25 juillet, toujours 22 heures.
- Côme ?
- Salut.
- Qu'est-ce qu'il a dit ?
- Il a dit salut.
- Quoi, mais c'est nul « salut », passe le moi ?
- Qui c'est ?
- Quelqu'un, mais je vais m'éloigner.
- Mais je veux savoir, moi aussi.
- Émilie, laisse-moi.
- Émilie ?
- Personne. Pourquoi tu m'appelles ?
- Pour m'excuser.
- Vas-y.
- Excuse-moi.
- C'était aussi nul que ton salut.
- Je sais, j'ai paniqué.
- Pourquoi t'es parti ?
- Je... je peux pas te le dire, pas maintenant.
- Sérieusement ? Dis-moi !
- La vérité, c'est que... je suis un espion biélorusse.
- Côme...
- Ah, je t'ai entendu sourire, je sais que t'as souri.
- Pourquoi tu souris ? Non, Céleste, soit forte, souris pas, c'est un connard.
- Ta gueule.
- Qu'est-ce que j'ai dit ?
- Non, pas ta gueule à toi, ta gueule à Émilie.
- Oh, merci, de pas m'avoir dit ta gueule.
- De rien, ça m'a fait plaisir de pas t'avoir ta gueule. Ah, je t'ai entendu rire, dis-le que je suis vachement marrante comme fille.
- Tu es vachement marrante comme fille.
- Côme, un jour, il faudra que tu reviennes, pour ta fiancée.
- Oh, elle a fait sa vie de son côté, je pense pas que je lui manque.
- Tu lui manques.
- Quoi ?
- Je dois y aller.
- Céleste attends !
- T'as raccroché ?
- J'ai raccroché.
- Alors ?
- Il va revenir.
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