Chapitre 3 - Fuis
COUCOU VOUS ! Je reviens avec un nouveau chapitre, et oui vous ne rêvez pas, je suis bel et bien très productive ces temps ci. J'espère que ce chapitre vous a plu ! J'attend un max de votes et de commentaires, donnez moi vos avis et vos remarques je prend tout en compte ! Bonne lecture
Après cette soirée mouvementée, je n'eu pas d'autres choix que de ramener Béa chez elle avant de retourner au palace. Bien que mon hôtel était doté d'une sécurité infaillible, avec tout ces gardes et toutes ces technologies, je ne me sentais pas en sécurité. Mon instinct me disait de rester sur mes gardes, car sans que je sache exactement pourquoi, je savais qu'une épée de Damocles planait au dessus de ma tête. Et peut-être également au dessus de celle de Béa qui sait ? Je suis sûre que l'homme qui m'a empêché de la rejoindre avait un lien avec l'homme du couloir.
J'avais donc fini par m'endormir tant bien que mal, et après quelques heures de sommeil j'ai du retourner travailler. Me voici donc maintenant quelques minutes avant la fin du travail, et ce que j'avais entendu en sortant des toilettes ne sortait pas de ma tête. J'étais sûre que quelque chose de mauvais se tramait. Mais quoi ?
Alors que j'étais profondément plongée dans mes pensées, le bruit de quelqu'un qui toque à la porte me fait sursauter. Mon instinct ainsi que mon passé me forcent à toujours rester sur mes gardes,
"Entrez." je dis en reprenant mes esprits
Sans que je puisse le contrôler un soupir de soulagement sorti presque de mes lèvres quand je vois la petite tête de Polo dépasser de l'encadrement de la porte, je lui souris, l'encourageant à entrer dans le bureau. Il replace ses lunettes correctement et tousse :
"Madame, excusez moi de vous déranger mais c'était pour vous signaler que vous avez terminé tout vos rendez-vous de la journée, j'ai fini par trouver les canapés que vous souhaitiez ils arriveront dans le courant de la semaine prochaine. Mademoiselle Béa a appelé, elle viendra vous chercher dans 45 minutes, et elle a dit je cite." il tousse et je vois ses joues rougir "J'ai pécho du mâle t'es pas prête meuf."
Je ricane en passant une main dans mes cheveux bruns :
"Merci beaucoup Polo, je dirais à Béa de ne plus t'importuner."
Il hoche la tête et me gratifie d'un sourire timide avant de quitter la pièce, me laissant de nouveau seule avec mes pensées. Il fallait absolument que j'en sache plus, je sais que je ne devrais pas, ça risque de m'attirer bien plus de soucis qu'autre chose, mais quand ma curiosité est mise en marche, il est très dur de m'arrêter.
Je vais sur google, et tape dans la barre de recherche "Soirée d'ouverture du Casino de Monte Carlo 2020", c'est alors que plein d'articles de la press people défilèrent sous mon nez, avec des photos de toutes les personnalités publiques qui ont pu se trouver là bas, hier soir. La mienne y compris. Je clique sur un article qui titille ma curiosité, et c'est alors que je tombe sur une photo, quatre homme bras dessus bras dessous, je n'en reconnais malheureusement que deux, mais cela me suffit amplement. L'homme du couloir, et l'homme qui draguais Béa.
"À l'occasion de l'évènement monégasque le plus attendu de l'année, nous avons eu l'occasion de rencontrer plusieurs célébrités. Mais celle qui a le plus attiré notre attention est le jeune homme d'affaire russe Mikhail Ivanov, accompagné de son oncle Vitali Ivanov ainsi que des personnes de leur entourage, leur arrivé à Monaco en a fait parler plus d'un. Le célèbre homme d'affaire aussi connu pour ses frasques que pour son compte en banque à 12 zéros, va-t-il s'attarder à Monte-Carlo ? Ou était-il seulement de passage pour retourner la ville avant de s'éclipser ? Nous en saurons plus prochainement."
PHOTO DE L'ARTCILE EN MÉDIA
Mes yeux eurent fini de lire l'article qui j'en suis sure en cache bien plus, l'homme du couloir s'appelait donc Mikhail. Il est à mon avis bien plus qu'un homme d'affaire. Il avait l'air bien trop impliqué dans la conversation pour n'être qu'un "membre de leur entourage". Mais alors, quel place occupe-t-il dans cette histoire. Je devais en savoir plus, il le fallait.
Alors que je m'apprêtais à poursuivre mes recherches, la porte de mon bureau s'ouvre en trombe. Béa rentre, un nouveau sac de créateur au bras, et elle semble totalement remise de sa cuite de la veille :
"Oh, my, god, Nora." elle prend un air dramatique avant de s'affaler sur un des fauteuils en face de mon bureau "Le mec d'hier, il a réussi à me retrouver, il m'a dit qu'il voulait trop me revoir blablabla. Et qu'il fallait qu'on se retrouve vite, parce qu'il n'était que de passage. Il est russe." elle ouvre la bouche en grand et pousse un petit cri "Russe, c'est pas trop sexy ?"
"Béa j'espère qu'on est bien d'accord que tu ne vas pas fréquenter ce mec ?"
"Chérie, tu l'as vu comme moi ? Tu crois vraiment que moi." elle pose sa main parfaitement manucurée sur sa poitrine "Béa O'Brien, je vais laisser filer cet apollon PLEIN AUX AS ?"
"Tu devrais, je l'ai vu comme toi, et je le sent pas du tout."
"Nora honey ! Toi et ton instinct." elle lève les yeux au ciel avant de se lever et de contourner mon bureau, elle attrape mon bras et m'incite à me lever à mon tour "Viens avec moi, je suis sûre qu'un petit repas au Joël Robuchon va te faire changer d'avis."
Ellipse du diner
Béa m'avait abandonnée depuis déjà presque une heure pour retrouver sa nouvelle conquête malgré mes mises en garde, mon chauffeur me conduit jusqu'au palace. Dans la voiture, je regarde le paysage défiler perdu dans mes pensées, je repasse en boucle les événements de la veille. Certaines filles auraient été plus envoutées par les yeux bleus du fameux Mikhail Ivanov que par ce que lui et son entourage trafique. Si c'était quelque chose de grave, la presse serait au courant.
La voiture s'arrête devant mon hôtel et je prend l'ascenseur en saluant mes employés pour monter jusqu'au penthouse. Une fois arrivée, je retire mes chaussures et m'affale dans le canapé. J'eu à peine le temps de reposer mes yeux, que l'ascenseur s'ouvre de nouveau, j'ouvre les yeux et fronce les sourcils, Béa apparait, cette fille me colle aux basques :
"Béa, mais t'avais pas un rendez vous ?" je lui demande en soupirant
"Nora, je crois que t'avais raison il c'est passé quelque chose de trop bizarre." elle s'approche de moi la voix tremblante
"Qu'est ce qui c'est passé ?" je lui demande en me redressant rapidement
"Il m'a posé plein de questions sur toi, si je t'avais dit quelque chose en particulier à propos d'hier soir. J'ai dit non, mais il n'avait pas l'air convaincu, il a voulu nous resservir du vin, et alors la manche de sa chemise s'est légèrement remontée. Et j'ai reconnu un logo, ma tante, elle travaille au FBI, elle nous a déjà parlé de ce logo." elle passe sa main dans ses cheveux
"C'est quoi ce logo Béa putain c'est quoi ?"
Au même moment l'ascenseur se réouvre une fois de plus, mais putain à quoi sert la sécurité ? Je les paye pour qu'on puisse rentrer chez moi comme dans un moulin ?
Béa et moi nous tourons toutes les deux vers l'ascenseurs, le coeur battant, j'avais presque l'impression qu'il aurait pu sortir de ma poitrine. Un cri d'effroi sorti des lèvres de Béa quand nous constatons qu'il s'agit de trois hommes, des armoires à glace, ils tiennent fermement Polo, mon assistant, un revolver posé sur sa tempe, il est terrifié.
"Nora Mancini, si je ne m'abuse." dit celui de droite sans un sourire, toujours le même accent
"Qu'est ce que vous voulez." je dis sans scier, j'ai appris par le passé, que montrer sa peur, c'est le début de la défaite
"Il faut que vous nous suiviez mademoiselle." j'allais lui répondre qu'il en était hors de question, mais il ajoute alors "Si vous nous suivez sans faire de vague, je laisse partir votre assistant et votre ami. Tout se passera bien pour eux."
Il eu à peine le temps de terminer sa phrase que Béa tenta de fuir, ni une ni deux, l'homme du milieu appuie sur la détente, et une balle part se loger dans le crâne de polo, je place mes mains sur mon visage me retenant d'hurler d'horreur. Le corps du si jeune homme se retrouve sur le sol. Sans vie.
Sans que je n'eu le temps de réagir, une des armoires à glace qui avait fait irruption chez moi, se retrouve derrière moi, il m'attrape fermement et pose un chiffon sur mon visage, je panique et essaye de me débattre, mais alors que je sent une drôle d'odeur, mon corps se fait de plus en plus mou et puis.
"Tu aurais du fuir chérie." il me chuchote à l'oreille
Trou noir.
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