04.
Waaah ! Je m'étirai longuement, tentant sans trop y croire d'assouplir mes membres. La nuit avait été longue.
Déjà, des oiseaux étaient revenus a plusieurs reprise dans mon grenier, me réveillant.
Ensuite, il y avait cet imbécile de truc noir et lisse qui avait vibré sans arrêt. Je n'avait sû l'arrêter et il m'avait empêcher de me reposer tranquillement.
J'avais sans cesse eu la peur d'ouvrir les yeux sur un visage de poupée. Je n'étais pas de taille à lutter, à gagner, contre des anciennes collègues.
Elles me battraient à plate couture (ha ha), et je terminerai entre les mains d'un enfants, sans pouvoir bouger.
Brrrr ! Ça donne des frissons, vous ne pouvez pas savoir !
Je me redressai et soupirai en me rendant compte que j'avais envie de tuer quelque chose.
Des picotement agitaient mes doigts.
Je commençais déjà à avoir mal à la tête, mal qui disparaîtra dès que je me mettrai en chasse.
Je me décidai a laisser mon couteau dans mon grenier et à chercher ce qui pourrait mourir tranquillement.
Je fis un pas en avant et serrai les dents. Ça allait faire mal.
Encore un pas.
J'eu l'impression d'avoir des aiguilles de feu qui s'enfoncaient dans ma tête de porcelaine.
- Je dois prendre mon couteau. Je dois prendre mon couteau, répétait ma voix grave. Je dois prendre mon couteau. Je dois prendre mon couteau. Je dois prendre mon couteau. Je dois...
La douleur me fit suffoquer.
Mais je n'étais jamais allé aussi loin.
De toute la force de ma volonté, j'avançais encore.
Un centimètre, environ. Peut-être même deux.
- Je dois prendre mon couteau.
Je tombais à quatre patte. Ma tête se compressait, j'allai mourir !
Je reculais, du mieux que je pouvait, épuisée par la douleur incessante.
- Je dois prendre mon couteau.
Les aiguilles s'éloignèrent doucement, me laissant à terre, meurtrie.
Je finis par m'écrouler.
Pendant presque une heure, je me maudis. J'avais une très forte nausée, mais je ne pouvais pas vomir. Je finis par m'écrouler et, ne trouvant pas la force de me redresser, je restais là.
Je finis par me relever, tout de même fière de moi. J'avais désobéi ! J'avais réussi !
Enfin ! Ma rééducation pouvait continuer. Mais...
J'avais faim. Génial.
Je dû donc sortir, avec mon couteau (ben, ouais, je suis pas folle !). Ma respiration s'accélérai, je voulais tuer. Détruire une vie... où n'importe quoi !
Je perdis complètement le contrôle.
Furieuse contre tout, je frappai, arrachai de l'herbe, des fleurs, n'importe quoi. Je ne savais même pas ce que je faisais. Je donnais des coup de pieds, de poingts. Je criai, jetais des fleurs, déchirais n'importe quoi, tout.
Je finis par me calmer, même pas essouflée. Je m'assis lentement. Mes yeux parcourait le mètre carré que j'avais détruit.
Doucement, les idées se remirent en place dans ma tête.
J'avais peut-être réussi à m'éloigner (un peu) de mon couteau, contre la volonté féroce de mon instinct, mais je venais de céder lamentablement à mon stupide instinct de tueuse.
Et j'avais faim. J'attrapai une fleur, la contemplait un instant, puis la serrai dans mes doigts. Je le sentit se décomposer, se réduire à l'état de poussière noirâtre.
Soupirant, je regagnais mon grenier, résigné à avoir faim encore un peu...
A SUIVRE...
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