur le côté, il tendit sa baguette, et la vitre explosa.
Aussitôt, une salve de sortilèges convergèrent sur eux.
Régulus se plaqua contre le mur.
- À trois. Murmura Reg, quand je commencerais à tirer, vous vous protégez derrière un bouclier, et vous foncez jusqu'à la fenêtre, je vous couvre. Un... Deux... Trois.

Régulus avança, et se mit à lancer des sortilèges, protégé par son bouclier. Lily se rua vers la fenêtre, et aida Harry à la franchir.
- Baisse toi. Lui dit elle.
Elle enjamba la fenêtre et plongea sur Harry, pour le protéger.
Régulus envoya un maléfice qui provoca une explosion, profitant du chaos, il enJamba la fenêtre à son tour.

À l'extérieur, régnait une belle pagaille. Maxime et ses Auror, avaient lancé un assaut contre les illuminatis.
Et les Maléfices fusaient de part et d'autres.
Régulus attrapa la main de Lily, et ils se mirent à courir en longeant la villa. Régulus et Lily tiraient sur les mages noirs, abrités derrière un bouclier.
- LILY ! Hurla James.
Elle se retourna, l'espace d'une seconde, et aperçut son mari. Il se tenait à quelques mètres, près des arbres.
Une lueur verte jaillit d'une baguette.
Régulus se coucha sur Lily et Harry, tandis que James ripostait, avec véhémence.
Régulus se tourna vers Lily.
- À trois, on se relève et on fonce à couvert.
Elle hocha la tête.
Elle n' avait jamais eu peur de se battre. Et sans Harry, elle aurait rejoint James, elle n'aimait pas le savoir seul, sans personne pour protéger ses arrières.

Elle obéit, cependant, avec regret, elle saisit la main de Harry, et ils coururent jusqu'au bois.
Regulus courrait près d'eux, les protégeant de leurs mieux.

Une fois à l'abris, Régulus lui saisit la main, et ils transplanèrent.
Dès que Lily et Harry furent en sécurité au ministère, il transplana de nouveau, pour venir en aide aux Aurors.

Sirius et Méredith couraient eux aussi, à l'intérieur d'un tunnel qui contenait plusieurs bifurcations.. À plusieurs reprises, Sirius, fit demi tour, fonça de nouveau, s'arrêta et répartit..
Et soudain,  il poussa un bref aboiement, et le chien se glissa dans un boyau étroit, qui descendait en pente douce.

Et c'est là, que les choses se compliquèrent. Débouchant de deux sorties différentes, des illuminatis tiraient sur eux, les empéchant d'avancer.
Sirius se métamorphosa,
Plaqué de chaque côté de la cloison,
Sirius se tourna vers Meredith..
- Et maintenant t ?
- Chut, je me concentre.
La jeune femme tentait de lire les pensées, de ses adversaires., au bout de quelques secondes, une vision lui apparut.
- Quand je dis go, on se met dos à dos, et on tire.
Elle écouta, les pensées des hommes, et guidé par sa vision, elle lança,
- GO !

Ils s' élancèrent au milieu de l'intersection, et protègé par un bouclier, ils lancèrent des Maléfices.
Leurs gestes étaient précis, leurs mouvements souples et félins. Ils  étaient rapides, et bougeaient de façon presque imperspectible.
Après quelques minutes d'un combat intense et violent, ils purent repartir.

Le tunnel devenait étroit, humide et  sombre.
De temps à autre, ils croisaient des illuminatis, qui les attendaient dans les, coins obscures. Sans le pouvoir de Meredith, ils seraient sûrement morts.
Elle anticipait chaque attaque, disait à Sirius quand et où tirer.

Bientôt, ils entendirent des pleurs de bébés.
Ils étaient faibles, lointains.
- Aria ! S'exclama Meredith.
Ils accélèrent le pas. Plus ils se raprochaient plus les peurs s'amplifiaient.
Et soudain, ils arrivèrent au bout du boyau. Une lumière bleuté, surnaturelle en émanait.
Ils approchèrent prudemment.

- TAIS TOI SALE MIOCHE ! J'T'AI MEME PAS ENCORE TOUCHÉE
Gronda la voix d'Anne Saint Clair..
Meredith sentit la colère l'envahir.
Elle avança, et Sirius la retint.
- Doucement, le moindre faux pas et elle l'a tue.
Il avança, seul.
- Lâchez cette enfant. C'est fini.
- Vous la voulez ? Venez la chercher.
- Ne m'obligez pas à vous tuer.
- Si vous tentez quoique ce soit, je la tue

Elle se trouvait sur le côté, d'une sorte de dôme en métal, au dessus duquel un pentacle avait été dessiné. Sirius reconnut le sceau de sang, qui permettait de sceller un coffre fort.
Il avait deviné juste. Il lui fallait le sang d'Aria, pour ouvrir le sceau,
-  Cest un sceau d' ascendant. Lui dit Meredith. Il  vous faut le sang des  parents, d'Aria,, pour l'ouvrir.
- Ce ne sera pas un problème. FERME LÀ ! OU JE TE TRANCHE LA GORGE
- Elle a peur. C'est pour ça qu'elle pleure. Expliqua Meredith. Donnez la moi, je vais la calmer.
- Et puis quoi en encore ?

- Anne, écoutez moi, reprit Sirius avec un calme qu'il était loin de ressentir.
Meredith ne lui était d'aucun secours.
Là scène lui en rappelait une autre, avec une telle acuité, qu' elle était anéantie. Vous ne gagnerez pas. Les Aurors vous ont trouvé, vous n'avez aucune chance,, donnez moi la petite elle ne vous servira à rien.
- Vous  croyez ça ? Pauvre idiot ! Cela ne fait que commencer, au contraire, lui, vous ne l'arreterez pas.
Elle donna un coup de baguette, et tapota sa baguette sur la cuisse d'Aria, qui se mit à hurler de douleur.
Meredith se laissa glisser au sol les mains plaquées, sur les oreilles, murmurant des paroles indistinctes. Sirius crut l'entendre dire, Pitié, Bella, pas mon petit garçon. Pas mon bébé.

Et le cœur de Sirius se, serra. Il aurait aimé pouvoir la prendre dans ses bras, la réconforter. Mais  il devait sauver Aria. Voir la femme qu'il aimait, si forte, si courageuse, s'effondrer, en larmes, lui arrachait le cœur.

Anne  tendit l'enfant en larmes à bout de bras, au dessus, du sceau.
Du sang coula de sa plaie ouverte, il  remplit une partie des cercles concentrique qui se gorgèrent  de sang. Puis, elle sortit une fiole et la vida sur le sceau..

Le sang des parents de Aria,, probablement. Car celui de l'enfant ne suffisait pas.

Il y eut un déclic, et sous le regard fiévreux et impatient d'Anne, le couvercle s'ouvrit en deux.
Elle lança Aria avec l'intention évidente de la jeter dans le trou béant.
Sirius fut plus rapide et à l'aide d'un sortilège d'attraction, Aria vola jusqu'à lui. Il eut tout juste le temps de refermer la blessure de la petite.
Une forme noire, semblable à un nuage de fumée, sortit de la gueule béante de la cachette, il dégageait une telle puissance, que la terre trembla, le  dôme vola en éclat.

Meredith sentit la terre trembler, et cela la fit revenir à la réalité. Elle se redressa, les yeux pleins de larmes
- Mery, ça va ?
- Oui, et la petite ?
- Elle va bien. Il faut pas rester ici, tout va s'effondrer.

Ils se mirent à courir. Mais la chose qui était sortie de terre, s'éleva, vers l'air libre,, dont elle avait été privée si longtemps. Perçant la roche et la terre,, comme s'il s'agissait de sable, provocant des éboulements,.
Sirius et Méredith couraient pour ne pas être ensevelis par les éboulis.
Il y eut un grand bruit assourdissant.
Puis, tout s'effondra.

Ils franchirent les marches menant à la maison, au moment où le sous sol était ensevelis. Ils sortirent dans le parc, secoué par un tremblement de terre, et transplanèrent.
La villa s'écroula sur ses fondations.
- Un obscurus ? S'exclama Meredith.
Elle est complètement folle.
- Comment on fait pour arrêter ce truc ? Demanda Sirius
- J'en sais, rien, répondit Meredith.
- On est dans la merde jusqu'au cou.

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