Chapitre 3

Frisk regarda autour d'elle mais rien d'étrange ne lui frappait l'œil...sauf une caméra qui gisait sur le sol. Mais pour elle c'était normal. Dans son orphelinat, les caméras sont plus que présentes mais elles ont toutes étaient mises hors services par les orphelins qui s'amusaient à les détruire. Au moins, grâce à eux, elle aura pu s'enfuir. Elle décida de ne pas prêter attention à la sensation d'être observée.

Ses pas crissaient dans la neige et un vent frais lui caressait le visage. Soudainement, un objet vint heurter son pied. Un bâton. Frisk n'y prêta pas vraiment attention et reprit son chemin. Elle arriva à un petit pont. Une barrière semblait avoir été dressée puis détruite. Elle s'apprêtait à traverser le pont lorsqu'un rire étouffé résonna. Elle se retourna vivement pour voir trois monstres se parler en la regardant.

L'un avait un visage en feu et portait un long manteau gris-noir, un pantalon noir et une écharpe bleue foncée et grise.

Le deuxième avait un visage fissuré et un grand manteau noir aux bords bleu et un pantalon violet foncé.

L'autre était un petit squelette avec des yeux "vairons" (si l'on peut appeler ça comme ça). Non seulement ses yeux étaient de couleur différente mais aussi de formes. Son oeil droit était une simple pupille blanche et ronde, l'autre était bleu clair et en forme d'étoile. Il portait une veste sans manches bleu foncé à capuches avec deux bandes bleue plus clair. Il avait des gants noir aux bords bleu et un short noir avec deux bandes verticales bleu clair. Il abordait un grand sourire enjoué et parlait avec les deux "autres" joyeusement.

??? : Je vous l'avais dit ! C'est un humain !

Le monstre à tête de flammes lui répondit avec des gestes. (entre les "*")

Grill' ? : *Je dirais une humaine, Sans. Quoi qu'il en soit maintenant que tu l'as trouvée, tu veux faire quoi ? Tu vas la capturer pour Toriel ou pour le Roi ?*

Sans ? : Grill', depuis le temps tu devrais savoir que je ne suis ni pour l'un ni pour l'autre.

??? : En soit, si elle n'est pas morte dans les Ruines, c'est qu'il y a une raison.

Sans ? : Elle va mourir par les mains du Roi...c'est triste.

Ils se dirigèrent vers moi calmement et une fois en face de moi, le dénommé Sans se présenta ainsi que ses compagnons.

Sans ? : Salut, je suis Sans et voici Grillby, un très bon ami puis mon père, Gaster ! Et toi, c'est quoi ton nom ?

- Je m'appelle Frisk. Enchanté de vous connaître.

Le dénommé Gaster hocha la tête en souriant.

Grillby : *De même.*

Sans : Il fait plutôt FRISKet ici, tu ne trouves pas ?

Frisk lâcha un petit rire avant de répondre.

Frisk : Tes blagues sont SANSationelles.

Gaster lâcha un petit rire accompagné de Sans.

Grillby : *Ces deux-là sont incorrigible...Les blagues sont une de leurs raisons de vivre.*

- Ce n'est pas grave, ils ont de l'humour.

Sans : Non ! De l'humérus ! (C'est une blague de Sans, faut pas chercher)

Gaster : -rire-

Frisk les salua avec un petit signe de tête et se retira mais ne put pas faire un pas de plus. Un grand squelette bloquait la sortie du pont.

??? : Papa ! Sans !

Gaster : Ah, fils.

Sans : Salut Papyrus. Tu dois avoir une tonne de boulot, une skeleTONNE même !

Gaster et Frisk : -rire-

Papyrus :J'en ai assez de vos bêtises. Vous êtes censé être plus grand que moi !

Gaster : C'est pas gentil fils, Sans sait qu'il est petit !

Sans : Ouais, faut arrêter de retourner le couteau dans la plaie !

Papyrus : AAARGH ! Mais je parle de l'âge ! J'avais dit PLUS DE BLAGUES ! Tout deux êtes punis, PLUS DE COOKIES !

Les deux punis s'écroulent au sol dans de terrible lamentations. (Oui ce sont de grands gamins.)

Gaster : T'as pas le droit fils !

Sans : T'as pas le droit de nous retirer les cookies !

Papyrus : Ah non ? Et pourquoi ? C'est moi qui les fait.

Sans : Parce que cela ferait de toi un OSrrible tyran !

Papyrus : Je vous avez prévenu ! IL N'Y AURA PLUS QUE DES COOKIES AUX RAISINS !

Sans haussa les épaule avec l'air de dire : "Je peux mourir en paix".

Papyrus empoigna Gaster et Sans par le col de leurs tenues et les traina au sol. Frisk les suivait docilement Papyrus lui en ayant donné l'ordre et Grillby les quitta pour rentrer dans un bar un peu plus loin. Quelques minutes plus tard ils arrivèrent devant une petite maison sympathique. Une fois rentré, Papyrus jeta les deux monstres sur le canapé qui trônait au centre du salon.

Papyrus : Humaine...quel est ton nom ?

-Frisk.

Papyrus : J'espère que l'on deviendra ami. Papa et Sans sont gamins, têtus et irresponsable aux premiers abords mais ils savent être sérieux quand il le faut. On ne dirait pas, mais ce sont eux les plus intelligents de tout l'Underground.

- Papyrus...Sans est vraiment ton grand-frère ?

Papyrus : Nyeheheh, bien sûr qu'il l'est ! Je ne saurais pas te donner l'âge exacte de papa mais il doit avoir la quarantaine, Sans environ 19 ans et moi presque 16. Par ailleurs Grillby a le même âge que Sans.

- On ne dirait pas.

Papyrus : Les squelettes ne sont pas frappés par les marques du temps...Mais c'est vrai que Sans est un cas particulier. Si tu me le permets, je vais préparer le repas, tu peux rester dîner, je doute que tu ai prévu de manger ailleurs.

Frisk le remercia et retourna dans le salon. Le père et l'aîné n'avaient pas changés de place et s'étaient endormis devant la télé encore allumée. Elle prit place devant le canapé pour regarder l'émission. C'était une suite de publicités pour nourriture qui avaient été vraisemblablement enregistrée. A peine une demi-heure plus tard, Papyrus appela à table, un plat de pâtes à la main. Le dîner s'est ainsi déroulé sans le moindre problèmes. Le repas était délicieux et Frisk apprit que Papyrus était le meilleur cuisiner de l'Underground avec une dénommée "Undyne". Une fois le repas terminé, nos trois squelettes ont offert un gîte permanent à Frisk qui ne put refuser. Elle insista tout de même pour dormir sur le canapé et non dans une chambre.

Une semaine s'est ainsi écoulée. Tout les jours, Sans et Gaster partait dans un laboratoire tandis que Papyrus s'entraînait au combat avec Undyne. Frisk passait donc ses journées chez Grillby à l'aider ou à visiter l'Underground avec lui pendant ses temps de pauses. Sa cousine qui s'appelait Fuku, était vraiment gentille et s'occupait du bar en leurs absences. Elle semblait avoir le même âge qu'elle aussi, une amitié se tissa entre les deux.

Cela faisait donc une semaine qu'elle fréquentait Grillby, Fuku et les squelettes. Une semaine depuis son arrivée. Elle sortait du bar en pensant à toutes ses rencontres. Elle se stoppa devant le bar et leva la tête. Aucune étoiles, pas de lune, juste un ciel bleu sombre...Sa mission. Si elle ne l'a pas accomplie dans quelques mois, l'Underground et la Surface périront ensemble. Les petites voix qui l'encourageait sont maintenant devenue plus pressantes sans révéler qui elles étaient ni ce qu'elles voulaient réellement.

Frisk baissa la tête machinalement. Pourquoi le sort du monde entier était entre ses mains ? Pourquoi elle ? Quelque chose attira son regard sur sa droite. Quelque chose venait de tomber à terre. Elle s'en approcha et se précipita subitement vers "la chose".

C'était un jeune garçon qui semblait souffrir la mort...

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Hey ! Désolé de l'attente ! 😅

Pour tout vous avouer j'avais pas trop la tête à ça, j'étais trop en mode vacances...

Enfin, ça ne fait rien je suis toujours aussi contente de continuer cette histoire !

Merci d'avoir lu ce chapitre et rendez-vous au prochain ! 🙂






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