Chapitre Huit - Monstre Public
Grimpal baissa la tête. Il avait honte. Il avait honte que des trois compagnons, c'était celui qui ne savait rien de ce qu'il se passait qui avait raison. Si penser rendait malheureux, alors personne ne penserait... Mais en ce moment, penser au pire ne m'apporte rien. Sur les faits, je suis ici et je suis aimé, je suis donc dans le présent. Peu importe ce que veut Gobou, il n'est plus là pour me hanter et j'honorerai tout de même ma part du marché : empêcher la Grande Paralysie. Grimpal se leva doucement sous le regard furieux de Marill. Grimpal n'avait plus assez de volonté et d'assurance pour marcher. Il se laissa basculer contre Marill. Sa tête heurta son épaule avec douceur. Grimpal resta dans cette position quelques instants. Il était debout les genoux fléchis avec pour point d'appui l'épaule de Marill. C'était un sacré signe de reconnaissance en soi. Il était rare que Grimpal admette ses erreurs car il trouvait toujours comment se rattraper. Mais cette fois-ci, c'était Marill qui avait trouvé comment lui sauver la face. "Merci..." souffla-t-il le visage fermé. Marill détourna le regard à son tour, toute trace de colère envolée. Il s'était relevé par l'emportement de sa tirade. Mais il préféra s'asseoir devant Grimpal pour lui faire comprendre qu'il était allé trop loin lui aussi. Non, les mots ne permettraient jamais aux deux pokémons-poisson de communiquer. Les gestes remplaçaient bien mieux les paroles creuses ou hypocrites.
Grimpal reporta son attention sur sa partenaire. Elle n'avait pas bougé. Elle avait toujours le bout de la truffe dans l'eau. Et elle pleurait. Grimpal ferma les yeux puis expira avant de se préparer à aller réparer ses bêtises. Jamais il n'aurait cru être capable de blesser Goupix à ce point-là et encore moins avec de simples mots. Le corps de la rouquine n'exprimait rien d'autre que la tristesse profonde et l'envie d'abandonner : ses muscles étaient détendus, les oreilles pendantes, sa fourrure avait même arrêté de refléter le soleil qui avait commencer à décroître. Grimpal tremblait de tous ses membres, furieux contre lui-même, contre le futur, contre Gobou. Il s'approcha tout doucement avant de prendre place derrière sa compagne. Une fois fait, il vint s'appuyer contre le dos de son aimée pour lui signifier sa présence. Son geste ne fit que relancer une vague de sanglots silencieux. "Goupix... Je... Je suis désolé. Je suis allé beaucoup trop loin... Je t'ai fait croire que tout était fini... Mais c'est Marill qui a raison : notre histoire ne fait que commencer. Nous nous étions fait la promesse que nous irions jusqu'au bout de notre apprentissage ensembles et je compte bien honorer ma promesse. Je te prie de pardonner mon écart... Dès qu'on en aura fini avec cette histoire de futur, tout ira mieux. Ça aussi, je te le promets. Finissons-en le plus vite possible et ensuite... Nous monterons notre propre équipe, tous les trois. Qu'est-ce que tu en pense ? Plus de futur, plus de Gobou, plus de corruption. Nous mettrons un terme à tout ça puis nous retrouverons notre vie pleine d'aventures excitantes et normales." Goupix n'attendit pas la conclusion de Grimpal. Elle se retourna brusquement, coupant le pokémon et son discours interminable, et lui sauta dessus. Elle ne disait toujours rien. Elle pleurait toujours. Mais elle avait simplement envie de se décharger auprès de la personne qu'elle aimait. Allongée sur Grimpal, le museau plongé dans le sable et le cou de son compagnon, elle se laissa aller complètement. Le silence dans son tourment s'était envolé. Ses gémissements pourfendaient le cœur des deux mâles mais ils étaient tout de même rassurés de la voir agir tout de même. Grimpal adossa sa tête sur la joue de Goupix. Puis le temps commença à s'écouler doucement sur ces notes de tristesse provoquées par l'ancien humain.
Goupix s'était assise entre Grimpal et Marill cette fois-ci. Elle parlait à Marill mais son corps était le plus proche possible de celui de Grimpal si bien que ce dernier devait détourner la tête pour ne pas étouffer dans la fourrure chaude de la femelle.
-Désolée pour cette heure... étrange. Je ne voulais pas que ça tourne de cette manière...
-Ce n'est pas grave. Si vous voulez vraiment que je vous rejoigne quand vous aurez formé l'équipe, autant que je commence déjà à me sentir comme l'un des votre en partageant ce genre de moment. Mais tu m'as fait venir ici pour une bonne raison donc je t'écoute. Ne me dit pas que c'était pour m'annoncer que vous comptiez me recruter après toute cette histoire de futur...
-Non. Enfin... Ce n'était pas la raison principale. Marill, soit sérieux, là, maintenant. Tu peux y arriver ?
-Euh... Oui, hésita Marill qui sentait la tension et l'émotion remonter.
-C'est une sorte d'adieu que nous sommes venus faire.
-Quoi ?!
-Je n'ai pas fini. Grimpal et moi allons travailler sur cette affaire. Si ce n'est pas nous qui y allons, ce sont les problèmes qui y sont liés qui vont nous rattraper. A partir de cet après-midi, nous partons à la recherche d'un moyen de monter à la Tour du Temps. Et ensuite, nous irons replacer les Rouages du Temps. Durant tout ce temps, tout ce que nous allons effectuer comportera un danger relativement important et des risques qui vont avec. Il se peut très bien que l'un de nous deux ne revienne pas vivant... Mais nous devons le faire...
-Je comprend pas... Je ne comprend pas ! s'indigna Marill. Vous ne pouvez pas me faire ça ! Vous ne pouvez pas partir pendant plusieurs jours tout en prenant de véritables risques ! Vous êtes en apprentissage ! Je ne peux pas vous laisser partir sans aucun moyen d'obtenir des nouvelles de vous et de votre aventure...
-Tout se passera bien Marill. Et sache que, si ça devient nécessaire, je me sacrifierai pour mener à bien la mission !
-Tu ne peux pas faire ça ! Ce n'est qu'une mission ! Il n'a jamais été question de vie ou de mort !
-Si Marill... Depuis le début, ça l'est, lâcha Goupix d'un ton grave. Si nous n'arrivons pas au bout de cette aventure, les pokémons s'éteindront en quelques années... Peu importe ce que tu en penses, ma vie a moins de valeur que celle de centaines de milliers de pokémons. Grimpal et moi irons jusqu'à sacrifier nos vies pour aller jusqu'au bout ! Ce n'est pas une proposition ou un accord, loin de là. C'est une nécessité. Nous nous donnerons corps et âme, peu importe les risques. Désolé Marill, mais c'est comme ça. Ne t'en fait pas, nous reviendrons entier tous les deux. Tu peux compter sur moi !
Marill était figé. Il s'imaginait déjà les choses les plus horribles arriver. Il voyait tout d'abord rien. Rien signifiait la mort de ses deux amis. Et puis il voyait Grimpal portant avec lui le corps de la rouquine, déchiquetée, lacérée et éventrée. "Il est inutile que j'essaie de t'en dissuader ?" demanda Marill en tremblant. Goupix secoua la tête. Marill se balançait d'avant en arrière par nervosité. Je ne peux donc rien faire... "Très bien alors... Allez-y. Grodoudou doit vous attendre. L'après-midi est déjà entamée." Goupix bondit sur ses pattes, soudain paniquée. Elle s'était collée si fort à Grimpal que son poil ne ressemblait plus à rien. C'était comme si elle avait subi une décharge électrique. "Grimpal, allons-y !" s'écria-t-elle en s'élançant à toute vitesse. En quelques secondes, elle avait déjà quitté la plage. Marill s'approcha de Grimpal qui s'était relevé à son tour.
-Tu as intérêt à veiller sur elle, Grimpal. Fait en sorte qu'elle revienne vivante... Je t'en supplie...
-Eh bah... Je vois que tu t'inquiètes pour moi, c'est bien. Ne t'en fais pas. Je veillerai sur elle comme à la prunelle de mes yeux.
-Merci Grimpal... Et toi aussi, revient en vie.
-Evidemment que j'en sortirai vivant. Tu peux me faire confiance. Nous serons de retour dans une semaine.
Marill regarda son ami emprunter le chemin amenant à la Guilde Grodoudou. Même avec des années d'entraînement, il serait incapable de suivre leurs pas. Ils étaient trop forts pour lui, trop forts pour tout le monde. Le titre d'apprenti ne faisait référence qu'à leur manque d'expérience mais Marill savait très bien qu'ils avaient les capacités pour survivre à toutes les situations. Malgré tout, une inquiétude le rongeait. Il était persuadé, par une magie quelconque, qu'ils ne reviendraient pas à deux.
-Nous sommes là ! s'écria Goupix en déboulant dans la guilde dans un parfait manque de délicatesse.
-Et tout ça parfaitement à l'heure ! surenchérit Grimpal arrivant au moins vingt secondes après sa partenaire.
-Oui... Voilà... cassa Pijako. Vous n'êtes pas arrivés avec quarante minutes de retard, quarante minutes dangereuses qui pouvaient trahir la présence de Massko au sein de notre bâtiment alors que nous étions censés l'avoir arrêté. Bravo. Vous ne nous facilitez vraiment pas la tâche tous les deux...
-C'est pas grave Pijako. J'ai pu prendre le temps de discuter avec Grodoudou de mon côté alors il n'y a pas vraiment besoin de s'énerver comme ça.
-Eh... On voit que tu ne le connais pas... soupira Grimpal.
-Toi, tu vas te faire éclater pour insolence... fit Goupix en ricanant.
-Qu'est-ce que vous diffamez à mon sujet, les jeunes ? Le traitement que je vous porte est rude parce que vous êtes, en théorie, sous mes ordres. Mais pas de ce genre de manières avec un invité, même s'il était le criminel le plus recherché du monde hier encore et qu'il est l'agresseur du pokémon que nous essayons désespérément de soigner en bas...
-Quoi ?! Créfadet est là ?!
-Oui. Et c'est de ta faute. Nous savons que c'est toi qui l'a attaqué.
-Tu penses que je peux le voir ? J'aimerais vraiment aller me faire pardonner...
-Tu veux vraiment y aller ? Je ne garantis pas qu'il ne laisser l'approcher.
-Je vais prendre le risque ! Grimpal m'a fait comprendre que ce n'était pas parce que je viens d'une autre époque que je dois manquer de respect aux pokémons de ce temps.
-Tant mieux. Allez-y si vous voulez. Je vous attend avec Grodoudou. Rejoignez-nous quand vous aurez terminé.
-D'accord ! s'exclama Massko.
Goupix entra en première dans l'infirmerie. Elle demanda à Eokko de quitter la salle pour s'entretenir en privé avec Créfadet. Personne ne doit voir Massko. Eokko rappela que Créfadet était encore faible et qu'il ne devait pas être brusqué avant de disparaître dans les couloirs souterrains des tréfonds de la guilde. Grimpal et Massko entrèrent à leur tour sans arrêter de discuter du voyage qu'ils allaient entreprendre. Créfadet s'était redressé brusquement à l'approche du pokémon-gecko. Mais Goupix l'avait devancé. Elle avait sauté sur sa couche pour l'aider à se reposer. "Il n'est pas là pour te tuer, Créfadet. Il est là pour te demander pardon. Il est avec nous maintenant. Tu nous fait confiance, pas vrai ?" Créfadet n'osait pas ouvrir la bouche pour répondre. Il préféra hocher la tête avant de se reposer dans la paille sans pour autant arrêter de garder un œil sur son ancien agresseur.
-Si tu avais au moins la politesse de me dire ce qu'il fait là, je serais beaucoup plus coopératif, remarqua le pokémon légendaire.
-Tu as raison. Excuse-nous.
-Bonjour Créfadet, fit Massko en effectuant une belle révérence. Je suis Massko. Je suis venu demander pardon pour avoir tenté d'ôter ta vie.
-Elle est bien bonne celle-là ! Je ne vois pas comment je pourrais pardonner un acte de la sorte ! se rengorgea-t-il.
-D'accord... Tu es en droit de ne pas vouloir. Mais je suis là pour t'expliquer si Grodoudou ne l'a pas déjà fait. Je pense que tu devais le sentir toi aussi : la Tour du Temps vit des jours difficiles en ce moment. En réalité, elle ne va pas tarder à s'effondrer. D'ici une semaine, tout au plus. Je viens d'un futur où le temps s'est arrêté. Je te passe les détails de la vie dans le futur mais pour résumer il n'y a plus que quatorze pokémons encore en vie dans le futur. Je suis revenu avec trois de mes compagnons dans le passé avec l'aide de Célébi pour pouvoir empêcher la Tour du Temps de s'écrouler. Nous sommes donc à la recherche des Rouages du Temps depuis quelques jours déjà. Et je te voyais mal coopérer. Mais comme le temps pressait, je t'ai pris le Rouage de force.
-Ouais... Tout ça tient debout. Cela ne change rien au fait que tu sois sacrément dérangé pour tenter d'assassiner un pokémon légendaire mais d'accord. Je te crois. Qu'est-ce que vous comptez faire ?
-Nous n'avons plus le choix : nous devons réunir les six Rouages. Grodoudou a réparti les équipes pour aller les chercher. Nous comptions sur ta coopération pour nous donner le tien et demander à tes frères de nous donner les leurs.
-Je ne sais pas si je peux vous faire confiance... Grimpal me paraît toujours aussi louche... Ce frism n'a pas été envoyé au hasard.
-C'était... C'était mon message... Je vous l'ai envoyé car je pensais que Grimpal était passé du côté des véritables assassins. Je le soupçonnais d'être l'agresseur des oracles mais je me suis trompé : c'était l'œuvre d'un des sbires de Primal Dialga.
-Celui qui régit sur le futur figé ?
-Oui. Il en est aussi le responsable.
-D'accord... Laisse-moi réfléchir Massko...
Le pokémon-gecko hocha la tête puis se retourna, dévoilant son inquiétude à Grimpal. Il semblait lui demander s'il avait bien agi. Grimpal lâcha un sourire approbateur. Massko avait réussi à ne pas raviver la rage de Créfadet. Comme quoi, Massko s'en tire très bien avec les gens malgré ses quinze ans d'isolation... songea Grimpal. Goupix proposa de quitter la salle le temps qu'il réfléchisse. Les trois autres pokémons acquiescèrent. Rapidement, ils laissèrent Créfadet seul.
Goupix voulait surtout organiser les départs. Savoir qui allait où pour enquêter. Elle avait déjà quelques idées en tête. Mais pour l'efficacité, ils allaient devoir se séparer.
-Alors, comment allons-nous faire ça ? C'est toi qui commande Grimpal, tu te souviens ? fit Massko accompagné d'un coup de patte taquin.
-Ouais ouais... Bon. Voilà ce que je propose : séparons-nous et allons recueillir des informations auprès des gens ayant un possible lien avec la Tour du Temps. En fait, je pense surtout à ceux qui ont assez vécu pour avoir au moins une bonne information.
-Qui ça ? Tu penses aux pokémons squattant les sources chaudes ? C'est une bonne idée. Tu finiras forcément pas croiser quelqu'un capable de te filer un bon tuyau.
-Exactement Goupix. Ensuite... Je pensais que l'un d'entre nous aille voir Lokhlass. C'est lui qui fait les voyages entre chaque île. Il doit savoir comment atteindre les Contrées Inexplorées de la Tour du Temps s'il y a un moyen d'y aller.
-Oui, c'est pas mal aussi. Une autre idée ?
-Non...
-Moi j'en ai une ! s'exclama Massko. Allons-voir les pokémons qui en savent le plus ! Je pense évidemment à Xatu, Feunard et Alakazam ! S'il y a une légende concernant la Tour du Temps, tu peux être sûr que ce sont eux qui la connaissent parfaitement avec les détails les plus précis !
-D'accord... Laissons-nous une marge de deux jours. Après-demain, je veux que nous soyons tous de retour à la Falaise Sharpedo durant la nuit ! Nous ferons notre compte-rendu à Grodoudou le lendemain.
-Parfait ! Bon... Qui s'occupe de quoi ? demanda Goupix. J'irais bien voir du côté de la Place Pokémon. Tu le sais bien Grimpal... Je dois revoir mon père.
-Oui, tu as raison... Et toi Massko ?
-Aller interroger les pokémons des sources chaudes est une mauvaise idée. Ils me reconnaitront, c'est évident. J'irai voir Lokhlass.
-D'accord. Je m'occupe des sources chaudes.
-Goupix... Tu devrais partir maintenant, commença Massko. On a déjà un peu de retard et c'est toi qui a le voyage le plus long. Part, maintenant. Nous dirons à Grodoudou que tu es déjà partie.
-Oui, tu as raison ! J'y vais de ce pas !
Elle commença à s'éloigner. Mais en apercevant le regard insistant de Grimpal, elle s'arrêta net. Elle posa sa tête au creux de son cou comme elle avait l'habitude de le faire. C'était devenu son signe d'affection envers lui. Elle lui murmura ses sentiments encore une fois. Et puis Goupix prit enfin l'initiative de partir.
Grimpal soupira. C'était difficile de la voir partir. Massko la regarda partir lui aussi. Mais c'était un air soucieux que son visage arborait. Il attendit une minute supplémentaire après que la rouquine aie disparue puis il se tourna vers Grimpal, absorbé par son comportement étrange. "Grimpal, je m'inquiète pour Goupix. Tu m'avais dit qu'elle avait fait ses adieux à ses amis toute la matinée. Et voilà qu'elle semblait t'en faire aussi. Je suis désolé, je m'inquiète peut-être pour rien mais voilà... Dans le futur Goupix est morte. Elle n'a pas été paralysée, elle est morte en essayant de rejoindre son père. Je ne sais pas... C'est peut-être qu'une intuition mais j'ai peur qu'elle ne finisse pas le voyage avec nous." Grimpal grogna. C'était la deuxième personne qui venait lui faire remarquer qu'en prenant des risques, Goupix allait peut-être y laisser la peau. Cette colère en Grimpal était née de l'inquiétude qu'ils provoquaient en eux. Pourquoi pensent-ils que Goupix va mourir ? Pourquoi pas moi, ou nous deux ? Pourquoi me demander de la dissuader de venir ? Elle prend autant de risques que nous tous... Ça n'a aucun sens ! Grimpal lâcha lourdement qu'il se pensait assez fort pour assurer la survie de Goupix malgré la difficulté des prochaines épreuves qui s'annonçaient.
-Tu penses... Je te parie qu'elle est allée faire ses adieux à son père et à Zorua et Absol. Désolé, j'ai du mal à le voir autrement.
-Et si tu te disais plutôt qu'elle était inquiète ? Ou qu'elle prenait ses précautions ? Tout ce que tu fais, c'est peur ! Tu me fais peur, tu fais peur à Créfadet, tu fais peur à Pijako et à la police, tu fais peur à tout le monde ! Reste dans ton coin, pitié. Arrête de m'importuner en rendant les choses plus difficiles qu'elles le sont déjà.
-Pardon... Je ne voulais pas...
-Je m'en doute. Mais s'il te plaît, penses-y à l'avenir. Goupix a le droit de penser qu'elle peut perdre la vie sans que tu la harcèles avec le fait qu'elle va peut-être y laisser la peau. Elle tient à la vie, tu sais. Maintenant, ça suffit. Allons voir Créfadet.
-J'arrive...
!Lʓ
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