Grande roue nocturne

Nous montons dans une petite cabine et attendons qu'elles soient toutes pleine pour démarrer les tours. Nous étions actuellement au sommet de la roue, à l'arrêt pendant que les gens descendaient de la cabine à l'opposé de la notre et que d'autres prennent leurs places, profitant de ce lapse de temps pour prendre quelques clichés de la ville, en plongée, en effet grand angle, en léger flou artistique pour mettre en avant les lumières dans la nuit, la vision panoramique que nous offrait ce point de vue était à couper le souffle, et mes photos, de mon point de vue, dignes d'êtres exposés dans les galeries d'art.
Je frisonnais légèrement à cause du vent soufflant fort à cette hauteur. Après un énième frisonnement je vis Ryck rire, croyant être discret.
«J'te vois hein !»
Il arrêta de rire et me passa sa veste que je pris avec soulagement. Je l'enfile et me blottie contre lui. Il me pris dans ses bras, me caressant doucement les cheveux.
La roue se remis en route, laissant défiler devant nos yeux le paysage nocturne.
Une fois qu'elle avait effectué deux tour complets, nous redessandimes.
Nous sommes ensuite allés faire pleins d'autres manèges, avec un max de sensations bien sûr ! Je courait, telle une enfant en riant aux éclats parmi la foule. Ryck, les bras chargés de toute sorte de lots que j'avais remporté semblait peiner à me suivre mais ce constat ne me fis pas pour autant ralentir la cadence. Au contraire, je sillonais les allées lumineuses rapidement, la musique assourdissante emplissant mes oreilles. Ryck me récupéra alors en attrapant mon bras, riant face à mon attitude qui, je le conçois, était puérile. Il me dit, en me tendant 5 euros :
«Va faire un manége qui te plais, je vais poser tout ton bordel dans ma voiture je te rejoint ensuite.»
J'aquiesais et il me fis un bisous sur la tempe avant de disparaître dans la masse de gens présents en ce soir exceptionnellement doux pour un mois de septembre. Je me promenais dans les allées, à la recherche d'un manége qui me plairait mais je n'en trouvais pas, il n'y avais que des manèges ou j'étais sûre de prendre peur, surtout que j'étais seule. Puis je vis un stand de tir à l'arc. Enfin un truc à mon goût ! Je payais la personne dernière le comptoir et pris un des arcs disposés sur celui-ci. J'avais 3 flèches et je devait atteindre une cible à 4 mètres environs. Rien de bien compliqué. Comme avec la carabine, je visais, retenais mon souffle et tirrai, à trois reprises. L'homme s'occupant du stand vint vers moi épaté et me dis :
«C'est la première fois que je vois une jeune fille titrer aussi bien. Alors, qu'est-ce qui te ferais plaisir ?
-Merci, dis-je, légèrement embarrassée de son compliment, qu'avez vous a me proposer ?
-Uhmm, voyons voir... Tu peux choisir dans tout ce qu'il y a là et pour seulement 2 euros de plus, tu as trois nouvelles flèches et si tu nous fais le même score que tout de suite, tu pourras aussi choisir parmi l'étagère là.
-Je reprend trois flèches dans ce cas !
-Entendu.»
Il me passa mes flèches et je les tirrai une à une. J'avais repéré des mangas sur la dernière étagère et c'est ce que je voulais remporter. C'est la première fois que je vois des mangas comme lot d'un stand mais l'idée me plaisait grandement. Une fois mes flèches tirées, j'indiquais à l'homme quel cadeau je souhaitais et il me remis donc la série death note entière. J'étais contente car je ne les avais jamais lu, j'avais seulement regardé l'anime. Les mangas dans mon sac je parti un peu à l'écart, sur le pont qui traversait la rivière sillonnant à travers la ville.

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