Deuxième update de la journée, ceci est la dernière partie de l'histoire, j'espère que vous avez apprécié la lecture ^^

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Ryck et moi avons passé notre vie ensembles, sur les routes du monde à toujours découvrir de nouveaux horizons, nous avions des contacts partout dans le monde et si nous avons du mal à quitter les gens que l'on aime, c'est pour mieux les retrouver l'année suivante. Nous étions réellement heureux, et pas de ce bonheur factice qu'on voit partout, non d'un bonheur qui emplis l'âme, le cœur et le corps... un bonheur auquel il n'y a jamais de trop plein. Je me rend compte de la chance que nous avons eu d'avoir cette vie. Nous avons grandis, vécu et vieillis ensembles. C'est ce dont rêve un nombre incommensurable de personnes et un très certain nombre ne l'atteignent pourtant jamais.
Ce cycle éternel que l'on entreprenait chaque année nous comblait de bonheurs car oui, il n'y a que de la joie à découvrir les visages émerveillés des enfants lorsque nous arrivons dans leur ville. Dans notre métier, jamais nous ne voyons de personnes tristes. Toute notre profession n'est qu'en phobie et amusement. Biensûr c'est aussi un métier difficile et éprouvant mais lorsqu'on est entouré d'une merveilleuse famille et plus largement d'une masse grouillante de gens heureux qui, le temps d'un instant mettent leurs tracas de la vie quotidienne pour s'amuser et retomber en enfance, l'aigreur de la vie est amoindrie et elle paraît tout de suite 0lus douce. Être là source du sourire et du bonheur des gens autour de soit est le sentiment le plus complaisant qu'il soit. Évidement, tout n'est pas toujours rose et cette vague de bonheur pur que nous apportons avec nous où que nous allions ne nous épargne pas les caprices de la vie comme la mort et la maladie mais elle agit tout de même comme un baume apaisant sur nos blessures.
Si je devais n'exposer qu'un seul regret ce serait celui de ne pas avoir eu d'enfants mais d'un autre côté, tous ceux des villes et villages que l'on a silloné à travers le monde sont un peu comme mes propres enfants. Nous avons décidé, à nos 65 ans de vendre tout ce que nous possédions, excepté le combi, et de retourner nous installer dans mon village natal, au côtés de ceux que l'on aime. Lyxia y habitais encore, avec son mari et sa fille dont je suis la marraine. Nous passons toutes nos journées ensembles, elle, Vicent son mari, Ryck et moi, à nous remémorer le bon vieux temps. Comme je le dis souvant, la vie est un cycle éternel et nous voilà revenu à notre point de départ, nous avons fait beaucoup de chemin, nous avons grandis, mûris et vieillis mais nous revoilà à la source, à l'origine de notre histoire, attendant patiemment la fin sans que pour autant notre amour et notre joie ne faiblissent.

Parceque la vie n'est qu'un éternel recommencement constituée de révolutions successives qui à terme finnissent comme elles ont commencé : simplement, en   un instant et et sans bruit ; exactement comme se meurt la flamme du briquet, un jour s'éteind la flamme de la vie.