Il était à peine quatre heures du matin lorsque une des fenêtres de l'orphelinat s'ouvrit en silence. C'était un long bâtiment peint en blanc qui donnait sur une cour à l'arrière.

L'orphelinat était un peu éloigné du village des Humains et proche d'une forêt qui grimpait sur le mont Ebott. Le lieu était charmant mais cela restait un orphelinat.

Une fenêtre s'ouvrait donc sans un bruit et laissa entrevoir une fine silhouette qui lançait une corde par la fenêtre. Il ne fallut pas longtemps pour la silhouette pour se décider à descendre. Elle se laissa glisser le long de la corde, les pieds contre la façade. Arrivée en bas, elle ne prit pas la peine d'arracher la corde et prit la fuite aussitôt. La lune qui était presque pleine cette nuit-là, nous permit de mettre un visage sur cet orphelin qui sans aucun doute, fuguait.

C'était une jeune fille d'environ 17 ans. Elle portait un long pull bleu avec deux rayures violettes qui lui arrivait jusqu'aux genoux avec des collants bleu marine. En plus de ses bottes brunes, elle avait une besace de cuir dont la sangle reposait sur son épaule droite.

Les traits de son visage étaient très fins et harmonieux. Ses yeux étaient d'un rouge bordeaux très doux et ses cheveux coupés en dégradé étaient bruns. Un fin diadème doré ornait sa tête et était agrémenté d'un jolie ruban rouge à l'arrière du crâne. C'était une bien jolie fille.

Elle prit un sentier qui traversait la forêt et cheminait sur le Mont Ebott pour arriver à une grotte spacieuse après une bonne heure de marche. Pour s'armer face à l'obscurité de la grotte, la jeune fille sortit de sa besace une lampe de poche. Elle promena le faisceau un peu partout contre les parois rocheuse avant de s'aventurer à l'intérieur.

Le sol était jonchés d'épaisses lianes que la jeune fille évitait en les enjambant. Ses pas la menèrent tout droit à un trou béant dont on ne voyait pas le fond. Comprenant que même sa lampe poche était inutile, la jeune fille la rangea dans son sac.

Tout le monde se serait dit face à un trou pareil : "Reculons, c'est dangereux !" mais cette jeune fille n'était pas tout le monde et contre toutes attentes, elle sauta.

De l'obscurité. Voilà tout ce qu'elle vit de sa chute. Le noir complet. Puis un choc qui la fit perdre conscience. Et des voix. Toutes différentes.

??? : Allez, sois brave ! Tu vas réussir !

??? : Tu es si gentille de tous nous aider !

??? : Tu vas rétablir la justice !

??? : Tu dois être patiente, tout vient à point à qui sait attendre !

??? : Persévère dans les malheurs !

??? : Sois juste toi-même...

Puis toutes les voix s'écrièrent : Reste déterminée !

Ces deux mots, pourtant anodins, sortirent la jeune fille de la nuit noire dans laquelle elle était plongée. Elle respira un grand coup qui eut pour effet de réveiller la douleur de ses blessures dues à la chute. Elle se redressa difficilement. Son visage et ses mains étaient recouverte de sang. De son sang.

Elle remarqua un lit de fleurs dorées qui lui avait probablement sauvé la vie. Elle comprit aussi que le trou béant donnait sur une sorte de caverne  qui présentait une sortie face à elle, encadrée de colonnes dorées dévorées par du lierre. La jeune fille fit quelques pas en direction de la sortie et entra dans la pièce suivante, toujours faiblement éclairée.

De la salle qui se trouvait en face, la jeune fille vit une chèvre humanisé accourir vers elle. Il avait de grandes cornes et un trait noir sur chaque joue. Son pull vert était orné de deux bandes jaunes et recouverte d'une longue tunique noire qui ne laissait voir que les manches du pull et des bottes brunes. Cette tunique était serrée à la taille par une ceinture verte à motifs jaune. Une sorte de couronne de laurier ornait sa tête ainsi qu'un médaillon doré en forme de cœur qui pendait à son cou. Oui, il. Il était sans aucun doute un jeune garçon.

??? : Humaine, tu es en piteux état ! Je...Je sais où te soigner, as-tu assez de force pour me suivre ? Je t'en prie, ta vie est en jeu ! Si elle te voit, elle te tuera !

La jeune fille le regardait sans pouvoir dire un mot. Ses nombreuses blessures lui causait mille maux et voilà qu'à présent, sa vision était flou. Sa respiration déjà difficile empira et le sol se déroba à ses pieds. Elle ne put que sentir le choc du sol contre son corps et entendre deux phrases, une promesse, avant de sombrer dans l'obscurité.

??? : Je saurais te protéger d'elle. Je t'en fais la promesse.

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Voili, voilou :3

Voilà donc le début de Potencytale. Qu'en pensez vous ?

Perso, je sens que ce sera mon UA préféré dans ce que j'ai créé. (Beaucoup ne sont pas sur wattpad ;) )

Bon, pour la longueur du chapitre, cela dépendra, mais je ferais au mieux ;)

Bon je vous laisse, à bientôt ! <3