Malade

Le lendemain.

PDV Dust










































































Ouais,j'ai rien dire...

































Vous pouvez y aller.
































Sérieusement...?




























Y'a rien à voir.



































....vous êtes....énervant..





































Ok c'est bon j'abandonne...










Pour être franc,je suis crevé,mes orbites me lâchent,mon corps aussi.
J'ai faim,mon estomac inexistant me crie famine.Je me suis levé en retard,donc j'ai raté le petit déj pour venir bosser au resto ainsi faire de la bouffe que je peux même pas bouffer.

(La PIRE des tortures T^T.)

En plus de ça,je crève de chaud,à cause,des friteuses et des réchauds.
Mon âme me fait souffrir comme pas possible,me serre et me donne envie de vomir.J'aurais jamais dû me téléporté hier.Ça a affaibli ma magie déjà faible à la base,mais en même temps c'était pour une bonne cause!Ce gamin,il...il a...il...

Horror...sérieux?Ses parents ne pouvaient pas être plus inventifs que ça?

Pourquoi je pense à lui moi!Parce que je culpabilise?Pffft...Laisse moi rire,j'ai commis des choses pires que l'abandon,j'ai tué,torturé,séquestré,démembré,e.t.c. .Alors,se n'est pas un petit vaut-rien qui va me faire pleurer sur son sort.

Bref,voilà,maintenant,présentement,actuellement,je suis dans le bureau de mon boss,Nightmare,un squelette ressemblant à une pieuvre de couleur noir.
Je sais,je sais,s'est difficile à imaginer,mais croyez-moi.

Il a un de ces sales caractères,il est égoïste possessif ainsi que négatif antisociable,mais il tient à ses employés,sans pour autant le démontrer,comme une famille,surtout Killer,puisque c'est son mari.
Ouais,mon patron est gay.Et alors?Je le suis aussi,ainsi que tout le monde dans ce foutu restaurant,alors on s'en moque.

Re-bref,j'entends un couinement de porte suivit de bruit de pas.Je regarde mon boss s'assoir devant moi,posant ses coudes sur la surface de son bureau,les phalanges entrecroisées,me fixant de sa seul orbite,que je soutient,malgré la fatigue qui me gagne.J'ai l'impression d'étouffer à l'intérieur de moi-même,de me noyer.

-Tu me déçois...vraiment Dust.Je pensais que tu avais compris que je ne voulais pas d'incapable comme travailleur.

Je baissa le crâne,impuissant et épuisé.

-J-je suis désolé...

-Je en veux pas de ta pitié,je te l'avait dit que si tu étais dans l'impossibilité de venir de justement ne pas venir et de me prévenir.

-J-je n'ai pas de t-télephone Boss.

-C'est la deuxième fois Dust.

Je me tue,me repliant sur moi-même,tandis que mon patron soupira,déposa ses bras sur le bureau.

-Écoute,je connais tes conditions de vie,je t'ai proposé de l'aide,mais tu as refusé,je peux rien faire d'autre que de te renvoyer si tu n'es pas en condition d'être à mes attentes.

-E-et d'avoir ma mort sur la conscience?

-Tu ne saurais pas la seul.

La première fois que j'avais été malade,au travail,à cause de ma malnutrition et le manque de sommeil,j'avais dû expliquer ma situation à Nightmare.C'est par la suite qu'il m'avait proposé d'aller dans un refuge pour enfants abandonnés,appartenant à son frère jumeau,Dream,et j'avais refusé.

-J-j'ai pas besoin d'aide.

-Es-ce que tu sais que tu rate un occasion en or d'être sauvé de ta misérable vie?Un chance de vivre à nouveau normal.

Je releva le tête difficilement,l'air rancunier.J'ai pas besoin d'aide,l'aide c'est pour les lâches et j'en suis pas un.Je m'appuya sur ma surface du bureau pour me lever et me diriger vers la sortie,sous les menaces de mon patron,qui,sa voix devenait de plus en plus lointaine.Je commence à voir double,ma tête me fait mal.Tout mes dernières forces sont aspirées par le néant,le monde tourne autour de moi et me donne la nausée.Je me sens chuter et heurter le plancher.






Mes orbites se ferment et me plonge dans le noir.
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PDV omniscient .

Après que Dust se soit évanoui dans le bureau de son chef,se dernier l'avait porté jusqu'au refuge,malgré les désapprobations du poussiéreux face à la demeure.

Il l'avait laissé devant le porche d'entrée avant de retourner chez lui,accueilli par la chaleur des étreintes de son mari.

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