Chapitre 18

Je me suis réveillée de bonne humeur ce matin, bien que ma famille soit présente depuis quelques jours, chez moi.

Il est tôt, du moins plus qu'à l'heure habituelle où je sors mon chien, durant un jour de repos.

Il est donc dix heures et des poussières lorsque ma mère me tire du lit pour aller faire une balade, sous un soleil radieux.

Quel bon matin il est quand je croise le débile de l'autre jour, Rambo, avec un chien.

- Tiens donc, c'est nouveau ça ? je me demande, à moi-même. Il a peur Fès représailles celui-là.

Ce type me fait bien rire, quand il me voit il baisse la tête alors que l'autre jour avec ses copains, il faisait le caïd.

Navrant...

Oh ! Bah quelle surprise je vois arriver au loin, sur la route. C'est le petit Peter qui rentre déjà du travail ? N'est-ce pas formidable ! Rien que de le voir juste pour me rincer l'œil va égayer ma journée.

Si ma mère m'entendait, elle serait outré ! C'est l'avantage d'avoir une pensée.

Son camion passe devant moi et il tourne la tête vers moi, jusqu'à ce qu'il ne me voit plus. Je ne me cache pas, je fais de même, même si ma mère a filé son chemin.

Ce n'est pas tous les jours que je peux avoir pareil occasion d'observer un si beau spécimen.

Avant lui, il n'y avait que des personnes âgées dans l'immeuble. Autant dire qu'il apporte un ventre de fraicheur. Et un gros !

- Merde !

Je viens de me souvenir que je suis censée sortir mon chien, or il est en train de faire pipi carrément sur le parking ! Quelle honte, il faut que je file au plus vite avant que le voisin ne me voit...

Cette satané balade de grand-mère a duré au moins un bon quart d'heure, je n'en pouvais plus !

Finalement, on est sur le chemin du retour quand on passe devant chez Peter.

Comme à mon habitude, à l'approche de son balcon je me remets les cheveux en place, ajuste mon haut, fait taire mon chien qui jappe et arbore mon plus beau sourire.

J'en fais peut-être des caisses, mais je veux le narguer de là où il regarde. Parce que je suis certaine qu'il est derrière une des ses fenêtres de chambres, à épier.

Ou alors c'est ma conscience qui me donne de faux espoirs. Ce qui est plus probable...

Quand enfin je passe le cap de son balcon, rien ne se passe. Je me sens tellement débile à ce moment-là.

Je passe pour qui, au fait ?

Ô miracle ! Je suis sur le point de rentrer par la cave, ou la porte se trouve sous son balcon, lorsque celui-ci ouvre sa grande baie vitré.

Oh My God ! Est-ce un signe ?

Je suis trop contente !

- Qu'est-ce qu'il y a ? me questionne ma petite soeur.

- Rien du tout !

- Pourquoi tu rigoles toute seule ?

- N'importe quoi, je ne rigole pas je souris à mon chien.

Mon sourire niait et puéril a attiré l'attention de ma soeur, heureusement qu'elle est petite. Il ne manquerait plus qu'elle en rajoute.

Je me sens déjà assez honteuse d'avoir ce genre de comportement, pour un mec en couple en plus.

Enfin bref, il aurait au moins pu faire les choses jusqu'au bout et passer sa tête en dehors de chez lui. Cela aurait été une belle preuve d'amou...itié.

D'amitié. Pas d'amour.

Quelle cruche !

***

La journée shopping prévu avec ma maman, a été riche en trouvailles. En gros, j'ai refait je plein de chaussures. Même si j'en ai déjà une bonne palanquée.

Je suis en train de me battre avec mes chaussures, à moitiés dans le coffre et dans mes bras, pour ne pas les faire tomber, lorsqu'un débile mental tourne comme un malade sur le parking.

Mais je retire instantanément mes propos !

Le beau et satané voisin is back ! Quelle coïncidence, il arrive en même temps que moi. Enfin, de nous plutôt. J'avais oublié une seconde que j'avais ma famille autour de moi.

Je réussis enfin à prendre toutes mes chaussures et à m'engager dans le hall, sans prêter cas de Shiloh.

Au tout dernier moment, j'entends le cliquetis de ses portières. Il a donc fermé sa camionnette.

J'hésite entre attendre en lui tenant la porte, ou continuer mon chemin. Ma mère va sans doute se demander où je suis et surtout « Q'est-ce qui te prends de tenir la porte à l'idiot qui t'as gonflé avec ses travaux ? »

Ce serait ses mots, j'en suis sûre.

J'opte donc pour la deuxième solutions, mais c'est plus fort que moi je m'arrête au beau milieu de l'escalier faisant face à la porte d'entrée qui est sur le point de se refermer.

Quel bon timing as-tu là, Charlène !

Il arrive a attraper in-extremis la porte et entre.

Alors, avant je me retrouvais face au sosie de Shiloh Fernández. Aujourd'hui, je suis face au sosie d'Albert Einstein. À croire qu'il a mit ses doigts dans une prise électrique !

- Bonjour, ma lance-t-il, un demi sourire aux coins de ses lèvres.

- Bonjour, je réponds, timidement.

Pourquoi je me suis sentie si gênée ?

Ce petit jeu devient trop dangereux, je pense que je commence réellement à me brûler les ailes.

***

Nouveau chapitre ! Ça faisait longtemps, mais je n'avais plus trop d'inspiration.

Dites merci à mon voisin que j'ai pas mal croisé aujourd'hui ;)

Je reviendrais sur ce chapitre pour corriger les fautes, car je tiens vraiment à le poster maintenant ^^

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