12.
Quand elle fit un pas de plus, je m'avançais aussi.
- Tu as vraiment envie de me tuer ? Tu es sûre ? Ce que tu vas faire, c'est juste gâcher tes chances d'être libre.
Je vis mon ancienne collègue s'arrêter. Et reculer à petit pas.
Ouf.
- Je parle. Je pense. Je suis libre. Ne voudriez vous pas vous libérer ?
Elles ne bougèrent pas, couteau en avant.
- Vous êtes soumises. Libérons-nous.
Mes anciennes collègues ne me quittait pas du regard.
Très lentement, l'une d'elles avança vers le mur, posa sa main dessus et murmura quelque chose.
Le mur s'écarta doucement, laissant place à un paysage de campagne sauvage. Des forêts à perte de vue.
- Fuir, articula-t-elle.
Je souris et avançais.
Fis un pas dans l'herbe, suivie par mes collègues.
Puis, ensemble, nous courons vers la forêt.
Avant de partir à jamais, je me retournais et adressais un salut poli au château.
Nous sommes libres.
Si vous n'avez pas lu cette histoire, vous n'avez pas compris le véritable sens de ce mot.
Libre.
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