Au lendemain de cette journée durant laquelle Yakov m'avait appeler au matin, Yuri me demanda de rester à table avec lui lorsque le petit déjeuner fut terminé.

- Je vais courir je vous laisse discuter mes papas chéris, nous informa Lia en souriant.

- Pas de soucis mon rayon de soleil, profites en bien, lui répondai-je en souriant.

- A tout à l'heure Lia, ajouta Yuri.

- A tout à l'heure !

- Alors Yuri dis moi tout, commençai-je.

- Eh bien j'ai réfléchis et...

- Et ? Courage Yuri, tu sais bien que quelle que soit ta décision je l'accepterais, tu te rappelles ? le rassurai-je en posant ma main sur la sienne.

- Et... reprit-il. Je veux que tu restes, je ne pourrais pas vivre deux mois sans toi si loin de moi, Victor. Je suis désolé, me répondit-il finalement.

- Yuri, tu n'as pas à être désolé, je comprends. Ne t'inquiète pas, je vais appeler Yakov pour lui transmettre ma, non, notre décision, le rassurai-je.

- Merci Victor, tu me comprends toujours, me dit-il réconforté.

- Mais c'est normal, Yuri. S'il y a des décisions à prendre même pour toi ou pour moi c'est ensemble que nous les prenons, lui expliquai-je.

- Oui tu as raison. Tu devrais appelé Yakov avant d'oublier, me répondit-il en souriant.

- Sacré Yuri ! Répondi-je à mon tour avant de me diriger vers mon téléphone.

- Allô, Yakov ?

- Vitya ! Alors as tu réfléchis ? Me demanda-t-il impatient.

- Oui j'ai réfléchis et j'en ai discuter avec Yuri comme prévu.  Je suis désolé mais je reste ici au Japon.

- Vitya ! Mais... Tu imagines la chance que tu perds ?  L'opportunité que tu laisses passer ?

- Yakov, je sais mais j'ai une vie aujourd'hui. Le patinage restera toujours mon premier amour mais à présent j'ai une famille et je ne veux pas la négliger comme j'ai négligé le fait d'avoir aussi une vie normale pendant toutes ces années auparavant, lui expliquai-je.

- Très bien, tu as raison je comprends, avoua-t-il à la fois vaincu et compréhensif.

- Dasvitania, Yakov.

- Dasvitania, Vitya, me répondit-il à son tour avant de raccrocher.