Chapitre 7

A présent simplement vêtu d'un simple boxer, Chat Noir écarte son pantalon du pied sous le regard appréciateur de Marinette. La jeune femme doit désormais reconnaitre qu'elle y réfléchira à deux fois avant de le traiter de fanfaron lorsqu'il plaisante à propos de son physique de rêve. Entre ses muscles parfaitement dessinés, ses yeux d'un vert limpide et le charme presque magnétique qu'il dégage, Chat Noir lui offre une vision qui a clairement de quoi alimenter ses fantasmes durant les mois, voire les années à venir.

Comme envoûtée, Marinette s'approche de son coéquipier sans même s'en rendre compte. Ce n'est que lorsque son souffle chaud caresse son visage qu'elle réalise soudain à quel point ils sont de nouveau proches. Machinalement, elle enroule ses bras autour de son cou de Chat Noir et se dresse sur la pointe des pieds pour capturer ses lèvres avec les siennes.

Le jeune homme réagit aussitôt, passant une main entre les omoplates de Marinette et une autre autour de sa taille afin de la plaquer contre son corps presque nu. Il lui rend ses baisers avec autant d'intensité que si sa vie en dépendait, laissant à peine à la jeune femme le temps de reprendre sa respiration.

L'espace d'un instant, Marinette n'arrive plus à réfléchir.

Elle sent tellement, tellement de peau nue contre elle que son cerveau n'arrive à se focaliser sur rien d'autre que le fait qu'elle soit dans les bras de Chat Noir. Elle ne peut s'empêcher d'onduler instinctivement contre les hanches de Chat Noir, contre ce renflement qui lui confirme une fois de plus tout l'effet qu'elle fait à son coéquipier. Ce geste involontaire ravive de plus belle l'incendie qui couve entre les cuisses de la jeune femme.

- « ...ambre... », halète-t-elle entre deux baisers brûlants. « Allons... dans... ma chambre... »

- « Ok », murmure Chat Noir d'une voix rauque. « Je te suis. »





Marinette s'écarte légèrement de son coéquipier, gardant un instant ses mains sur ses épaules le temps de s'assurer que ses jambes chancelantes ne la trahissent pas. Quelques secondes plus tard, elle dépose un dernier baiser sur les lèvres de Chat Noir et l'attrape par la main pour l'entrainer en direction de sa chambre.

Le jeune homme la suit sans dire un mot, luttant péniblement contre l'envie de la prendre dans ses bras pour la déposer plus rapidement sur son matelas. Jamais son self-control n'a été autant mis à l'épreuve tant Marinette l'attire. Le léger parfum qu'elle laisse dans son sillage l'envoûte, le langoureux balancement de ses hanches l'hypnotise et la façon dont sa peau pâle tranche avec la dentelle noire de ses sous-vêtements ne fait qu'embraser son imagination.

Marinette franchit le pas de la porte de sa chambre, Chat Noir sur ses talons. Elle le fait aussitôt pivoter sur lui-même avant de le pousser doucement contre son lit, le forçant à s'asseoir quand ses genoux buttent contre le bord du matelas. Elle se penche vers Chat Noir pour l'embrasser une dernière fois, ses mèches brunes caressant au passage les joues du jeune homme. Ce dernier lève les mains vers elle dans l'intention manifeste de l'attirer vers lui, mais Marinette se redresse aussitôt.

- « Un instant, chaton », l'interrompt-elle en souriant, tout en posant malicieusement un doigt sur son torse pour le garder à distance. « Je reviens tout de suite. »

Elle recule de quelque pas, puis rougit légèrement en surprenant le regard que lui lance Chat Noir. Le spectacle qu'elle lui offre est manifestement très loin de lui déplaire et Marinette ne peut s'empêcher de se sentir aussi bien flattée qu'intimidée par son expression admirative.

Le cœur battant à tout rompre, Marinette se dirige vers sa table de chevet le plus naturellement possible, tandis que son coéquipier continue de la dévorer des yeux.

Elle ouvre un tiroir d'une main tremblante pour y chercher une boîte de préservatifs qui y prend la poussière depuis bien trop longtemps. La jeune femme tâtonne quelque peu puis fini enfin par la trouver, dissimulée derrière un nécessaire de couture et une pile de vieilles cartes d'anniversaire.

La boîte paraît presque neuve, ce qui en dit hélas long sur sa vie – ou plutôt son absence de vie – sentimentale durant ces dernières années. Alors qu'elle s'apprête à l'ouvrir, une pensée glace soudainement le sang de Marinette.

Oh non. Non, non, non. Pas ça. Pas maintenant.

Retenant un juron, la jeune femme tourne et retourne frénétiquement la boîte dans tous les sens à la recherche de la date d'expiration. Cela fait tellement, tellement longtemps qu'elle a acheté ces préservatifs qu'elle ignore s'ils sont encore utilisables. Avoir Chat Noir presque nu dans son lit et de ne pas pouvoir poursuivre immédiatement leur soirée ? Hors de question. Sa santé mentale ne survivrait certainement pas à une telle frustration.

Alors que la panique commence à la gagner, Marinette finit par trouver enfin une série de petits chiffres sur le côté du paquet. Elle doit s'y reprendre à deux fois pour la lire, peinant à la déchiffrer tant ses mains tremblent.

Deux mois.

Il reste deux mois de validité.

Sauvée.

L'angoisse fait place à une délicieuse sensation d'euphorie et Marinette ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit rire soulagé.

- « Princesse ? »

La voix de Chat Noir la fait aussitôt revenir à la réalité.

Marinette tourne la tête vers le jeune homme qui l'attend sagement, inconscient du drame qui vient de se jouer dans l'esprit de sa compagne. Son partenaire est à présent presque allongé sur le lit, buste à demi-redressé, prenant nonchalamment appuis sur ses coudes.

- « Désolée », s'excuse Marinette en revenant vers lui. « J'espère que je ne t'ai pas fait patienter trop longtemps ? »

- « Pas tant que ça », la rassure son coéquipier avec un sourire espiègle. « J'attendais encore un peu avant de sortir les mots croisés. »

Marinette s'assied à ses côtés, posant un préservatif à portée de main.

- « Des mots croisés ? » répète-t-elle d'une voix moqueuse. « ça serait dommage, j'ai une meilleure idée d'occupation en tête... »

- « Oh ? », réplique Chat Noir en haussant un sourcil faussement innocent, tout en se redressant pour se rapprocher d'elle. « Et bien, je ne demande qu'à voir. Je serais ravi de- »

Ses paroles se perdent lorsque Marinette l'interrompt d'un baiser. Elle aime son partenaire de tout son cœur, mais il parle décidément beaucoup, beaucoup trop.

Et à cet instant précis, Marinette n'a clairement pas envie de lui faire la conversation.

Heureusement, Chat Noir semble pour une fois disposé à faire un usage plus intéressant de sa langue. Il passe un bras autour de la taille de Marinette pour la faire s'asseoir sur ses genoux et se met à l'embrasser avec ardeur. La jeune femme lui rend ses baisers avec enthousiasme, s'agrippant à ses épaules et laissant échapper de brûlants soupirs à chaque expiration.

Marinette sent soudain les doigts de Chat Noir remonter le long de son dos et ne peut s'empêcher de frissonner d'excitation en devinant ce qu'il s'apprête à faire. Elle se cambre instinctivement, tout en lâchant un gémissement approbateur qui n'échappe guère à son coéquipier.

Un sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme, juste avant qu'il ne dégrafe son soutien-gorge d'un simple geste. Marinette prend une brève inspiration puis fait glisser doucement ses bretelles le long de ses épaules, offrant ainsi sa poitrine au regard de Chat Noir.

A ses mains. A ses lèvres.

Le jeune homme s'applique à explorer ce nouveau territoire, arrachant d'ardents soupirs de plaisir à Marinette. Perdue dans un océan de sensations plus enivrantes les unes que les autres, c'est à peine si la jeune femme remarque que Chat Noir la soulève et la fait doucement basculer sur le matelas.

Alors que son coéquipier s'allonge précautionneusement sur elle, Marinette sent de nouveaux torrents d'adrénalines déferler dans ses veines. Chat Noir la regarde comme il ne l'a jamais regardée auparavant.

Comme si elle était la plus belle chose au monde.

Ses yeux d'ordinaire si clairs sont désormais curieusement sombres, ses pupilles dilatées de désir éclipsant presque le vert de ses iris. Fascinée, la jeune femme en oublie un instant de respirer, perdue dans ce regard à la fois si familier et si différent.

Marinette incline la tête pour embrasser Chat Noir dans le creux de son cou, se délectant du parfum de sa peau qui l'enivre à chaque inspiration. Ses hanches bougent instinctivement contre celles de son coéquipier, tandis que ses mains semblent désormais animées d'une vie propre. Elles courent sur les épaules de Chat Noir, s'attardent sur ses omoplates et descendent le long de son dos, partant à la découverte ce garçon qui accapare désormais tous ses sens.

Alors qu'elle poursuit ses explorations, Marinette sent son coéquipier laisser échapper un léger hoquet lorsque ses doigts jouent malicieusement avec l'élastique de son boxer. Ils s'y attardent un instant, puis s'en emparent pour commencer à le faire glisser le long des hanches du jeune homme.

Chat Noir s'écarte légèrement de Marinette pour lui faciliter la tâche, et une fois nu, se redresse pour s'agenouiller entre ses jambes. Il décoche un sourire complice à sa compagne, puis pose doucement ses paumes sur les genoux de la jeune femme.

Marinette tressaille à ce nouveau contact. Son cœur bas si fort qu'elle n'entend presque plus que le sourd martellement de son pouls dans ses tempes. Elle sourit à son tour, hochant légèrement la tête pour encourager son partenaire à poursuivre. Les commissures des lèvres de Chat Noir s'incurvent un peu plus encore et le jeune homme commence à faire remonter ses mains le long des cuisses de sa compagne.

Lentement, centimètre par centimètre, effleurant parfois à peine la peau de jeune femme.

Et lui donnant envie de hurler de frustration.

Une lueur malicieuse danse dans les yeux de Chat Noir, confirmant à Marinette que cette progression méthodique est due à tout sauf de la timidité.

- « Chat... » gémit-elle d'une voix haletante, son souffle se faisant de plus en plus court à mesure que les doigts de son partenaire poursuivent leur avance.

- « Un problème ? », réplique innocemment le jeune homme, ralentissant de plus belle l'avancée de ses mains.

- « Tu vas avoir un problème si tu continues de me torturer comme ça », réplique-t-elle d'un ton mi-amusé, mi-sérieux.

- « Torture ? », relève Chat Noir avec un sourire espiègle. « A ce point ? »

- « A ce point », rétorque-t-elle, retenant un grognement d'irritation en constatant que les doigts de son partenaire sont à présent presque à l'arrêt.

Heureusement pour elle, son coéquipier ne semble pas décider à la taquiner plus longtemps. Il se penche vers elle pour déposer un léger baiser sous son nombril tandis que ses doigts reprennent enfin leur course. Après ce qui semble être une éternité à Marinette, les mains de Chat Noir atteignent enfin sa taille. D'une main tremblante, il se débarrasse de la dernière pièce de lingerie qui préservait encore sa nudité avant de s'emparer du préservatif qu'elle avait ramené un moment plus tôt.





Chat Noir rejoint Marinette un bref instant plus tard, s'allongeant précautionneusement sur elle. Il garde son regard rivé au sien, guettant le moindre signe d'inconfort. Mais les immenses yeux bleus de la jeune femme brillent comme une nuée d'étoiles et son sourire rayonnant confirme à Chat Noir qu'elle attendait ce moment avec autant d'impatience que lui.

Elle est belle, tellement belle, et tellement désirable.

Le cœur battant avec tant de force qu'il semble prêt à jaillir de sa poitrine, Chat Noir saisit Marinette par les hanches, le bout de ses doigts reposant sur le haut de ses fesses. Il ne lui faut ensuite qu'un lent mais déterminé mouvement de bassin pour que leurs deux corps se fondent enfin l'un dans l'autre. Les lèvres de Marinette s'arrondissent en un « o » muet tandis que le pouls du jeune homme s'emballe de plus belle.

Enfin.

Chat Noir reste immobile une fraction de seconde puis se penche vers sa compagne pour l'embrasser à pleine bouche, paupières closes pour savourer plus profondément les sensations qui l'assaillent. La chaleur du corps de Marinette. Ses si séduisantes courbes qui épousent son torse. Le goût de ses lèvres et le parfum envoûtant de sa peau.

Soudain, Chat Noir sent les jambes de Marinette s'enrouler autour de sa taille, le plaquant fermement contre elle comme pour le défier d'essayer de s'en aller.

Mais jamais il n'a eu autant envie de rester à l'endroit exact où il se trouve à présent.

Il échange un nouveau et brûlant baiser avec Marinette, tout en glissant l'une de ses mains sous ses fesses tandis que l'autre se perd dans ses cheveux d'un noir bleuté. Puis, lentement, il commence à onduler contre elle, accompagné par les voluptueux mouvements de hanche de la jeune femme.





Les premières minutes que Chat Noir et Marinette passent ainsi dans les bras l'un de l'autre sont pleines de tendresse. Ils s'embrassent amoureusement et partent lentement à la découverte de leurs corps respectifs, laissant leurs mains vagabonder partout où elles le peuvent.

Mais bientôt, pour aussi sensuelle qu'elle soit, cette douceur ne suffit plus à Marinette.

A présent uniquement piloté par ses hormones, son cerveau la presse de continuer à alimenter cet incendie qui s'est installé dans son bas ventre et qui croit à chacun des lents mouvements de Chat Noir.

Bras passés autour des épaules de Chat Noir, elle accélère ses mouvements de bassin, enjoignant son coéquipier à en faire de même. Le jeune homme s'exécute aussitôt, faisant déferler sur sa compagne des sensations si intenses qu'elle en a presque le vertige.

Rapidement, Marinette ne sait même plus si c'est son cœur qui bat à tout rompre ou si c'est celui de Chat Noir qu'elle sent résonner jusque dans sa propre poitrine. Elle a l'impression que sa peau est à vif, que chacun de ses nerfs démultiplie la sensation des mains de son partenaire sur elle. Chaque baiser et chaque caresse de sa part est comme autant d'étincelles de plaisir, qui court-circuitent son cerveau et la font trembler d'excitation.

La langue de Chat Noir s'enroule langoureusement autour de la sienne, ses doigts agiles courent sur la moindre des courbes son corps, mais ce n'est toujours pas assez.

Il lui en faut plus. Plus. Encore plus.

Plus de chaleur, plus de friction, plus de toutes ces délicieuses sensations auxquelles elle s'abandonne sans retenue.

Marinette halète à présent. Elle peine à reprendre sa respiration tandis que Chat Noir augmente encore le rythme. Les mouvements de bassin du jeune homme se font de plus en plus prononcés, tandis que son souffle irrégulier caresse la peau brûlante de sa partenaire. Marinette sent d'ardentes vagues de plaisir croître entre ses cuisses, se superposant l'une à l'autre jusqu'à atteindre une intensité presque insoutenable.

- « Encore... », gémit-elle machinalement à l'oreille de Chat Noir.

Encore.

Encore plus.

Plus fort, plus vite, plus vite, encore et encore...





Soudain, une ultime déferlante de plaisir s'écrase sur Marinette, emportant tout sur son passage.

Chat Noir sent la jeune femme se cambrer contre lui et enfoncer ses ongles dans son dos, tandis qu'elle laisse échapper voluptueux soupir. Elle reste un instant immobile, le visage enfoui dans le creux de son cou, avant de finalement laisser sa tête retomber sur l'oreiller.

Marinette respire lourdement, sa poitrine se levant et s'abaissant rapidement alors qu'elle tente péniblement de retrouver son souffle. Un lumineux sourire se dessine sur ses lèvres lorsque ses yeux trouvent ceux de Chat Noir. Elle tend une main tremblante pour caresser la joue du jeune homme, qui se penche aussitôt vers elle pour l'embrasser tendrement.

- « Chaton... », murmure-t-elle d'une voix à peine audible, avant de serrer de nouveau le jeune homme contre elle.

Chat Noir dépose un léger baiser sur son épaule, puis reprend lentement ses ondulations. Il est heureux de voir sa Princesse satisfaite, mais il ressent toujours entre les jambes une voluptueuse tension qui ne demande qu'à être soulagée.

Et qui demande à l'être vite.

Grisé par la réaction de Marinette à ses attentions et par les brûlantes sensations qui l'assaillent, le jeune homme sait qu'il ne tiendra plus très longtemps.

Marinette hoche la tête d'un geste approbateur et enroule ses bras autour de la nuque de Chat Noir pour l'embrasser langoureusement, avant de se remettre à bouger en rythme avec lui. Le jeune homme ferme les yeux, savourant le brûlant contact du corps de sa compagne et la lascive danse de sa langue autour de la sienne.

Et surtout, se concentrant sur cette délicieuse, si délicieuse friction qu'il ressent au niveau de son bas-ventre.

Le souffle court, Chat Noir ondule contre Marinette. Plus vite, de plus en plus vite.

- « ...rinette », halète-t-il contre ses lèvres, accélérant encore le rythme.

Sa respiration devient si lourde que la tête lui tourne presque. Ses gestes se font de plus en plus frénétiques, ses muscles se tendent et son corps tout entier tremble sous l'effort.

Enfin, dans un ultime mouvement, ses hanches s'écrasent contre celles de Marinette tandis que la même vague de plaisir qui a précédemment emporté sa compagne l'entraine à son tour. Chat Noir laisse échapper un gémissement rauque, puis rouvre les yeux pour être aussitôt happé par le regard de sa compagne.

Les joues de Marinette sont d'un splendide rouge, ses pupilles dilatées de plaisir, ses cheveux éparpillés sur l'oreiller, et jamais elle n'a été aussi belle. Chat Noir se penche vers elle, couvrant son visage de baisers aussi légers que des plumes.

- « Marinette... », murmure-t-il avec adoration. « Ma Marinette... »

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