Chapitre 2 - Secrets
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PDV Nora Mancini
« Rien ne peut être fait ici comme ailleurs », dis François Blanc, le fondateur de ce lieu unique dans lequel je me sent chez moi. Une atmosphère à la James Bond et une architecture Belle Époque. Ce lieu indescriptible, dans lequel se réuni une partie de la population : les plus riches de ce monde. Là où l'on pourrait penser que tout le monde se ressemble, ce qui nous donnerait en réalité l'impression d'être personne.
Mais ces personnes qui n'ont pas peur de perdre de l'agent, ces personnes pour qui une centaine de milliers d'euros, représente peut-être un billet de 10 dans le milieu d'où je viens. Sont en réalité totalement différents, ils cachent des secrets, bien plus sombre les uns que les autres, et ces personnes, du milieu dans lequel je fais parti, qui pensent tout savoir, en réalité ne savent rien.
Roulette Française, Roulette Anglaise, Trente et Quarante, Punto Banco, Black Jack et Poker Texas Hold'em Ultimate : tout ces jeux, qui en réalité ne n'en sont pas, c'est la concrétisation du pouvoir, de la domination, qui sera le plus riche, le plus audacieux, qui misera le plus ? Sous la lumière chaleureuse des lustres en cristal de bohème, c'est ici que l'on doit se méfier de tout le monde. Et c'est alors qu'une simple partie de poker, se transforme en combat d'une vie.
J'étais perdue dans mes pensées, alors que Béa balançait une tirade sur le dernier sac de créateur qu'elle a réussit à acquérir, la voiture s'arrête devant le casino. Je lève les yeux, et je sais que mon regard brille.
"Mesdemoiselles, nous y sommes." le chauffeur s'arrête devant les escaliers qui mènent à l'immense porte du casino, il descend et ouvre la portière de Béa, qui elle, est en réalité ravie de pouvoir se pavaner devant ces poules de luxes
Le chauffeur contourne la voiture et m'ouvre la portière, il m'aide à sortir et je lui donne un billet de 50 en tant que pourboire. Il me gratifie d'un petit hochement de tête. Puis retourne dans la voiture et s'en va. Béa attrape mon bras et me tire vers les escaliers, et nous pénétrons dans ce somptueux sanctuaire de la richesse et du bling-bling.
Nous avançons, et rentrons dans la salle des jeux, tout les égards se tournent vers nous, les hommes nous dévorent du regard, ils nous considèrent sûrement comme l'une de ces poule de luxe qui n'attendent juste de trouver un homme comme support financier, pour qu'elles puissent passer le reste de leur vies à faire ce qu'elles savent faire le mieux, étaler leur richesses.
"Chérie ! Je vais me servir un cocktail t'en veux un ? Non ? Ok on se retrouve après !" elle ne me laisse pas le temps de répondre et file vers le bar, je la connais assez bien pour savoir qu'elle a du repérer quelqu'un
Je ricane et me dirige vers la table de poker, des hommes gros, en sueur, craignant de ne pas gagner, puant l'argent à plein nez y sont déjà installés. Je m'approche de la table, ils ne me prêtent pas la moindre attention :
"Messieurs, vous me laisseriez une place ?" je dis d'une voix suave, leur yeux se relèvent tous vers moi
Ils ricanent et ne me prennent pas au sérieux, c'est là qu'ils se trompent. Tout comme dans la vie de tout les jours, peu importante l'apparence, ou le sexe de la personne, il ne faut jamais baisser sa garde. Car votre ami, que vous côtoyez tout les jours, peu être celui qui vous plantera un couteau dans le dos.
"Madame." un homme, au rictus au coin des lèvres, me laisse sa place, pensant surement que le spectacle sera amusant
Je m'assois sous leur regard amusé, mais le sourire que j'ai au coin des lèvres témoigne qu'ils ne devraient pas me sous estimer, pas moi, la Poker Queen. Je mise, et relance, le croupier retourne les cartes devant lui, ils misent, je mise encore, et abat mes cartes. Je gagne, une fois de plus sous leur regard ébahis. Ils ne disent rien, tandis que je ricane. Pour imposer encore plus ma domination, je leur lance un regard amusé et dit :
"Vous pouvez garder l'argent messieurs, je ne veux pas vous humilier plus que ça."
L'un d'entre eux devient rouge de colère surement retourné, d'avoir été battu par une femme. Si vous ne faites pas parti de ce monde, il est dur d'imaginer à quel point ces hommes sont sexistes, pour eux, la seule raison pour laquelle une femme peut être riche, c'est soit par un héritage, soit par un mari bien plus riche qu'elle, mais jamais par son propre labeur.
"грязная шлюха. sale pute." il essaye de se lever, mais une main l'arrête
"этого достаточно, как этот дядя. ça suffit comme ça mon oncle." dit une voix grave
Je tourne la tête vers la personne qui a visiblement pris ma défense, je tombe sur le regard d'un jeune homme. Il doit être dans la trentaine. Ses yeux bleus fixent les miens, pendant une durée que je ne saurais déterminer. Je fronce les sourcils, et détourne le regard. Je tourne les talons, et me dirige vers les toilettes. Je vais vers les lavabo et me passe un filet d'eau sur le visage.
Je sors finalement des toilettes, je dévale le long couloir, mais sans que je sache réellement pourquoi, mes jambes arrêtent de fonctionner, comme si mon instinct m'obligeais à rester là. Une conversation m'interpelle, je tend l'oreille, et je constate que deux hommes parlent derrière la porte.
"Tu l'as tué ?" dit la première voix
"Je n'aurais pas pu faire autrement, il nous faut le monopole sur la cocaïne, ça multiplierait nos gains par 4."
"Est-ce que tu es sûr de n'avoir laissé aucune trace ?"
"Certain."
Alors que je recule pétrifiée, je sent une main serrer mon poignet. Je me retourne, et tombe sur deux iris bleus. Les mêmes qu'à la fin du jeu de poker. Ils me semblent pourtant plus sombre e-ici, peut être à cause de l'éclairage, mais je suis persuadée qu'il sait que j'ai entendu une conversation que je n'étais pas sensée entendre. Ce qui ne fait que valider ma certitude qu'il est lui aussi mêler à ça.
"Qu'est ce que t'as entendu ?" il me dit, un léger accent sur la langue
"Lâche moi." j'essaye de me retirer de son emprise
"Qu'est ce que t'as entendu." il me dit plus fermement
"Rien du tout." je lui lance un regard tout aussi sombre que le sien "Je te conseille de me lâcher."
"Fais attention à toi, c'est un conseil." il desserre sa poigne
Je m'en vais, sans me retourner. Je cherche Béa du regard, et je la vois complètement bourrée, avachie sur le bar entourés de trois mecs, je l'attrape fermement, elle couine ne voulant pas partir :
"On y va." je lui dit sans rigoler
"Mais Noraaaa je veux pas partir !" elle me dit "Part toi." elle me fait un geste de la main
Je m'apprêtais à insister, quand une main me bloque le passage
"Je crois qu'elle t'as dit qu'elle voulait rester." me dit un homme de taille moyenne doté du même accent que l'homme du couloir
"Et moi je crois que ça te regarde pas." j'attrape fermement le bras de mon amie, et l'attire vers le sortie
Je ne sais pas pas pourquoi mon instinct me titille à ce point, mais je sais que quelque chose de mauvais se prépare.
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