Chapitre 5

Lorsque le Gardien reprit conscience, il était debout, empêtré dans des fils noirs, dans un lieu obscur. Il tenta de s'en défaire mais ses forces l'avaient abandonnés depuis déjà un bon moment...

Un ricanement sombre se fit alors entendre et résonna longuement.

Le Gardien releva la tête en direction de la provenance de ce rire mais l'obscurité était trop forte.

??? : Alooooors...on dirait bien que je t'ai rattrapé ?

Aucune réponse. Le Gardien se contenta de serrer les dents.

??? : Tu n'es vraiment pas futé...Enfin, ça m'arrange, tu me rends la tâche encore plus facile....m'empêche qu'est ce que c'est drôle de jouer au chat et à  la souris avec sa victime !

Le Gardien : Montre toi...Chara...

Un jeune garçon d'environ 17 ans, s'avançait lentement vers lui.

Chara : Tu me donnes des ordres maintenant ?

Il tendit sa main et les fils noirs se dégagèrent pour laisser la main droite du Gardien libre. Chara voulut attraper ce bras libéré mais Le Gardien le retira aussi vite qu'il put.

Le garçon fronça des sourcils et referma sa main en la serra assez fortement. Les fils se resserrèrent aussitôt autour du Gardien le faisant suffoquer.

- TU N'ES PAS EN POSITION DE RÉSISTER...

Il fit un léger mouvement de main qui eut pour effet de faire mouvoir les fils. Une vingtaine de fils se mirent à chercher le bras du Gardien pour l'entremêler et le maintenir en direction de leur maître.

Chara fit un autre mouvement de main et les fils se glissèrent dans la main du Gardien pour l'obliger à s'ouvrir. Les fils s'organisèrent ensuite pour veiller à bien bloquer le bras et empêcher ainsi, chaque geste de la victime, ne serait-ce qu'un mouvement de doigt.

Le Gardien suffoquait toujours, les fils étant toujours plus serré.

Son bourreau soupira et ouvrit sa main. Aussitôt, les fils se desserrèrent et le Gardien prit une grande bouffée d'air.

Sa proie étant incapable d'un seul mouvement de résistance, Chara sortit un livre et un stylo. Il dessina une sorte de cercle formé de sept cœur au milieu de la main en suivant un motif du livre. Il les fit ensuite disparaître puis décrocha un couteau qui pendait à sa ceinture. Alors qu'il pointait son arme vers la paume du Gardien, celui-ci l'arrêta.

Le Gardien : Arrête...Je t'en supplie...Chara, écoute moi...

Chara : *agacé* Qu'est-ce que t'as encore ?

Le Gardien : Ne fais pas ça.

Chara : Paroles inutile, t'es vraiment idiot. Tu sais de quoi je suis capable pour atteindre mon objectif alors ce n'est certainement pas maintenant que je vais arrêter...

Le Gardien : ...

Chara : Tu n'as pas changé depuis le temps. Tu es toujours ce gars naïf et stupide...Maintenant laisse moi accomplir ce que je veux. Après tout... Ce n'est pas ce que tu voulais ? Aider les autres à réaliser leurs rêves ?

Chara se mit à rire, d'un rire qui faisait froid dans le dos.

Le rire de Chara se perdit dans l'obscurité et lorsqu'il cessa, le garçon reprit là où il s'était arrêté.

Il pointa le couteau au milieu de la paume de son captif et le planta dans sa main qui se raidit violemment.

La respiration du Gardien devint de plus en plus courte mais pas un cri.

Chara enleva le couteau et le rangea sans le nettoyer puis sortit de nouveau le livre et l'ouvrit à la même page.

Chara : "Verser quelques gouttes de son sang au milieu du motif" lut-il.

Il prit un tout petit canif qui était lui aussi pendu à sa ceinture et il traça un trait sur son poignet. Du sang perla et il tendit son poignet au dessus de la main ensanglantée du Gardien.

Quelques gouttes tombèrent sur la main du Gardien et les deux sangs se mêlèrent. Une vive lumière en sortit alors et Chara reprit la lecture.

Chara : "Par mon sang, qu'il soit pur ou impur, je t'ordonne à toi, serviteur des sept âmes, de dévoiler devant mes yeux, ta partie cachée."

La lumière se fit plus violente et sept âmes sortirent de la main du Gardien.

Six âmes de couleurs et une blanche tracées de part et d'autres de traits d'un noir profond qui occupait plus de la moitié de l'âme.

Les sept âmes vinrent tourner autour de Chara qui ouvrit un petit médaillon doré en forme de coeur qui pendait à son cou. Toutes les âmes vinrent s'y loger mais Chara retint l'âme blanche et noire dans sa main.

Il se rapprocha du Gardien et fit un geste de la main pour que les fils le relâchent. Sans force, le Gardien s'écroula sur le sol, au milieu de son sang.

A peine conscient, il vit Chara se pencher sur lui, son âme à la main.

Chara : il y avait un fruit pourri parmi les autres...je te le rends =)

Chara disparut aussitôt le laissant seul. La douleur qui dévorait sa main était si intense qu'il ne put résister à la douleur et s'évanouit...une fois de plus.

***

- Sans, Sans ! Viens voir !

Sans : Quoi...Q-Quoi ? Que s'est-il passé ?!

Frisk était agenouillée devant le corps inanimé du Gardien qui baignait au milieu d'une flaque de sang. Il était extrêmement pâle.

- Je ne sais pas, je l'ai trouvé comme ça !

Sans : On a plus le choix. On l'emmène au labo.

Sans avait de nouveau repris son visage sérieux. Il prit la main de Frisk qui portait le Gardien sur son dos. Du sang s'échappait encore de sa plaie et coulait sur les vêtements de Frisk.

Sans : Allons-y.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ils étaient arrivés au labo.

Sans fit un signe de tête en direction d'une petite salle faisant comprendre à Frisk la direction à prendre.

Sans : Papa !

Gaster : Je t'attendais pas de si tôt Sa-....

Sans : Tu dois le stabiliser ! Il a déjà perdu beaucoup de sang.

Gaster : P-Posez le là...

Gaster semblait mal à l'aise.

Il désigna une petite table dans un coin de la pièce. Sans s'occupa de désinfecter et de soigner la plaie puis de la bander. Alors qu'il commençait le bandage, un détail retint son attention.

Sans : regarde Papa, il y a un étrange sigle tracé sur sa main. Tu sais ce que ça veut dire ?

Gaster : Euh..ça ne me dit rien.

Gaster s'apprêtait à brancher un monitoring en plaçant des électrodes mais il ne cessait de les placer mal ou les faire tomber sans arrêt.

Sans : C'est bon Papa, je m'en occupe...tu n'as pas l'air dans ton assiette.

Pourquoi la vue de cet inconnu, le rendait si bizarre ?

Gaster : J-Je vais prendre l'air.

- Pourquoi ton père semble si mal à l'aise subitement ?

Sans : J'en sais rien...

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Salut, saluuuuuuut ^^

Je viens de finir d'écrire ce chapitre entre quelques exercices de physique ! Enfin, j'espère qu'il vous a plu !

A + pour le prochain chapitre !

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