[Toujours pas de Sire D'Armenture en vue. Est-il resté prisonnier des flammes ?]

- C'est ainsi qu'Iris grossit ses rangs, explique Le Messager en époussetant sa petite cape recouverte de cendre. Chaque nuit, elle recrute de nouveaux démons de cette façon et fait augmenter le taux de criminalité sur Terre de manière phénoménale.

Il époussette ensuite ses épaules puis finit par faire carrément sa toilette, nous laissant nous remettre de nos émotions. Maye-Lie examine le bras de son frère, qui a réellement été brûlé dans le rêve, pendant qu'Athénaïs tente de chasser la cendre de ses cheveux. Elle me passe un bras hésitant dans le dos lorsqu'elle remarque que je suis toujours tétanisée par l'angoisse.

Le Messager nous observe gravement depuis la table.

- C'est pour cette raison que nous devons vous formez à combattre ces créatures, déclare-t-il soudain. Et pour se faire, nous devons vous guérir de vos peurs, insiste-il en me jetant un coup d'œil.

- Attendez, il est où, le télépsychopathe ? S'enquiert Athénaïs en regardant autour d'elle. Il est resté là-bas ?

- Sire D'Armenture reviendra bientôt, répond le cochon-d'inde. Il part souvent en mission pour capturer les Akumeurs. En attendant, c'est moi qui vais m'occuper de vous.

Il nous laisse déjà en plan ? Je m'étonne. Est-ce qu'on va être formé au combat par un cochon-d'inde ? Et si Sire D'Armenture ne revenait pas ?

- Mais pourquoi avez-vous besoin de nous puisque que comme tout royaume qui se respecte, vous avez une armée ? S'agace soudain Maye-Lie, encore frustrée d'avoir été coupée dans son élan. C'est vrai, on est peut-être les héritiers de vos Maisons, mais à part Aurore, on n'a jamais connu quoi que ce soit de votre univers dément.

Je sursaute, surprise : ce n'est pas le genre de Maye d'employer un ton aussi cassant. Athénaïs a du déteindre sur elle...je souris : au moins, notre équipe se soude doucement mais sûrement.

- Voilà pourquoi nous sommes là, mademoiselle Flayerteen, rétorque Le Messager. Vous ne le savez pas encore, mais vous êtes nos meilleurs éléments.

- Peut-être, mais vos problèmes ne nous concernent pas, grogne Athénaïs.

- Oh que si, ils vous concernent, s'énerve soudain la boule de poils en faisant trembler la table. Parce que le monde transitoire entre Akumu et le nôtre, n'est autre que la Terre. Ce qui veut dire, jeune gens, que le premier monde a être contaminé par Akumu ne sera pas Oniris, mais le vôtre !

Il crache ses derniers mots avec tant de violence que nous reculons dans nos chaises. Autour de nous, le mobilier semble vibrer sous la tension qui règne dans la pièce. Avalant avec difficulté l'information de la petite bête, nous nous concertons tous du regard avant de nous tourner d'un même mouvement vers notre professeur provisoire.

- Nous ne sommes pas les héros que vous imaginez, je lui dis simplement d'une voix un peu rauque.

Le Messager me regarde sans rien dire, les moustaches raides, puis sourit avec une soudaine bienveillance.

- On ne naît pas héros, jeunes gens, murmure-t-il doucement. On le devient.

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Hem...je ne sais même plus depuis quand je n'ai pas publié T^T sorry, my mistake...

Rendez-vous au prochain chapitre!

Prenez soin de vous,

Starsstorm /°\\\.