Chapitre 2

Combien de temps s'était écoulé depuis sa perte de conscience ? Quelques minutes, quelques heures ou quelques jours ? Le temps est une chose insignifiante dans le monde des ténèbres aussi, lorsque la jeune fille ouvrit les yeux, elle ne se demanda pas combien de temps avait-elle "dormi" mais elle prit le temps de détailler la pièce dans laquelle elle se trouvait.

La couleur dominante de la pièce était un vert très doux. Elle était allongée dans un lit bien confortable, une couverture la recouvrant jusqu'au menton. Non loin de ce lit, une armoire se dressait à côté d'une petite commode. Une photo y était posé, mais étant trop loin, il était impossible de décrire l'image. Au pied de la commode, sa besace et ses bottes étaient soigneusement posées.

La jeune fille prit une grande respiration et tenta de se redresser. Étrangement, elle n'y parvint pas, étant comme cloué au lit. Elle se sentait extrêmement faible et épuisée. Ses blessures avait été soignées et comme par magie, il n'en restait aucune trace.

Doucement, la porte s'ouvrit, inondant la pièce d'une lumière paisible. La chèvre humanisé s'empressa de rentrer dans la chambre et ferma la porte à double tour. Une fois cela fait, il poussa un soupir de soulagement avant de remarquer que la jeune fille le fixait.

??? : Howdy, humaine.

Il s'approcha du lit et posa sa main sur le front de la blessée.

??? : Ta fièvre est tombée, tant mieux !

Il se retourna se dirigeant vers l'entrée de la chambre où était posé un sac en tissue. Il en sortit une part de tarte et la tendit à la jeune fille.

??? : Tiens, mange. Il faut reprendre des forces si tu veux rentrer chez toi un jour.

La jeune fille mordit dans la tarte est une saveur très douce enchanta ses papilles gustative.

- Du chocolat !

Le garçon parut étonné, peut-être parce qu'elle n'avait pas prononcé un mot depuis leur rencontre. En quelque minutes, la part de tarte fut savourée avec soin. La jeune fille passa son revers de main sur sa bouche avant de prendre la parole.

- Tu t'appelles comment ?

??? : Mon nom est Asriel, plus ou moins, prince de l'Underground...et toi ? Quel est ton nom ?

- Je m'appelle Frisk. Enchanté de te connaître, Asriel !

La dénommée Frisk, fit un magnifique sourire à Asriel, qui avait l'air agréablement surpris. Depuis son enfance, c'est la première fois que quelqu'un l'appellait par son prénom, sans qu'il ai besoin de le demander. Il n'aimait pas vraiment qu'on lui parle en ajoutant "Prince" devant "Asriel". Il se reprit rapidement remarquant que Frisk semblait soucieuse.

- Je dois peut-être te vouvoyer et t'appeler Prince Asriel...

Asriel : Non, non ! Ne t'inquiètes pas ! C'est parfait comme ça ! s'exclama t'il avec un grand sourire.

- Tant mieux !

Asriel : ...Je me demandais...pourquoi es-tu là...six humains ont perdus la vie ici, dans l'Underground, alors j'imagine que tout le monde fuit le Mont Ebott à la Surface.

- ...J'ai reçu une sorte de mission...

Le visage de Frisk prit subitement une expression de tristesse. Inquiet, Asriel s'excusa d'avoir posé cette question.

- Non, non, ne t'en veux pas. Ce n'est rien.

Asriel : S'il y a quoi que ce soit que tu veux me demander, je suis là.

- ...Je voulais savoir...qui est "elle". Tu en parlais avant que je ne m'évanouisse. Elle a l'air dangereuse, si tu veux m'en protéger.

Asriel : ..."Elle", c'est ma mère, Toriel. Il faut savoir que pour détruire le sortilège qui nous retient ici, on doit récolter sept âmes humaine. Mon père, a tué les trois premiers puis ma mère à découvert que mon père voulait s'en servir pour détruire le monde entier alors elle s'est installé ici et a tué les trois humains suivant. Et toi, tu as le malheur d'être le septième humain. Celui qui désignera le gagnant entre ma mère et mon père. Il va sans dire qu'ils vont se disputer ton âme et je ne veux pas d'un mort en plus...Le sol de l'Underground est déjà assez gorgé de sang...

- ...

Asriel : J'ai donc décidé de te protéger ainsi personne n'aura ton âme ! Du coup, je t'ai enfermé dans ma chambre, comme ça elle ne pouvait pas te voir. Enfin, quoi qu'il en soit, dès que tu seras guérie, je t'emmènerais à l'entrée de l'Underground, la vrai.

Pour toute réponse, Frisk sortit du lit, enfila ses bottes et attrapa sa besace.

- Je suis prête.

Asriel : Qu'est-ce que tu racontes, tu n'es pas totalement rétablie, c'est de la folie !

- Je sais que ma présence n'est pas désirable ici. Ta mère pourrait me découvrir et je ne veux pas t'occasionner des malheurs.

Asriel prit un air sérieux et prit Frisk par le poignet. Ils sortirent de la chambre. Dans la cuisine, une douce mélodie s'échappait, il était difficile de croire que la meurtrière était à deux pas. Ils descendirent des escaliers pour arriver à un sous-sol lugubre, puis devant une grande porte.

Asriel : C'est ici. Je vais t'ouvrir.

??? : Asriel ? Que fais-tu là ? Et pourquoi essaies-tu de faire fuir cette humaine ?

Asriel : Maman...

Toriel donc. Il s'agissait d'une chèvre humanisée (comme son fils) portant une longue robe jaune aux manches noires. Une couronne était posée délicatement sur son crâne Ses yeux étaient d'un jaune d'or. Elle était splendide mais cette beauté était cassée par la froideur de son regard.

Toriel : Asriel, je pourrais presque croire que tu essaies d'aider ton père. Je vais être gentille, je ne dirais rien si tu me donnes l'âme de cette humaine.

Asriel se mit à trembler. Cette humaine, il s'en était fait une amie, il voulait croire en cette amitié. Mais Frisk risquait de subir milles souffrances si ce n'était pas lui qui la tuait. Il se retourna vers Frisk et le combat débuta. Il lança quelques attaques, assez faible, que Frisk évitait sans mal. Elle n'avait pas peur. Elle croyait en lui. Ce comportement énervait Toriel qui prit la place de son fils.

Les attaques étaient effroyable et en quelques tour, Frisk était à terre. Toriel fit un sourire narquois et prépara sa dernière attaque. Frisk détourna le regard.

Toriel : C'est presque dommage. Tu es bien la seule qui est survécu plus d'un tour !

L'attaque était lancée. Elle approchait du but. Mais quelque chose stoppa l'attaque...ou plutôt quelqu'un. Asriel s'était interposé.

Toriel : Asriel ?!

Asriel : J'en ai assez Maman ! Tu crois avoir une raison valable pour tuer, mais tu es comme Papa! Tu sais quoi ? Si tu la tues, je...je ne suis plus ton fils !

La mère baissa les bras.

Toriel : Mais, Asriel...c'est pour sauver tous les monstres !

Asriel : C'est elle ou moi.

Toriel sursauta au ton glacial pris par Asriel. Une larme perla au coin de son œil droit.

Toriel : Je suis désolée...Je pensais bien faire. Humaine quelle est ton nom ?

- Frisk.

Toriel : J'espère que tu m'excuseras.

Elle se dirigea vers l'étage et disparut. Asriel ouvra la porte et aida Frisk à se relever.

Asriel : Tiens, une part de ma tarte au chocolat et  de quoi te soigner. Je ne peux pas t'accompagner, je préfère surveiller ma mère encore un peu. Mais tu n'as pas à t'en faire, où que tu sois, il y aura quelqu'un pour te protéger. On se reverra, sois en certaine.

- Je comprends. Merci Azzy.

En entendant ce surnom, Asriel rougit un peu et gêné, se gratta la tête.

Asriel : Hum, de rien, Frisk.

La jeune fille se retrouva dehors et fit un signe de la main à son ami. Tout était enneigé, c'était magnifique. Époustouflée, Frisk ne sentait plus le froid qui régnait. Mais une sensation désagréable vint tâcher ce magnifique tableau...elle se sentait observée.

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Alors qu'en pensez-vous ? Moi je suis plutôt fière de ma Toriel, même si elle n'est plus la "maman chèvre" que l'on connaît ;-;

En soit c'est Asriel qui l'a remplace avec ses tartes au chocolat ;)

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