Partie III
Note de l'auteure : toute cette partie est un lemon (contenu à caractère sexuel explicite), si vous n'aimez pas ou que ça vous met mal à l'aise, ne lisez pas 😜
Allongé sur le lit-futon, Tobirama luttait pour garder ses paupières ouvertes. Le ruissellement d'eau qui lui parvenait depuis la salle de bain à côté, séparée de la chambre par une simple porte coulissante, ne lui facilitait pas la tâche.
— Haru, grogna-t-il. Dépêche-toi, ça prend pas tout ce temps de se brosser les dents !
La porte glissa, laissant apparaître sa femme — vêtue d'une nuisette noire en soie, au fin décolleté orné de dentelle et qui couvrait à peine ses cuisses.
— Je n'ai jamais dit être le shinobi le plus rapide du monde ! railla-t-elle.
Tobirama pouffa de rire avant qu'elle ne plaquât sa bouche contre la sienne. Souriant, il plongea son regard écarlate – brillant de mille feux – dans le sien, puis enroula un bras autour de sa taille et un autre autour de ses épaules. Il la serra contre lui et huma ses cheveux. Ses lèvres descendirent le long de son cou, embrassant chaque parcelle de sa peau laiteuse parsemée d'éphélides. Elle se cambra et l'encercla avec ses jambes, chatouillée par ce contact chaleureux.
— Tu m'as manquée, chuchota-t-il en mordillant le lobe de son oreille.
Les doigts de Haruna se faufilèrent sous la sortie de bain de son amoureux et caressèrent ses pectoraux.
— Ah oui ? le taquina-t-elle en pinçant ses tétons.
— Aïe ! gémit-il.
Elle pouffa de rire face à sa grimace.
— Tu vas voir ! dit-il d'un air sérieux.
Tobirama se redressa et retira son yukata, nullement gêné par sa nudité.
— Montre-moi de quoi tu es capable, Senju ! se moqua-t-elle, les jambes croisées.
— Ne teste pas ma patience, Uchiha !
Elle s'assit et leva son visage vers lui, réclamant un autre baiser, mais au lieu de répondre à ses désirs, Tobirama la repoussa d'un coup sec sur le futon, où elle atterrit comme sur un nuage. Sans perdre une seconde de plus, il souleva sa chemise de nuit et embrassa son nombril. Haruna se crispa et éclata de rire. Avec ses doigts enfouis dans ses cheveux d'argent, elle tenta en vain d'éloigner la tête de son homme, dont la langue et le nez se promenaient sur son ventre.
— Tobirama, gémit-elle entre de fous rires mêlés de larmes. J'en peux plus ! Arrête !
— Ne crie pas ! Les voisins penseront que je vais te tuer...
Il pouffa contre sa peau, accentuant ses sensations. C'était son point faible, la partie de son corps la plus sensible. Il le savait et il en profitait. Il adorait entendre son rire cristallin, mais aussi de l'envoyer à l'extrême de l'euphorie.
Le cœur de Haruna battait si fort, sa respiration devint bruyante et saccadée, et sa conscience alternait entre rêve et réalité. Elle souleva ses jambes pour le repousser, mais Tobirama agrippa ses hanches musclées, les passa sur ses épaules et enfouit sa tête dans son entrejambe. Elle s'arqua et se mordit la lèvre lorsque la langue de son homme heurta son clitoris.
— Ah... Tobirama..., supplia-t-elle, les doigts agrippés aux draps et les orteils massant le dos de son bien-aimé.
Elle n'avait pas à dire davantage, il lui infligeait déjà une torture avec sa langue et ses lèvres, et comme si cela ne suffisait pas, sa main câlina son ventre avant de s'attaquer à sa poitrine. Les joues en feu et les dents serrées en un large sourire, elle s'efforça de retenir ses rires et gémissements. Une bataille avait pris lieu dans son bas-ventre, mais vite, cette sensation laissa place à une euphorie sidérante. Le corps relâché, elle inspira en profondeur.
Les lèvres humides de Tobirama se posèrent sur sa joue. Un sourire en coin, il s'allongea sur son flanc devant elle, alors que ses doigts continuèrent à taquiner ses tétons.
— T'aimes ça ?
— Oui, murmura-t-elle en caressant son membre en érection.
Il dégagea ses mèches de son front en sueurs et l'entraîna en un baiser langoureux, tandis que ses doigts massaient son intimité qui regorgeait de cyprine.
— Aishiteru yo, souffla-t-elle contre son nez.
— Washi mo.
Sereine, elle colla son front à celui de son amoureux et retraça avec son pouce ses traits de chakra. Plongée dans une vague de jouissance, elle sentit son bas ventre se contracter et un courant électrique parcourir son corps. Elle éclata de rire et se pelotonna sur Tobirama.
— Merci, mon amour, chuchota-t-elle au creux de son cou.
— J'ai gagné ! grommela-t-il en lui donnant une tape au derrière. Je réclame mon massage.
— Tu es vraiment incorrigible !
Ils rigolèrent en chœur, blottis l'un contre l'autre. Ils se serrèrent, se câlinèrent et s'embrassèrent pendant plusieurs minutes avant que Haruna ne se retirât et ôtât sa nuisette, l'envoyant rejoindre le yukata de son mari.
Tobirama s'allongea sur le dos en bâillant. Elle se mit à califourchon sur lui et lui massa le torse et les épaules. Le Senju ferma les paupières, avec une respiration lente et profonde et un sourire de satisfaction au visage. Ses courbatures s'évaporèrent à chaque mouvement des doigts et lèvres de sa bien-aimée sur son dos, ses bras et ses jambes.
— T'apprécies ça ? demanda-t-elle en caressant son cuir chevelu.
— Oui, Haru-yo, murmura-t-il d'une voix ensommeillée. Ça fait du bien...
— Si tu dors, je te tue ! le menaça-t-elle d'un ton mi-moqueur, mi-sérieux avant de s'emparer de son membre endurci qu'elle massa à son tour.
Il laissa échapper un petit rire enjoué.
— Ce n'est pas grave, nous pouvons toujours le faire demain matin.
— Non ! protesta-t-elle d'une petite voix. Je veux que tu me prennes maintenant... et demain matin !
Tobirama rit de plus belle.
— Je suis fatigué...
Elle s'allongea à côté de lui et posa sa tête sur son torse, appréciant ses battements de cœur contre son oreille, tout en poursuivant sa manœuvre.
Comblé de bonheur par sa présence et les sensations qu'elle lui procurait, Tobirama câlina les doux cheveux ondulés de sa conjointe.
— Si j'avais su que les Senju étaient aussi faibles que ça..., grommela-t-elle. J'aurais épousé un Uchiha !
Il lui donna une tape à la fesse et l'allongea sur le ventre avant de parcourir sa colonne vertébrale de baisers. Désespérée, ses doigts cherchèrent à guider l'objet de ses désirs vers son antre, mais Tobirama agrippa ses poignets au-dessus de sa tête et mordilla son oreille.
— Répète un peu ce que t'as dit ! Qui est le plus faible maintenant ?
Elle se tordit de rire au contact de son souffle.
— Si t'es plus fort, t'as qu'à me le prouver !
Tobirama s'affala sur le lit.
— Très bien... viens !
— T'es vraiment incroyable ! Tu travailles sans relâche, tu te bats comme un Bijuu, mais tu te sens épuisé quand il s'agit de faire l'amour à ta femme !
Un bâillement étouffa le rire du Senju.
— Quoi ? Je pensais que tu voulais prendre les rênes !
Elle se pencha et saisit ses lèvres avant de s'allonger auprès de lui.
— Dans ce cas, prends-moi sur le côté... puisque t'es fatigué.
Couché sur son flanc, Tobirama se positionna derrière elle, glissa un bras sous son ventre et la serra contre son torse. Il frotta et lubrifia son membre contre son intimité, alors que ses lèvres parcouraient sa nuque.
— Flemmarde !
Haruna gloussa.
— Avoue... c'est ta position préférée !
— Ce qui te fait plaisir me fait plaisir aussi, lui chuchota-t-il en la pénétrant.
L'Uchiha sourit et laissa échapper un soupir de bien-être. Le Senju entama une série de lents va-et-vient. Il serra sa femme contre lui et lui susurra des « je t'aime. » ; l'une de ses mains caressa son intimité alors que l'autre massait sa poitrine.
— Ah... Humm... Tobirama... plus vite, gémit-elle entre des soupirs et des cris étouffés.
— Ça me rend dingue quand tu dis mon nom comme ça ! dit-il d'une voix rauque.
Sa respiration bruyante contre son oreille accentuait ses stimuli, la menant au bord de l'extase.
Il accéléra sa cadence, au même rythme que les battements de son cœur, comblé de savoir qu'elle appréciait les sensations que leur union lui procurait. La voir dans cet état l'excitait au plus haut point. Dieu, qu'il l'aimait ! Il l'adorait. Ce bout de femme qui le faisait voyager dans des territoires qu'il n'imaginait pas exister. Il prit son visage dans sa main et l'embrassa avec maladresse, essoufflé.
— Je t'aime.
— Je t'aime aussi.
Son corps se raidit et, aussitôt, il éjacula sa semence au fond de son vagin avant de se relâcher et de fondre dans une mer de jouissance et de somnolence. Son dos heurta le futon, il écarta les bras, l'invitant à se lover contre lui.
Elle répondit à son étreinte et tira une couverture sur eux avant de plonger dans le sommeil. Tobirama jeta un regard sur la baie vitrée, la pleine lune ornait le ciel. La nouvelle sur Madara l'inquiétait toujours.
Note de l'auteure : j'aime tellement ce couple au point où j'ai l'impression qu'il est Canon. Je stresse énormément ces derniers temps, j'ai un tas de choses à faire, et je ne sais pas si ça vous arrive de vouloir tout faire à la fois... et ne rien faire après, parce qu'on est crevé ou que la petite voix à l'intérieur de nous nous dit de laisser pour après... Ce one-shot était un petit échappatoire pour moi. Je dois sérieusement me remettre au travail. Et puis, qui sait ? Peut-être que mon prochain échappatoire serait un [Madara x OC] ! L'idée me tente. Si vous avez lu ce one-shot, faites signe de votre passage. Tschüss !
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