PDV Externe 

Quand nous cherchons la définition de "résister", nous en trouvons plusieurs, certaines sont différentes, mais en réalité elles se ressemblent toutes :

résister : Ne pas céder, ne pas s'altérer sous l'effet de quelque chose.

résister : Ne pas être détruit, altérer par ce qui nous menace. Supporter sans faiblir. 

résister : se maintenir, survivre.

résister : faire effort contre l'usage de la force. 

résister : s'opposer par les moyens de la force à ce qui menace nos libertés.

Ou bien, résister : résister à une tentation.

Tout au long de notre vie, nous sommes mis à l'épreuve, nous sommes confrontés à des situations ou nous devons faire face, ou nous devons résister. Résister permet de nous protéger, afin de ne pas être détruit. Nous devons résister pour survivre, et pour survivre nous ne devons pas faiblir, nous devons faire face à toutes épreuves. Le plus dur, reste, de résister pour quelque chose que nous désirons, résister à quelque chose que nous voulons tellement, que cela nous consume. 

C'est de cette manière là que l'être humain fonctionne, nous vivons pour ce que le plaisir nous apporte, l'importance de ces moments courts, mais pas moins intense, qui nous font sentir vivants, c'est ça, la vie. 

Nora, à dans sa vie du faire face à plusieurs situations ou elle devait résister. Sauf, la plus importante, sauf, celle ou le désir, et le sentiment vital de satisfaction intérieur est mis en jeu. Elle ne l'a jamais connu, jusqu'à ce jour. 

PDV de Nora Mancini 

Miléna me laisse seule avec ce monstre. Cet homme à l'apparence pourtant si séduisante mais au fond pourri, qui n'inspire pas une once de sympathie. 

"Alors, ce séjour t'as un petit peu fais réfléchir ?" il me regarde un sourire en coin avant de s'assoir sur la chaise ou Miléna était assise il y a quelques instants 

"Pourquoi vous ne me laissez pas partir ? Ou si vous ne comptez pas me laisser partir pourquoi vous ne me tuez pas ? Je ne vous sers à rien." 

Son regard se perd pendant quelques secondes vers le mur gris derrière moi, ses sourcils se froncent, et pour la première fois, je peux lire ce qu'il se passe dans ses iris. Il n'a même pas lui même de réponde à ma question.

"Je sais que tu ne me sers à rien." il passe une main dans ses cheveux "Mais je vais te garder, parce que tu as trop mis ton si joli nez dans mes affaires." il se lève s'approche de moi et s'accroupie à mon niveau "Et parce que tu es très belle." 

J'arque un sourcil, et le fixe de plus belle, ses yeux ne me laissent plus lire aucune émotions et me laisse dans une putain d'incompréhension. Où est-ce que ça va me mener toute cette histoire :

"Ne me regarde pas comme ça." il grogne "N'oublie pas que tu es ma prisonnière, et que si tu dépasses les bornes." ses yeux s'aimantes une fois de plus aux miens "Je n'hésiterais pas une seule secondes à t'arracher tes si beaux yeux bleus." 

Je le fixe tout en fronçant les sourcils, il ricane, et passe son pouce entre mes deux sourcils, comme s'il voulait effacer mes rides d'expressions. Et doucement il s'approche de moi, je vois ses yeux alterner entre mes lèvres et mes yeux, et alors que ses lèvres roses et pulpeuses s'apprêtait à toucher les miennes, je le repousse de toutes mes forces essayant de le faire basculer en arrière.

Malheureusement pour moi il ne vacilla pas d'un millimètre, il ricane et m'attrape les cheveux :

"Je savais que tu n'étais pas comme les autres putes." il me jette un dernier regard et se redresse

Il laisse échapper un sifflement entre ses lèvres, puis des hommes sortent de nul part et se positionnent derrière lui en ligne comme des soldats :

"privesti ledi naverkh." (amenez la dame), sa voix me semblait roque quand il parlait dans sa langue, et je me sentais honteuse de ressentir des frissons pour celui qui m'avait arraché ma vie 

Je les vois se diriger vers moi d'un pas décider et je panique :

"Q-qu'est ce qu'ils vont me faire ?" 

Mikhail siffle une fois de plus, comme s'il donnait des ordres à ses chiens, ceux-ci s'arrêtent de bouger instantanément. Il s'approche une fois de plus deux fois alors que je m'étais mise debout, il passe sa main sur ma joue, me faisant fermer les yeux :

"Regarde moi Nora." un autre frisson, j'ouvre les yeux "Ils ne te feront pas mal, si tu ne m'obliges pas à leur dire de t'en faire, n'oublie pas qu'ici c'est moi qui décide, alors soit sage, ne me résiste pas."

Je savais que sa phrase était pleine de sous entendu, il ne voulait pas juste dire résister à ses ordres, c'était clair et net. Mais alors résister à quoi ? 

Il siffle pour la troisième fois, et les molosses se dirigent vers moi, l'un me prend le bras droit, l'autre le bras gauche, et le troisième supervisionne. Je hurle en leur ordonnant de me lâcher mais mon mètre 70, ne pouvait rien contre ces trois monstres. 

Ils m'emmenèrent vers les escaliers, puis dans un couloir, nous étions dans une maison. Que dis-je une maison, une immense villa, très bien décorée pour un endroit où l'on prend les gens en otage. Les trois molosses m'emmènent vers d'autres escaliers, nous les montons, et une fois de plus un couloir. 

Le troisième homme qui me porte pousse la porte et rentre à l'intérieur. Les deux hommes me jette à l'intérieur fermant la porte par la suite, j'entend un brut de serrure, me laissant seule avec le troisième. Il me souris, je suis beaucoup terrifiée pour lui rendre son sourire. 

"Je m'appelle Stan." il me souris et j'hoche la tête rapidement "Tu peux aller prendre une douche la salle de bain est là, quelqu'un viendra t'apporter des nouveaux vêtements."

Je me précipite vers la salle de bain :

"Et n'essaye pas de t'enfuir, tu te feras attraper avant même d'avoir essayé." il ricane et s'en va à son tour

Je soupire et rentre dans la salle de bain, j'allume le jet de la douche et j'enlève enfin mes vêtements, je me glisse sous l'eau chaude et savoure ce moment de détente. 

Qu'est ce que je vais devenir, qu'est ce que mon hotel va devenir, et où et Béa ? Que vont-ils faire de moi ?

Mon cerveau semblait être en surchauffe, il fallait que je me calme, mais avant tout, il ne fallait pas que je me laisse abattre, il fallait que je résiste.

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