Haruka

Haruka se levait d'une longue nuit de rêverie, pour partir au lycée. Elle était en première année, elle était timide mais très gentille. Ayant fini de se préparer, celle-ci descendait les escaliers brusquement à cause du retard qu'elle avait accumulé à ce coiffer. Arrivant en bas, des pleurs avaient surgit de la cuisine, non loin des escaliers. Haruka apercevait sa mère perdue, sûrement à cause du manque d'argent, elle était comme ça depuis un moment. Malheureusement notre jeune lycéenne n'avait pas le temps de s'en occuper et prit la direction du lycée. Il y avait que quinze minutes à faire à pied pour aller au lycée, par chance, Haruka réussit à rejoindre deux amies, mais celle-ci, comme à leurs habitudes depuis un certain temps, ne l'avait même pas remarquée. En classe, un scénario similaire se déroulait, le professeur ne l'a remarquait pas, son nom n'était pas appelé lors de l'appel et quand elle levait la main, elle n'était pas interrogée. Pour Haruka tout était normal et elle continuait sa matinée en toute tranquillité. Quand midi avait sonné, Haruka suivait ses deux amies pour aller manger. Ce n'était seulement qu'à treize heures quarante, que les trois jeunes filles arrivaient à une table, dans une cantine totalement vide. Haruka était la seule à ne pas avoir de plateau. L'horloge indiquait treize heure quarante-deux, c'était alors que le cuisinier apportait à Haruka un plateau avec tout le nécessaire et celui-ci prononçait tout bas : « Même heure, même table, même place ». Puis, il repartait dans les cuisines avec un visage assombrit. Les deux amies d'Haruka partaient aussi avec une expression douloureuse, laissant la jeune fille seule devant son plateau et un grand espace vide, elle mangeait dans un grand silence où seul le grincement de sa fourchette dans l'assiette se faisait entendre. Après cela les cours de l'après-midi se déroulaient comme ceux du matin mais Haruka était heureuse de pouvoir étudier en toute quiétude. Car avec les problème d'argent et le divorce de sa mère, elle s'était mise à travailler pour pouvoir l'aider et s'occuper d'elle au point de négliger ses études et sa santé. À la fin du dernier cours de l'après-midi, Haruka était la dernière en classe, son professeur qui était encore là lui aussi, arrivait vers la table de notre lycéenne avec des yeux humides en disant : « Elle nous manque à tous ». Sur ces mots le professeur versait une larme puis il prit la direction de la sortie. Haruka ne perdait pas plus de temps et prit le chemin pour rentrer chez elle. À son arrivée, elle entendait encore sa mère pleurer, cette fois-ci Haruka se dirigeait vers sa mère, elle avait les yeux rouges, les joues mouillées par des larmes qui n'arrêtaient pas de couler et les cheveux mal coiffés. La maman d'Haruka tenait une photo dans les mains, une photo où une jeune fille était dessus, elle était souriante avec un air innocent. Elle avait deux couettes et une barrette en forme de cœur, portant un uniforme de lycée. La mère d'Haruka pleurait encore et toujours devant cette photo en chuchotant de sa voix cassée par les larmes : « Pardonne moi Haruka, si j'avais été une meilleure mère tu n'aurais pas eu besoin de travailler autant, sans toi je ne suis rien ma chérie, pardonne moi ». La femme se remettait à pleurer encore plus en regardant la photo de la jeune fille en uniforme, au dos ce celle-ci était inscrit « Rentrée au lycée pour Haruka premier septembre deux mille seize » Haruka arrivait un peu plus près de sa mère et lui disait d'une voix douce : « Ne t'inquiète pas maman, tu vas t'en sortir. Ça ne fait que deux semaines que je suis morte. Tout l'argent que j'ai eu grâce a mon travail est pour toi, pour que tu puisse trouver le bonheur. Tout va s'arranger maman, je resterai près de toi le temps que tu fasses ton deuil pour qu'ensuite je puisse rejoindre l'au delà en m'assurant toujours que tu ailles bien ». Ces paroles aussi transparentes qu'Haruka était le fond de pensée d'une jeune fille de quinze ans qui ne voulait plus voir sa mère adorée souffrir de la sorte et qui s'était dévouée corps et âme pour elle, ne regrettant aucunement ses actes. Le bonheur d'une mère est ce qui fait le sourire et le joie d'un enfant.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top