15eme CHAPITRE MAUVAIS PLAN

En parcourant les rues de Marseille, Meredith songeait que c'était décidément une jolie petite ville très  agréable, où il devait faire bon vivre.
Alors que la verte Angleterre, se noyait sous une pluie glacée, le sud de la France baignait encore sous le soleil. Et si la température était fraîche, en cet automne, elle était nettement supportable.
Elle se promit d'y revenir, lorsque tout serait fini..

Ils entrèrent dans un bar, du nom de l'Estaque, idéalement situé, sur le vieux port.
Ils s'installérent au fond de la salle, à l'écart.
Dix minutes s'écoulèrent, et elle entra enfin.
Un mètre soixante cinq, mince, des cheveux châtains coupés courts, un visage rond et mutin, des yeux bruns, malicieux. Marion Saunier, de son nom de jeune fille Duprés, les rejoignit.

- James, Sirius, Meredith, ça fait si longtemps. S'exclama t'elle.
- Cinq ans. Répliqua James.
- L'année où tu nous as lâchés. Reprit Sirius.
Elle se rembrunit.
- Je suis désolée, mais..
Elle coula un regard vers Meredith.
- C'était trop dur.
Meredith lui sourit
- Je comprends, tu sais. Tu n'as pas d'excuses ni d'explication à nous fournir.
- Mery à raison, Marion, c'était des plaisanteries stupides, excuse nous. Dit James.
Elle leur sourit.
- C'est pas grave. Alors, racontez, que se passe t'il ? Qu'est ce qui vous amène en France ?
- J'aimerais te dire que c'est pour le plaisir, mais ce n'est pas le cas. Avoua James.
- Ça, je m' en doutais.
- Ton mari est Auror, je crois ? Reprit le sorcier.
- Oui, en effet. Vous êtes en mission officielle ? Tu es devenue Auror Meredith ? Je croyais que tu briguais un poste au département des mystère ?
- C'est le cas, répondit Meredith, et non, ce n'est pas officiel. Même si les dirigeants sont au courant.
- Très bien. Qu'attendez vous de moi ?
- Il faut qu'on parle à ton mari. Répondit James.

Elle prit le temps de réfléchir quelques minutes.
- Très bien, venez dîner chez moi, ce soir, disons, sept heures ? Voici l'adresse.

Ils lui parlèrent des derniers événements.
- Les illuminatis nous posent de sérieux problèmes. Surtout depuis que d'anciens mangemorts les ont rejoint. Mais la pire, c'est cette femme, Anne Saint Clair. Officieusement, elle dirige les illuminatis, officiellement, elle dirige d'une main de fer une entreprise de fabrication de balais magiques c'est l'une des plus grosses fortune de Marseille, les sans pouvoir inclus, et la quatrième plus grosse fortune française. Une sang pur, bien sûr. Une Bellatrix, en plus rusée, et plus intelligente.

Meredith frémit, Sirius lui prit la main.
- Max vous en dira d'avantage. Moi, je ne sais que ce que tout le monde sait.
- Max, c'est ton mari ?
Marion sourit.
- Oui, Maxime Saunier. Vous verrez, vous devriez bien vous entendre.
Ils discutèrent de choses  et d'autres, puis, Marion s'excusa, et les quitta. Elle était médicomage à l'hôpital Saint Hubert. L'ancienne médicomage de l'ordre du Phoenix, était rentrée en France, à la fin de la guerre, Meredith et elle s'étaient liées,d'amitié, et la souffrance de la jeune femme, avait été trop dure à supporter pour Marion, voir ses amis se déchirer, l'enterrement de Leo, avaient été le  suplice de trop. Elle avait vu trop de morts.

- Et sinon, Remus, que devient il ?
James et Sirius s'echangèrent un regard. Marion avait toujours eu un faible pour Remus, enfin, après Sirius, mais lorsque Meredith était arrivée, elle avait compris qu'elle n'avait aucune chance avec le grand brun. Malheureusement, elle n'en avait pas eu d'avantage avec Remus, que sa condition d'hybride empêchait  toute relation intime.
- Il est prof de Défense Contre les Forces du mal, à Poudlard. Expliqua James. Mais il passe l'été et les vacances de Noël avec nous.
- En tout cas, je suis, contente que vous soyez de nouveau ensemble tous les deux. Ajouta t'elle en se tournant vers Meredith et Sirius..
Ils se sourirent, sans ajouter un mot.

Marion s'en alla, et ils se rendirent à l'hôtel que James avait réservé.
Un petit hôtel qui ne payait pas, de mine. Ils ne voulait pas se faire remarquer.

Ils patientèrent jusqu'au soir, James s'absenta pour acheter des fleurs et une bouteille de champagne.
Marion vivait dans une maison de ville, idéalement située, un peu à l'écart du centre ville.
Elle  lui ressemblait, simple et chaleureuse.
Un délicieux fumet s'élevait de la cuisine.
- Entrez, Max ne va pas tardé.

Ils s'installèrent dans le salon, et très vite, l'enthousiasme de Marion, chassa la gêne de ces retrouvailles.
Elle  déposa un plateau de petits fours, et ouvrit le bar.
- Sirius, whisky, je suppose ?
- Tu supposes bien.
- James ?
- Bein, j'aimerais goûter de cet apéritif que vous, faites ici.
- Pastis alors ?
- Pourquoi pas. J'aime vivre dangereusement.
- Ça tu n'avais pas besoin de le le dire, on l'avait deviné avec tes plans foireux. S'esclaffa Sirius.
- Mais moi, au moins, j'en ai. Et mes plans foireux, comme tu dis, nous ont permis de détruire les horcruxes, et ils nous permettront d'abattre les illuminatis.
- Ou accessoirement  de nous tuer. Dit Sirius..
- Je suis un incompris. Soupira James, dépité.
Ils rirent.

La porte d'entrée s'ouvrit, et le mari de Marion entra. C'était un bel homme, de taille moyenne, mince, brun, des cheveux coupés  courts, et des épaules  carrées, un visage avenant, aux traits fins.
Ils se saluèrent et Marion fit les présentations.
- Enfin, je fais la connaissance de ces courageux  Anglais dont Marion ne cesse de parler. Dit il.
- Nous sommes ravis de faire enfin votre connaissance.

Ils s'installèrent de nouveaux, pour un second apéritif, et discutèrent longuement des illumunatis, et du plan de James.

- Oui, William Saint Clair, est rusé, et il est le roi de l'infiltration. Il a réussi à entrer dans nos rangs, avant de partir pour l'Angleterre, et rejoindre l'Ordre de Dumbledore. Il a même été chaudement recommandé par nos services.
James, Sirius et Méredith se lancèrent un regard entendu. Voilà  ce qui expliquait comment il était entré dans l'Ordre.
- Mais celle dont il faut se méfier, c'est sa soeur. Anne, elle c'est une  psychopathe avec un grand P. C'est elle qui dirige. On le sait, mais on n'a aucune preuve.
Elle est maligne et redoutable. Et elle dispose d'une petite armée.
- Je vois. Votre Voldemort à vous. Soupira James.
- Oui, on peut dire ça. Et bien sûr on ignore ou elle se cache.
- Je m'en doute. Mais c'est elle qui nous trouvera.
- Dans ce cas, je vous recommande la plus grande prudence. Elle a toujours un ou deux coups d'avance, et des agents infiltrés dans tous les niveaux du ministère. Notre président lui même, à fait l'objet de plusieurs attaques, venues de l'intérieur même de son service de sécurité. Il n'y a rechappé que par miracle.
James, Sirius et Méredith s'échangèrent un regard entendu.
- Dans ce cas, mieux vaut ne pas ébruiter notre présence.
- Ne vous en faites pas. Je ne parlerais pas de vous.

Rassurés, ils poursuivirent leur conversation, jusque tard, dans la soirée, et prirent congés de leurs hôtes.
Ils regagnèrent leur hôtel.

James leur laissa la chambre, et ce soir là, Meredith se lova contre Sirius, sans un mot. Il la serra contre lui, et s'endormirent, l'un contre l'autre.

Le lendemain matin, après le déjeuner, ils revirent une fois de plus, les détails de leur plan. Puis après un petit déjeuner rapide, à base de croissants, et pains au chocolat,
Sirius se tourna vers Meredith,
-  Bon, j'y vais.
- Soit prudent.
- Je le suis toujours.
Ils s'embrassèrent, et Sirius quitta l'hôtel.

Il avait rendez vous dans un entrepôt, sur les quais.
Devant l'entrée de l'entrepôt, il soupira.
"Sirius, mon vieux tu es en train de faire une énorme connerie. Tu vas te faire tuer, avant même d'ouvrir la bouche."
Il ouvrit la porte.
" Ça sent mauvais. Putain James, c'est la dernière fois, que je suis l'un de tes plan"

Il venait d'y entrer, lorsqu'un sortilège l'atteignit en pleine poitrine. Il s'effondra dans un bruit sourd.

Sirius cligna des yeux, essayant de percer l'obscurité. Un violent mal de tête lui vrillait les tempes.
Il tenta de se redresser, mais un vertige, l'obligea à s'allonger.
- Bienvenue parmi les vivant, frangin.
- Reg ?
- Ouais. Je sais pas ce qu'ils utilisent comme sort pour t'assommer, mais il te met ko, pour un  bon moment.
- Je vois ça. Comment tu vas ?
- je suis enfermé dans cette cave, enchaîné comme un criminel, comme tu vois, tout va bien. Et toi ? C'est gentil de me rendre visite..
- Oh bein tu me connais, j'ai vu de la lumière, et je me suis dit, allons dire bonjour.

Tout en parlant. Régulus lui fit signe de se taire.
Sirius saisit le message.
- C'est une très bonne idée ça Sirius. Bravo, c'est un super plan, ça j'avais jamais pensé à me jeter volontairement dans la gueule du loup, mais pourquoi pas ?
- Ça a marché, je t'ai retrouvé
- Laisse moi deviner, une idée de Potter ?
- À ton avis ?
- Un jour, tu te feras tuer, à cause de lui.
- Bein espérons que ce ne soit pas aujourd'hui.

- Monsieur Black ! S'exclama une voix féminine. Quelle joie de vous compter parmi mes invités.
- Anne Saint Clair, je suppose ?
- vous, supposez bien. C'est un honneur de faire enfin la connaissance du héro de Winterfell. Les Lestrange, n'étaient pas des proies faciles, séparément, mais ensemble, ils semblaient invincibles.
- Nul n'est  invincible, miss Saint Clair.  Pas même vous.
- L'avenir nous le dira, monsieur Black. Votre frère n'a guère été coopératif, mais, nous comptons beaucoup sur vous.
- J'ai bien peur de vous décevoir, Miss, Je n'ai jamais beaucoup aimé obeir. Demandez à mon frère.
- Je confirme. Un irréductible rebel.
- C'est ce que nous verrons, j'ai  le moyens de vous délier la langue.
- Si ça vous amuse.
- Bien sûr, vous pourriez nous faire gagner du temps, en nous disant ce que nous voulons savoir.
- J'aimerais beaucoup, je vous assure. Mais, encore faudrait il que je sache ce que vous voulez savoir.

Anne soupira.
- Ne vous faites pas plus bête que vous
n'êtes. Ou est l'enfant ?
Sirius fronça les sourcils.
- Quel enfant ?
- Mauvaise réponse. Soupira Régulus.

En effet, Anne le giffla de toutes ses forces.
La tête de Sirius partit en arrière. Il se redressa, lécha le sang qui perlait à sa lèvre ouverte, et lui adressa un regard assassin.
- Si vous voulez que je parle, il va falloir faire mieux que ça.
- Oh, ne vous en faites pas, ceci n'est qu'un amuse gueule. La suite sera beaucoup plus divertissante.
- J'ai hâte.

Un petit sourire en coin étira les lèvres de Anne.
- vous ferez moins le malin, dans quelques minutes.
Il grimaça.
- Si vous le dites.

Elle s'effaca et un homme avança. Grand, costaud, il brandit sa baguette, et visa Sirius.
- Bon, dit ce dernier. C'est maintenant qu'on s'amuse.
- Ouep, qu'est ce qu'on se marre. Répondit Reg. Tu vas déguster.
- Mais non, on voit bien que c'est un  brave gars, il va juste me chatouiller un peu, n'est ce pas mon grand ?
- Accroche toi, frangin.
Il eut un rictus qui ressemblait à une horrible grimace.

Et une lueur rouge  sortit de la baguette du colosse, elle frappa Sirius en pleine poitrine.
Il se tendit comme un arc, et serra les dents.

Ce n'était pas un Doloris. Assurément de la magie noire, mais il ne connaissait pas ce maléfice. Des décharges électriques lui parcourait le corps,  ce dernier semblait s'être embrasé. Sirius serrait les dents, retenant  les hurlements de souffrance qui lui montaient aux lèvres. Il était en sueur.

Puis, l'homme abaissa sa baguette.
Cependant, la douleur ne  cessa pas pour aurant.
Lorsqu'enfin elle s'apaisa, le corps  de Sirius fut parcouru  de soubresauts,
- La vache ! Gronda t'il, d'une voix rauque.
- J't'avais prévenu. Dit Régulus
- Alors, monsieur Black ? Reprit la voix d'Anne Saint Clair. Vous êtes décidé à parler ?
- Va te faire foutre !
- Mauvaise réponse. Répliqua Régulus.

Anne fit un geste et l'homme visa de nouveau Sirius.
La douleur fut si intense, qu'il perdit connaissance.
Lorsqu'il s'éveilla, Anne et son gorille avait disparu.
- Sirius, ça va ?
- Ouais, ils sont où ?
- J'en sais rien. Mais Pettigrew est venu leur parler, et ils sont partis.
Sirius fronça les sourcils.
- Peter est avec eux ?
- Ouep, comme de nombreux mangemorts.
- Si je mets la main sur cet enflure...
- Je suppose qil finira comme Bella.
- Ouais. Exactement.
- Au fait... Tu ne m'as jamais dit, comment elle avait fini.
Sirius soupira
- Elle est morte. C'est tout ce que tu as besoin de savoir. Si tu me disais, plutôt comment tu t'es retrouvé dans ce foutoir ?

- Comme toujours, j'ai croisé la mauvaise personne. Tu as trouvé la lettre ?
- Oui.
- Alors tu sais à peu près tout. Je l'ai convaincu de venir à Marseille avec moi, j'ai retrouvé les parents d'Aria, je les ai évacués. Et des types ont debarqués à l'hôtel. Ils les ont tués, j'ai juste eu le temps de cacher Aria dans le placard. Et je me suis réveillé ici.
William était là aussi. Il se faisait passé pour un prisonnier. Il a tenté de me  faire dire ou était la petite, je lui ai dis qu'elle était à l'abri, mais il insistait j'ai fini par trouver ça louche
- Mieux vaux tard que jamais.
-  Je sais, j'ai merdé.

- Oui, et joliment même, et comme toujours, c'est à moi de réparer tes bêtises. Aria portait le sceau d'Alcazar. C'est toi qui lui a posé ?
- Non. Je suppose que c'est William.
- Tu l'as laissé seul avec la petite ?
- J'avais, pas le choix, d' accord, mais, sa mère était avec eux.
- Oh, bein alors, tout va bien. Il aurait eu le temps, de la tuer et d' enlever Aria... D'ailleurs, pourquoi ne l'a t'il pas fait ? Pourquoi simplement lui poser un sceau ?
- Comment veux tu que je le sache ? Je ne savais même pas qu'elle était marquée. Et puis, j'ignorais, que Will était de mèche avec cette folle.
- C'est son frère, espèce de triple idiot.
- Je pouvais pas le deviner.

- Il faut qu'on sorte de là.
- J'ai peur que ça ne soit impossible. dit alors Anne. Mais  la bonne nouvelle, c'est que votre souffrance touche à son terme.
Sirius fronça les sourcils.
- J'ai pas l'impression que ce soit une bonne nouvelle. Dit Sirius
- Je crois que ça veut dire qu'elle va nous tuer. Ajouta Régulus.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Non, tu crois ? Elle n'oserait pas, Et l'hospitalité française, alors ?
- Oh, ces anglais... Quel humour !
- c'est ce qu'on appelle le flegme Britannique  très chère.
- Voyons voir, si vous serez toujours aussi fair  play, en voyant ce que je vous amène.

Elle s'effaca, et Sirius écarquilla les yeux.
- Mery ?
- Désolée. Peut être que si j'avais eu mes pouvoirs j'aurais vu qu'ils allaient me tomber dessus, mais comme tu le sais, je ne les ai plus.

- Dommage, reprit Anne en la poussant brutalement en avant.
Mais au moins, vous ne serez pas, seuls.
Et Lily et Harry franchirent la grille à leur tour
-- Oh non, Lily. Harry, mais que s'est il passé ? Demanda Sirius.
- Ils nous  sont tombés dessus, sans qu'on s'y attende.
- Aria ?
- Je suis désolée. Dit Lily, je... J'ai pas, réussi...
Sirius ferma les yeux.
- Et voilà, dit il, autant pour ton plan, James. On est tous fichu.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top