8.
HELLOOOOOOOOOOOOO MES LOVES ! ❤️❤️❤️❤️
PS : VENDEZ-MOI DU RÊVE ET AIMEZ ET COMMENTEZ ! Surtout que c'est chaud làààà ! Montrez-moi votre retour hein 😌. J'espère que vous allez kiffer la vibes comme never hein !
PSS : Et à écouter avec "ANGELS" de KHALID, s'il vous plait ! Artiste de dingue, voix de dingue ! Bref, je l'aime.
Pleins de love ! ❤️❤️❤️
JFL.
***
Edna Fall
Bourdonnement à l'oreille gauche.
Douleur au coeur.
Chaos dans ma tête.
On me choque, parce que je suis en arrêt cardiaque.
Je me sens partir, mais en même temps, je suis là.
C'est étrange comme sensation de ne pas trouver son chemin.
Je tourne en rond. Je ne vois rien. J'halète parce que mon instinct de survie est encore là.
Je cours, je tombe, je me relève.
Et enfin, j'entends enfin plusieurs voix.
Mon corps réagit. Mais je ne vois toujours rien. Tout est noir autour de moi. Il fait froid.
Et j'ai peur. Car, je sens qu'on s'approche de moi.
Mon coeur s'emballe mais je ne bouge pas. En fait, je n'arrive pas à bouger. Je suis tétanisée.
Je veux quitter cette torpeur mais je n'y arrive pas. Ma respiration s'accélère davantage et j'ai l'impression que je suffoque. J'approche mes mains à mon cou, comme pour m'aider à respirer lorsque ...
— Tu sais, Edna, si tu me laissais faire, on n'en serait pas là.
À la suite de cette intervention, je parviens à faire disparaitre cette sensation d'étouffement. Ma respiration se régularise et je vois enfin.
La lumière m'aveugle que mes yeux sont humides. Je finis par constater que je suis dans une pièce blanche.
Dans ce carré blanc que je connais très bien, pour y avoir été avec Billie.
Et je me vois.
Ce tien devant moi, cette même personne, ce moi, plus dangereux, qui serait prête à tous pour réussir. Son sourire est carnassier et ses yeux sont noirs comme le néant.
Telle une prédatrice, elle tourne autour de moi. Sa présence me gêne, mais dans le même temps, me réconforte. Je me sens moins faible avec elle.
— Tu sais qui a tué tous ces gens.
Elle affirme cela. Elle a l'air en colère, à bout ...
— Non, répondis-je d'une voix blanche.
Et c'était vrai, je n'en savais rien. Comment pouvais-je savoir ? Je ne pouvais pas deviner que mon mariage serait un bain de sang.
— Tu mens, m'hurle-t-elle dessus.
Je sursaute et me bouche les oreilles.
Pourtant son cri résonne et remue une douleur en moi. Aussitôt, l'envie de pleurer me vient. Je revois tous ces corps, au sol, le jour de mon mariage. Le jour où je devais être la plus heureuse ...
Je revois ces voyages entre l'horreur de la salle et l'horreur du sacrifice.
— On aurait pu les sauver Ed ! C'est de notre faute, persiste-t-elle. C'est de notre faute !
Je secoue la tête, ne voulant pas y croire. D'autres voix me parviennent avant de disparaitre aussitôt. Je regarde autour de moi, en quête d'une sortie mais rien.
Je suis toujours dans ce carré avec mon moi maléfique.
— Tu es inconsciente, mais tu vois et tu ressens tout. Il te suffit d'enfin assumer ton côté obscur, ta première nature et tu te réveilleras. On va se casser d'ici et on va faire la peau à ces types qui ont tué ton père, la femme de ton frère, Russell McCarthy et Daniel Levy et tous les autres. Ouvre tes yeux putain, porte ton courage, embarque avec toi Billie et allons régler ça une bonne fois pour toute ! dit-elle durement.
Je la regarde, les yeux baignés de larmes. Je réalise ses mots. Ils sont morts ...
— Je ne veux pas tuer ...
— Ils sont morts, répète-t-elle tranchante. Ils sont morts, Edna ! Ils.Sont.Morts.
Ses paroles me tuent littéralement. Je n'ai pas envie de me réveiller. Je n'ai pas envie d'affronter tout ça.
— Arrête de faire la faiblarde là ! On est fortes à deux et encore plus à quatre ! Il faut que Billie et toi, vous nous laissiez prendre le contrôle. Vous n'avez même pas consciences de tout le potentiel que vous avez ...
— On va ...
— Oui, vous allez tuer des gens, mais vous ne serez pas les premières et ni les dernières !
Je tremble. J'entends qu'on me choque encore une fois et je le ressens sur ma poitrine.
J'entends une personne dire que ma dose de sédatif a été trop forte et que je risque de ne pas me réveiller, alors que je ferme les yeux. Une seule et unique larme coule le long de ma joue.
Alors, lorsque mon moi me touche, je suis comme électrisée que j'en écarquille les yeux.
Elle me tient fermement et crache :
— Laisse-moi prendre le contrôle et fais semblant que tout va bien. Je me charge du reste. Tu m'entends ?
Je la fixe et puis, je ferme les yeux.
***
— Elle revient à nous ! Elle revient à nous !
Je n'ouvre pas les yeux pour autant. Mon coeur bat fort, ma poitrine me brûle et ma respiration est saccadée. En même temps, je me sens puissante. Tellement puissante. Je sens une énergie se développer en moi.
« Laisse-moi faire Edna et regarde et apprend .... »
Mon moi intérieure prend le contrôle et mes yeux s'ouvrent subitement. Ma respiration est régulée et sans m'y attendre, ma main attrape l'homme qui se trouve à ma gauche, puis je le maitrise et lui flanque un coup de poing qui l'assomme, ensuite, je m'occupe de l'homme à ma droite.
Il s'apprêtait à m'administrer une autre dose de sédatif mais je l'évite, prends un plateau et l'assomme avec. Il tombe raide.
« Tu vois, je te l'avais dit ... »
Je regarde autour de moi et je vois que Billie est inconsciente sur la table.
« Cherche de l'adrénaline et tu lui injecteras près de son coeur ... »
Machinalement, je me lève et fais ce qu'elle me dit. Je farfouille comme une tarée les tiroirs et trouve enfin une seringue avec des doses d'adrénalines. J'en prends une, puis avec la seringue, je prends le liquide, puis je m'approche de Billie.
Au moment où je m'apprête à injecter la dose, mes mains tremblent et ma vision se brouille.
« C'est pas le moment de sombrer Ed ! Laisse-moi faire ... »
Elle reprend davantage le contrôle et je ne tremble plus.
Mon moi intérieur injecte la dose et une seconde plus tard, Billie ouvre les yeux et aspire une énorme goulée d'air avant de se mettre à tousser.
— Billie, on doit se tirer d'ici, dis-je en l'aidant à descendre du brancard.
Elle me regarde pour la première fois depuis que nous sommes ici et elle est déboussolée.
— Tes yeux sont ...
— Je sais...
« Dis-lui de laisser son Alpha prendre le contrôle comme je l'ai fait avec toi ... »
— Elle refusera, répondé-je.
Billie s'écarte de moi, chancelante et craintive.
— À qui tu parles Edna ?
« Nous n'avons le temps. Nous devons chercher des armes et nous tirer d'ici Ed ! Magne-toi ! »
— Il faut que tu deviennes comme moi. Je parle à mon moi intérieur. Ça s'appelle l'Alpha.
Billie me fixe et j'ai l'impression que ça dure une éternité. Et lorsqu'elle éclate de rire, je suis juste décontenancée.
— Tu crois que nous sommes des loups-garous ? T'es sérieuse là ? Redeviens-toi, Edna ! Je ne veux pas laisser cette ... entité prendre le dessus sur ce que je suis ...
Mes poils s'hérissent et je regarde par-dessus mon épaule, en direction de la porte.
Je ne sais pas si mes sens sont décuplés à cet instant, mais j'ai l'impression d'entendre des pas provenant de l'extérieur de cette pièce.
« Et c'est ce qui se passe ! S'ils nous attrapent Edna, on ne pourra sauver personne ! On doit se tirer d'ici. Le temps presse ! »
Je regarde Billie qui semble avoir développé les mêmes compétences à cet instant. Mais ses yeux sont encore verts.
« AGIS EDNA ! »
Je m'avance donc vers elle et lui assène un coup de poing qui l'envoie sur le brancard qui tombe et elle tombe avec. Je la ramasse par la même robe médicale que je porte, comme si j'avais des supers-pouvoirs, pour la plaquer contre le mur.
— Laisse ton Alpha prendre le pouvoir.
— Tu es malade ! crache-t-elle.
— Ferme-là et fais-le ! lui ordonné-je.
— Ta voix intérieure prend le dessus Ed ...
— FAIS-LE ! hurlé-je.
Ses yeux s'écarquillent de surprise et de colère. Elle tente de me repousser, mais je la tiens fermement.
— C'est une question de vie ou de mort.
Elle me lorgne puis ferme les yeux. Quelques secondes plus tard, elle ouvre les yeux et ils sont tout aussi noirs que les miens.
Je la lâche donc et attends la suite.
— Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? me questionne-t-elle.
« Préparez-vous à riposter. Demande à Billie de s'approcher de la porte. Avec son pouvoir, elle peut visualiser le nombre de personnes qui arrivent ».
Je regarde donc dans sa direction et sans le dire, elle s'approche de la porte et le fait.
— Ils sont trois, dit-elle.
— OK. On va pouvoir les maitriser. Ils avaient des armes ?
— Oui.
— Viens derrière moi. On va éteindre la lumière et dès qu'ils rentrent dans la pièce, on ...
— Les met hors d'état de nuire, termine-t-elle ma phrase.
Elle ose me faire un clin d'oeil, mais je doute que ça soit réellement elle.
Néanmoins, j'éteins la lumière et nous patientons.
Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre et trois hommes entrent les armes tendus à la recherche de l'interrupteur.
« C'est parti Billie ! ».
Je saute sur le premier gars et le désarme. Puis, mon Alpha intérieur et moi, nous nous chargeons de ce type que nous maitrisons rapidement.
Billie de son côté en fait de même et le troisième qui a l'air en état de choc, s'apprête à s'enfuir, mais je l'attrape et le désarme à son tour.
— S'il vous plait, ne me tuez pas. Je suis innocent. Je suis juste bénévole pour la cause.
Billie assomme enfin le mec et lui prend son arme.
— On va pas te tuer, mais tu vas nous montrer la sortie, c'est clair ?! lui dis-je essoufflée et au creux de l'oreille.
Il hoche la tête et Billie ramasse l'autre arme.
— On y va.
Je tiens donc avec fermeté le mec qui nous emmène dans des couloirs que j'ai l'impression de connaitre.
Ils ressemblent à ceux que Jessica Shawn nous avait montré.
— J'ai l'impression de reconnaître les lieux Ed, me confie Billie.
— Moi aussi. Où sommes-nous ? demandé-je à notre prisonnier.
— Je ne peux pas vous le dire, dit-il le souffle court.
Je resserre ma prise et mon arme sur sa tempe.
— Tu ferais mieux de nous le dire, sinon je te bute !
Billie me regarde et se demande si je suis sérieuse.
« Ça serait parfait Edna ... Tu seras à 100% de tes capacités. »
Non, je refuse de tuer.
« Je pourrai le faire à ta place ... »
— Edna !
Je reviens à moi et ma compagne de fortune comprend que j'avais un échange avec mon Alpha.
— Nous sommes au musée aérospatial, n'est-ce pas ?
Le mec ne répond rien. Et je sais que ce n'est pas moi, car je fais une prise et il se retrouve plaqué contre le mur, l'arme contre son cœur.
Il lève les mains en signe de reddition.
Malgré la pénombre, je constate qu'il est jeune. Il doit avoir à peine une vingtaine d'année. Il avait peut-être l'âge d'Hanna.
Ma sœur ...
— Ne me tuez pas, s'il vous plaît.
J'appuie sur la gâchette sans le vouloir.
— Arrête! hurlé-je en réfrénant la puissance de mon Alpha.
« C'est simple Edna ! Tu appuies et il meurt ! Tu deviens 100 %, imbattable ».
— Répond vite parce que je risque de tirer ! avertis-je le gamin.
J'éloigne l'arme de sa poitrine et me débats tandis que mon moi intérieure me pousse à achever ce gosse.
J'ai atrocement mal à l'implant et j'ai la tête qui tourne.
Au moment où je veux lâcher l'arme, le garçon se met à courir, mais mon Alpha a le réflexe d'attraper l'arme dans sa chute et me contrôle puis tire sur le gamin. Il pousse un hurlement en même temps que Billie et il tombe à genoux, la cuisse en sang.
« Il a eu de la chance ... »
Je suis sous le choc du tir et par les gémissements du garçon. Billie me dépasse avec un regard choqué et s'approche de lui.
« Arrête de faire la chochotte et réglons cette histoire une bonne fois pour toute... »
Je suis comme compressée dans mon propre corps et je m'approche de Billie et du garçon qui est en nage et en pleurs.
Une nouvelle fois, sans que je ne le veuille, mon arme se dresse vers lui.
— Alors, où sommes-nous ?
Ma voix ressort plus grave. Je sais que c'est mon Alpha. Elle a davantage de pouvoirs sur moi et ça me fait peur.
— Edna, reviens à toi !
— À 3, je tire. 1...2...
— Oui. Oui nous sommes bien au musée aérospatial. Ne me tuez pas, s'il vous plaît. Pitié.
« Voilà, quand il veut ... »
J'abaisse mon arme et encore malgré moi, je pousse légèrement Billie et demande au gamin de prendre appuie sur moi. Je donne mon arme à Billie qui m'observe comme si je venais d'une autre planète. Ses yeux à elle sont beaucoup moins noirs opaques que les miens.
Mais mon moi intérieur ne s'y attarde pas et soulève le garçon qui est choqué à présent.
— Tu vois, Billie. Si vous nous laissez prendre le contrôle, vous pouvez faire des choses incroyables.
Ma voix est toujours aussi grave et elle comprend que ce n'est pas moi.
Je ne sais pas par quelle force nous atteignons notre but, mais au bout de cinq minutes dans ce labyrinthe, le gamin nous dit que c'est ici que nous rencontrions l'équipe et qu'ils étaient en réunion de crise.
— Le moment est venu de découvrir qui sont ces membres du programme, dis-je.
***
Un peu plus tôt à Bellevue Hospital Center
À l'hôpital de Bellevue Hospital Center, c'était la panique totale.
Au service de traumatologie, il y avait de plus en plus de victimes qui arrivaient...
Les internes et les titulaires apprirent par la police et par les secours, qu'il y avait eu une fusillade lors d'un mariage. Les médecins prirent rapidement en charge les grands blessés. Et il y en avait beaucoup à ce mariage.
— Nom du patient ? demande un titulaire.
— Idriss Fall, 55 ans. Aucun antécédents. Rythme cardiaque à ...
Dans la pièce d'à côté, c'était une autre victime ...
— Fatima Fall, 27 ans. Déjà maman d'un petit garçon qui s'appelle Jamal et qui n'a rien. Son mari est là aussi. Zack Fall. Il est dans le couloir et en état de choc. On l'a mis sous sédatif pour le calmer ...
— Ce n'est pas lui le plus important, coupa le médecin en prenant le rythme cardiaque de la patiente. Venez au fait, Robert !
— Elle est enceinte, mais ... mais je pense qu'elle a perdu le bébé. Les secours ont dit qu'ils n'avaient pas réussi à avoir le second rythme cardiaque ...
— Hé merde ! On la perd ! Préparez le chariot de réa' ! Putain magnez-vous !
Dans l'autre pièce, le bipe strident de la machine signalait qu'on avait perdu la victime...
— Arrêtez la massage Nielson. Ça ne sert à rien !
L'interne n'arrivait pas à s'arrêter. Il avait vu le désespoir dans le regard de cette. Il voulait sauver son époux.
— Arrêtez, lui dit doucement sa chef. C'est fini. Prononcez le décès.
L'interne était tremblant, il était choqué. C'était son premier jour et il ne l'oublierais jamais.
— Heure du décès : 23 h 12.
Sa voix n'avait aucune intonation, aucune émotion.
Et dans l'autre pièce ce n'était pas mieux...
Il avait essayé de réanimer la victime, mais le bipe signalait depuis plusieurs secondes qu'il n'y avait aucune possibilité. Et derrière la porte, il entendit le cri déchirant d'une femme. Tous les médecins se tournèrent vers la porte, dégoûtés, mais c'était le métier : ils étaient très proches de la mort.
— Heure du décès : 23 h 14.
— Non ! Pas toi Russell ! Naaaaaaan ! Noooon ...
Oui, c'était définitivement le chaos dans cet hôpital.
***
Dans le hangar, les corps des trois femmes étaient recouverts d'un drap blanc qui devint rapidement rouge.
Le chef suprême en question s'essuya la figure et regarda son travail avec un sourire vainqueur.
Voilà, il ne restait plus qu'Edna et Billie et le sacrifice serait totalement achevé.
Et il attendait l'appel qui lui dirait que ça serait le cas.
D'ailleurs, il reçut le coup de fil tant attendu.
— Alors ?
— Elles sont inconscientes ...
— Tu veux dire mortes, j'espère ? ricane-t-il nerveusement.
La voix en question ne dit rien.
— Brittany ...
— Je crois que ... nous avons sous-estimé le capacité, mais elles sont inconscientes. Ils vont les ramener ici.
Il écarta le téléphone de son oreille et jura en colère.
Tout devait être fini ce soir.
Elles auraient dû mourir avec leurs proches. Il avait fait exprès d'utiliser autant énergie noire pour les tuer à distance.
Il réfléchit et rapporte le téléphone à son oreille.
— Brittany ?
— Oui, Maitre ?
— Tu vas devoir finir le boulot ma chérie.
— Mais ...
— Actuellement, tu es celle qui est le plus proche d'elles. Je te laisse, 24 heures.
Il raccrocha et jeta le téléphone contre le sol avant de l'écraser, fulminant.
Il ne comprenait pas comment c'était possible. Il avait tout calculé. Ce foutu mariage de merde devait être un carnage. Il avait tout évalué.
— Maitre ? Nous avons nettoyé toutes les évidences, nous pouvons nous en aller, lui dit l'un de ses hommes.
Il tourna sa tête vers les trois femmes et regarda leur travail avec une certaine satisfaction.
Et, il se disait qu'il devrait peut-être s'occuper d'Edna et de Billie lui-même, quitte à mettre sa couverture en danger.
Mais comme elles étaient le danger et qu'elles ne tarderaient pas à le démasquer, il devait agir et vite.
Pour l'instant, les 24 heures qu'il avait confié à Brittany lui laissait une certaine marge pour se couvrir davantage.
— Partons.
***
Billie Fernandez
Edna ouvre la porte, l'arme tendue et je la suis.
À notre grande surprise, le bureau était vide. Il n'y avait personne.
Elle descend les marches et j'en fais de même en veillant à ne pas trébucher. Puis, elle bifurque à gauche et nous débouchons sur une énorme vitre où le miroir est sans teint.
— Mais qu'est-ce que ce ...
Sans réfléchir, elle appuie sur un bouton et nous voyons la réalité des choses.
Ils sont là. Nous découvrons enfin ceux qui sont responsables de notre situation.
Et je suis totalement sans voix.
Nous sommes littéralement choquées. Et même le mot est faible.
Car, nous les connaissons.
Et j'ai envie de vomir.
— C'est pas vrai, lâche échapper Edna.
« Et si ! Regarde et constate, Billie. Ce sont les personnes les plus proches qui nous font du mal ... » balance mon moi intérieur avec un petit ricanement.
J'ai les larmes aux yeux, je sens mon sang bouillonner et la colère me gagnait.
« À nous quatre, on pourrait leur faire payer tout ça ! Ils ne nous méritent pas Billie ! ... »
Mon Alpha a envie de prendre totalement le dessus et je ne l'empêche pas.
Je suis révoltée. Je suis écoeurée par l'espèce humaine. Par eux.
Je lève donc mon bras et tire sur le miroir plusieurs fois, tout en sachant qu'il ne se brisera pas ce qui fait que les personnes se tournent vers nous.
Et nous remarque enfin.
À présent, c'est eux qui sont choqués.
Tiens, ils ne s'attendaient pas à ce qu'on s'en sorte ...
« Certainement. Mais, nous allons leur montrer notre puissance ... ».
— Arrête Billie, me dit Edna.
Elle me dit ça, mais je n'y sens aucune volonté. Elle est aussi dégoutée que moi. Comment ne pas l'être face à des personnes en qui tu avais confiance.
— Je vais tous les tuer, Edna ! hurlé-je.
Je m'approche donc de la porte, l'ouvre à la volée et face à eux, mes bras tendus, l'arme dans ma main.
J'appuie sur la gâchette. J'ai envie de les voir souffrir. J'ai envie qu'ils regrettent. J'ai envie de leur faire payer tout ça.
« Tire Bille ! Vengeons-nous ! À cause d'eux, le mariage d'Edna a été sacré carnage. Il y a eu pleins de morts. Rappelle-toi, tous ces corps. Celui de ton père ...»
Ma poitrine se soulève et mes narines sont dilatées. Il me suffit d'une pression et tout bascule.
— Billie, baisse ...
— FERME TA GUEULE !
La personne s'arrête, les mains en signe de reddition.
Personne n'ose nous affronter, ils ont merdés, ils nous ont utilisés...
« Tues-les qu'on en finisse Billie ! ... »
Je tremble. Je tremble de partout.
Mon Alpha parle tellement fort que je suis au bord de la folie. Des gros perles de sueurs couvrent mon front tellement que la pression est forte.
Je laisse échapper un cri de rage qui les fait tous sursauter comme des mauviettes.
Je pensais que ça allait me faire du bien, mais rien y fait.
J'appuie davantage sur la gâchette. Surtout dans sa direction.
Pourquoi lui ?
Pourquoi elle ?
Pourquoi eux ?
Pourquoi ?
***
« Le problème du pourquoi, c'est qu'il n'a pas tout le temps de réponse. Ou du moins, sa réponse n'est pas forcément bonne à entendre car elle est en générale, décevante. Surtout lorsque la situation est chaotique et qu'on pense que tout ira mieux après, alors que ce n'est que le début de la fin ». JFL
***
I'M A NICE PERSON ! 😎
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