Chapitre 4 - Obscurité
Salut les copains !! Je reviens avec un nouveau chapitre légèrement plus long que d'habitude, vous m'en direz des nouvelles. N'oubliez pas de commenter votre avis et vos réactions ainsi que de voter ça m'encourage et nan me permet d'avoir un peu plus de lecteurs ! Je tiens à préciser que tout les mots et toutes les femmes qui sont dites en Russe ne sont pas compris(es) par Nora !
PDV Externe
Flashback
Sicile, 12 février 1998, maison des Mancini
Les coups de feu faisaient vibrer les murs de ce qui fut par le passé la chaleureuse petite maison des Mancini. Un petit cocon où toute la famille italienne habitait depuis maintenant deux générations. Une atmosphère douce et familiale, pas tellement spacieuse, du fait des maigres revenus de la famille, mais assez accueillante pour mettre à l'aise ses visiteurs. Ce calme, ainsi que cette sérénité ont été mise à mal par les affaires louches dans lesquelles trainaient les hommes Mancini cette après-midi du 12 février 1998, la petite Nora âgée de 4 ans. "Restez à l'abris, nous viendrons vous chercher quand tout cela sera fini." avait dit l'oncle de Nora.
Les femmes de la maison, terrifiées avaient dû se cacher dans des endroits de la maison où elles étaient presque sûres d'être à l'abris, et de ne jamais se faire trouver. Nora se retrouvait alors dans une petite armoire au fin fond du grenier, dans les bras de sa mère Donatella, celle-ci lui promettant que tout irait pour le mieux.
Cet évènement provoqua une vingtaine d'années plus tard un élan de remord foudroyant chez notre héroïne principale, elle regrettait de ne rien avoir pu faire. Peut-être que si les femmes de cette famille s'y étaient mêlées, les choses se seraient déroulées autrement ? Mais ceci est une autre histoire. Car en effet, les regrets de Nora étaient vins, comment la petite Nora, ce jour ci aurait pu y changer quelque chose ? De plus, c'était une autre époque, avec d'autres mentalités. Rien n'aurait pu changer ce qui était écris.
Un coup de feu, deux coups de feu, trois coups de feu.
Le silence.
L'obscurité de cette étroite armoire, et la chaleur des bras de sa mère autour de son petit corps, marquera Nora à tout jamais. Il y a certains souvenirs, qu'il nous ait impossible d'effacer.
PDV de Nora Macini
Retour à la réalité
Ma tête me faisait un mal de chien, j'avais l'impression que quelqu'un avait frappé sur ma tête à l'aide d'un marteau. J'avais la bouche pâteuse, et je peinais à ouvrir les yeux. Je cherche à passer ma main sur mon visage quand je me rend compte que je suis dans l'impossibilité de bouger mes jambes ou mes bras. Ils étaient attachés. J'ouvre alors les yeux précipitamment, du noir, l'obscurité.
Il y avait quelque chose comme un sac sur mon visage, m'empêchant de voir autour de moi. Mon coeur s'emballe, je ne dois pas m'affoler je dois respirer. Alors que j'essaye de savoir où je suis grâce à l'ouïe, je me rappelle tout les évènements de la veille, mes recherches, le restaurant avec Béa, Polo. Polo, mon assistant si jeune et prometteur était mort, assassiné, dans mon hôtel. Et Béa, oh mon dieu Béa, ou est-elle ? Est-ce qu'ils l'ont aussi emmenées ? Est-ce qu'elle est à l'abris ?
Mon esprit en ébullition, et mon crâne qui me torturait, je parviens à entendre des bruits de pas. Ma respiration s'accélérant :
"u nas yest' devushka." On a la fille. dit la voix d'un homme, un petit blanc, je comprend donc qu'il doit être au téléphone "khorosho, ser." D'accord, monsieur. j'entend un petit bip
Les bruits de pas reprennent et je les entends de plus en plus proche de moi, il avance dans ma direction. Un bruit de grille qui s'ouvre, et les bruits de pas s'approchent de plus en plus, puis s'arrêtent devant moi. L'homme retire le sac de ma tête. Mes yeux mettent du temps à s'adapter à la lumière. Je regarde autour de moi, je suis dans un sous-sol, attachée à une chaise.
Je regarde mes vêtements, ils sont terriblement sales. Alors que je relève la tête, je vois deux hommes, plus baraqués l'un que l'autre rentré dans la sorte de "pièce" ou je me trouvais, j'étudie leur visage plus en profondeur, ce sont des jumeaux, ils s'arrêtent et me fixent. L'un ne montre aucune émotion, et l'autre a un sourire en coin qu'il ne tente même pas de cacher.
"vykhodi, ty nam bol'she ne nuzhen." Sors on a plus besoin de toi. dis l'un des jumeaux à l'homme qui était entré en premier.
Il hoche la tête, et sans un mot, il sort. Les deux hommes restent durant quelques minutes à m'étudier du regard. Je ne sais pas ce qui se trame, mais d'après ce que mes yeux me disent, je ne suis pas là pour me faire des amis. Je n'ose pas prendre la parole, pétrifiée. J'ai pourtant en temps normal un caractère bien trempé, mais seule, attachée à une chaise dans une cave, avec face à moi deux hommes baraqués qui à mon avis, ne me veulent pas du bien, l'envie de faire la courageuse me passe rapidement.
"ona krasivaya." Elle est belle, dit celui avec un sourire en coin, je ne comprend pas ce qu'il dit, mais ses yeux étudies mon visage sous toutes ses formes
Il s'approche de moi, et m'attrape le menton, tentant de me regarder de plus près. Je tourne ma tête d'un coup sec, tentant d'enlever sa main de mon visage. Il rigole et lève les mains en l'air.
"Du calme moya krasavitsa, je ne compte pas te manger." il dit enfin dans une langue que je peux comprendre
Son frère lève les yeux au ciel et croise les bras :
"La touche pas imbécile, il va arriver d'un moment à un autre." il dit avec accent légèrement marqué
PDV de Mikhail Ivanov
Andrei et Stan se tiennent tout les deux faces à moi, droits comme des piquets. Leur yeux sont fixés sur le mur en face d'eux, ils n'osent pas me regarder dans les yeux et ils ont bien raison. Les jumeaux sont descendue voir notre nouvelle otage, et m'ont laissé seul avec les deux duraki, qui ont mis la mafia d'un pays tout entier en péril.
"Vous savez que je devrais vous tirer un balle dans le crâne." ils hochèrent la tête tout les deux, les yeux toujours fixés sur le mur, "Et dans celle de vos femmes, de vos mères, ainsi que de vos filles." j'ajoute
J'aperçois le poing d'Andrei se serrer, je penche la tête en le fixant, je me lève du siège de mon bureau, et m'approche doucement vers lui :
"Il y a un problème Andrei ?"
"Non." il me répond froidement
Je continue de le fixer pendant quelques secondes, mais il ne vacille pas, je lui envoie un crochet du droit qui provoque un léger craquement au niveau de son nez. Il ne gémit pas et se remet droit.
"Tu as un problème Andrei ?" je demande en levant les sourcils
"Non, putain Mikhail tu sais qu'on a pas fait exprès, comment tu aurais voulu qu'on sache q'une suka passait au même moment putain ?" dit Stan
Je retourne m'assoir à mon siège.
"Je vais m'occuper d'elle moi-même, ce n'est pas là le problème. Mais vous êtes mes fidèles, je place une confiance aveugle. Et je suis votre putain de chef." je commence à hausser le tons, "Que ça soit la dernière fois, parce que sinon, je vous torture jusqu'à ce que mort s'en suive, et votre famille eux, auront plus de chances, ils crèveront d'une simple balle dans le crâne. C'est plus rapide non ?" je les fixe, et ils hochent la tête tout les deux "Bien."
Je me lève pour la deuxième fois et sors de la pièce pour me diriger vers les sous-sol, un problème de plus à régler. Je descend les escaliers rapidement, et me dirige vers la cage 3B. J'avance et pousse la grille. Sasha et Youri étaient tout les deux en train de la surveiller comme je leur avait demandé. Ils se mirent au second plan afin que je puisse m'avancer plus près de mon otage.
"Nora Mancini, yey 26 let, ona rodilas' v italii, my bol'she ne znayem." Nora Mancini, elle a 26 ans, elle est née en Italie, on en sait pas plus, me dit Youri avec son éternel air sérieux
Nora. Ses yeux bleu nous fixent un à un, elle ne laisse rien paraitre, elle est totalement neutre, mais je sais qu'au fond, elle est pétrifiée. Un sourire amusé prend place alors sur mes lèvres, je prend une chaise et m'assoit en face d'elle. Mon oncle serait tellement ravis de savoir que la femme qui a osé le battre au poker était en notre possession.
"C'est donc toi, la fameuse "Poker Queen"."
Traduction :
moya krasavitsa : ma belle
duraki : imbécile
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