Vous avez un message.

Coucou ! Je suis désolée du retard, pardon, pardon, ne me tuez pas ! C'est un bug total en ce moment, ça m'énerve vraiment, du coup j'ai perdu tout mon texte... enfin bref, nous revoilà dans une nouvelle partie !
Sorry, sorry, chers amis. 
Oh ! Et je vous préviens si vous ne savez pas déjà : problème de bug, je dois emprunter un autre ordi et donc je ne publie pas ni n'écris pas souvent :'( ... Voilà voilà, bonne lecture !
L'auteur.

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Et si je...

Puisque la ré-éducation douce ne fonctionne pas, nous allons passer aux manières plus fortes.

Commençons par parler. Puis par souffrir.

Génial.

- Petrovitch est mon maître, dis-je. Petrovitch est mon m... Petro... est m... maît...

C'est déjà bien, mais il faudra faire mieux... C'est pas grave, on essayera de dire des vrais mots demain.

J'étais épuisé, j'en avait assez. Mon bref entrevue avec le reine du monde m'avait bien fatiguée.

Je me levais.

Fis quelques pas en avant. 

Trébuchais et m'étalais contre le sol.

Je pestais très fort, dans ma tête, et me relevais lentement.

C'est alors que je découvris une chose.

Un de mes doigts de porcelaines c'était brisé sous le choc. J'avais mal, ce n'étais pas normal.

- Aïe, mal, murmurais-je.

Oh, qu'est ce que je venais de faire, là ?!

- Mal, répétais-je.

Je crois bien qu'une chose en apporte une autre, et que la douleur apporte la parole.

Mais là, j'avais un doigt en moins, et ce n'est pas la joie qui le recollerais...

Recoller.

Mais oui !

De la colle forte, ce serait bien. Je me mis donc en quête de glue, mais rien dans mon grenier, ni dans le second étage. 

Salon ? Rien. Néant dans les autres pièces, même dans le bureau encore plein.

A court d'idées, je farfouillais dans le bric-à-brac et les piles de papiers.

Oh ! 

Du ruban adhésif !

Je m'en enroulais autour du doigt, avant de contempler le tout d'un œil critique. Mouais, pas terrible, mais ça passe.

Je traversais le salon, montais les marches des escaliers... et mon pieds passa au travers d'un trou.

Je mis un bout de temps à me dégager.

C'est ce qu'on appelle couramment et localement, une mauvaise journée.