Chapitre Trente et Un - Cauchemar et Réalité

Musique: Pokémon Donjon Mystère: Equipe de secours Bleue: Dream Eater



Grimpal regarda autour de lui: de la brume, partout. Il n'était pas surpris. Il était... Exaspéré. Il savait ce que ce brouillard signifiait: Gardevoir. Mais cette fois-ci c'était différent. Il avait repris conscience mais Gardevoir n'était pas là. Quelque chose ne tournait pas rond. Comme son corps était en phase de sommeil, il lui était impossible d'ouvrir les yeux. Il se concentra donc sur les auras qui l'entouraient. Il y avait une qui devait être celle d'Arcko, qui était collé à lui. Il y en avait d'autres plus faibles, plus ou moins loin, que Grimpal n'arrivait pas à reconnaître. Il n'arrivait pas à estimer la distance entre ces auras et lui. Et puis, quelques secondes après avoir pris connaissance de ce qui l'entourait, autrement dit presque rien, une vive douleur le frappa. Une migraine le terrassait. Tout devint sombre autour de lui comme s'il allait s'évanouir encore une fois alors que son corps était déjà inactif. Il avait l'impression qu'on arrachait une partie de lui-même. Il était devenu aveugle. Il ne distinguait plus rien autour de lui. Il aurait aimé croire à un cauchemar mais Gardevoir arrive, lui prouvant que tout était réel. "Grimpal ! Est-ce que ça va ?" Grimpal se tordait de douleur sans pouvoir bouger. Il était en train de se faire vider de ses forces. Gardevoir fit un rapide geste de la main sur Grimpal qui sentit la douleur s'apaiser. Il recouvrit la double-vue après quelques secondes de thérapie. Le malaise était toujours là mais la douleur était définitivement partie. Grimpal toussa comme si quelque chose bloquait ses visions. Il cligna des yeux et réalisa que tout était fini.
-Merci Gardevoir... Tu m'as sûrement sauvé la vie.
-Je t'en prie Grimpal, après tout je veille sur toi. Mais je pense que la mort aurait été la moindre douleur...
lança mollement Gardevoir.
-Pourquoi dis-tu ça ? Il y a un problème ?
-Je suis venu t'annoncer quelque chose à propos de toi. Non. Je suis venu révéler tout de toi. Ton passé, ton présent et ton futur. Enfin, seulement ce que tu souhaites.
Grimpal soupira. Il hésitait. Bien sûr qu'il voulait savoir, mais que voulait-il apprendre et que ne voulait-il ne pas entendre ? Il fit le tri dans ce qu'il voulait savoir. Il redressa la tête vers Gardevoir et se figea. Elle fixait quelque chose derrière lui avec les yeux emplis de larmes. Grimpal sentit son sang se glacer dans ses veines. C'est ça... Il devait vivre un cauchemar. Rien ne se passait comme d'habitude. Grimpal prit une grande inspiration et regarda derrière lui. Une ombre fila sous son nez. Grimpal réprima un cri de surprise. L'ombre avait disparu avant qu'il puisse déterminer ce que c'était. Mais... Que puis-je distinguer aussi nettement autre que les esprits ? Rien. Alors à quelle personne cet esprit appartenait-il ? Grimpal secoua la tête pour chasser ses question. Gardevoir l'avait vu. Elle pouvait répondre à Grimpal.
-Gardevoir ? Qui était-ce ? Gardevoir ! répéta-t-il en voyant que l'esprit n'avait pas entendu.
-Mhm ? Non rien... Quelqu'un regardait dans ton rêve. Mais je ne le connaissais pas.
-Alors pourquoi tu pleures Gardevoir ?
demanda le secouriste curieux.
-Je pleure ? ... Excuse-moi, je ne m'en étais pas rendu compte. Je suis juste venue t'expliquer quelque chose de... grave. Mais d'abord je dois répondre à tes questions, car je pense que tu dois en avoir un sacré nombre.
Il était clair qu'elle évitait de parler de ce qu'elle avait vu. Je n'en tirerai rien, songea Grimpal. Et les questions qu'il avait à poser étaient nombreuses et le temps leur était limité. Il fallait passer à la suite.
-Gardevoir. Je veux que tu m'expliques qui je suis depuis que j'ai pris connaissance de ce monde. Ce qui est autour ne m'intéresse pas.
-Grimpal... Tu es un humain
, commença Gardevoir. Tu le sais déjà, un humain a un jour déclenché la prophétie de Feunard. C'est ce qui a déclenché la Fin du monde. Nous lui avions donné trois ans pour qu'il l'empêche. Mais il y a quelques mois, les Grands de ce monde ont compris qu'il n'y arriverait pas. Nous avons donc fait appel à d'autres humains. Tu n'es pas le seul à être passé par là, Grimpal. Une centaine d'humains ont passé nos tests pour savoir s'ils étaient aptes à sauver le monde. De ce test sont ressortis une demi-douzaine d'homme. Ils ont été réparti sur tous les continents pour qu'ils trouvent la solution. Tu fais parti de ceux-là, Grimpal. Mais toi, tu es différent. Nous l'avons su dès le départ. Avant même que nous procédions à la transformation, tu avais réfléchi et posé des conditions: tu voulais n'avoir aucun souvenir de ton ancienne vie. Et tu nous as dit aussi que lorsque tu retournerais chez les humains, tu ne garderais aucun souvenir de ce que tu as vécu ici-bas.
Grimpal, qui s'était retenu d'intervenir jusque là, hurla de toute ses forces. "Tu viens de dire que je vais retourner dans mon monde ?!" Grimpal sentit tout ses muscles se raidir. Il subissait un choc émotionnel. De toute les choses qu'il avait prévu, sa propre mort comprise, il n'avait pas imaginé que même victorieux, il serait perdant.
-Oui Grimpal... C'est ce que je suis venue t'annoncer. Je suis désolée mais nous n'avions pas le choix.
-Mais pourquoi ?! Pourquoi ne puis-je pas rester ici ! Ma vie se trouve avec Arcko ! Avec tout le monde ! Vous ne pouvez pas m'enlever ça !
-C'est exactement pour vivre ces aventures que tu as voulu qu'on efface tes souvenirs avant et après.
-Mais pourquoi ? ... Je ne comprend pas. Pourquoi dois-je partir ?
lança Grimpal dont les larmes commençaient à perler sur son corps endormi.
-Je... Je n'ai pas l'autorisation de te le dire. On m'a interdit d'en parler à qui que ce soit.
-Ce n'est pas juste, Gardevoir ! Tu es venu répondre à mes questions, alors répond !
lança violemment Grimpal dans un élan de rage.
-Tu ne fais pas partie de ce monde Grimpal. Cette raison était déjà suffisante pour te faire rentrer chez toi.
-Alors pourquoi je n'en savais rien ?!
-J'allais y venir. C'était ta troisième condition. Tu voulais qu'on ne te donne conscience des événements que lorsque vous auriez trouvé la solution à la Fin du monde.
-Comment ai-je pu être aussi... idiot...
-Non. Tu as été logique. Tu voulais simplement vivre pleinement ce que tu allais vivre. Et ensuite n'avoir aucun regret lors de ton retour. Mais le toi d'avant a oublié qu'il pouvait poser ses nouvelles racines ici... Je savais qu'on en viendrait là à un moment... Je suis désolée...
-... C'est pas grave... Tu n'y peux rien si je suis sans cervelle. Alors ma fonction... C'était de détruire le météore ?
-C'est ça. Mais attend, l'histoire ne s'arrête pas là. Nous avons fait en sorte que tu te réveilles aux pieds d'Arcko. Nous savions qu'il était fort et pur. De plus, il avait tant prié pour trouver le partenaire idéal. Nous nous étions dit que même sans souvenir, Arcko te réorienterait naturellement vers ton objectif. Et tout le long de ta vie en tant que pokémon, nous avons guidé vos pas. Si vous avez rencontré les six élus des oracles, si vous avez rencontré Roucarnage aussi tôt, c'est parce que nous avions su qu'ils vous guideraient progressivement vers la réalité de ce monde. Les oracles avaient conscience de notre plan. Mais je pense pas qu'eux le savent. Ils doivent penser qu'ils vous ont rejoint de leur plein gré. Enfin voilà Grimpal... C'est ton destin. Tu dois mener ton équipe au sommet de la Tour Céleste pour convaincre Rayquaza de détruire le météore.
-Ah oui ! Je voulais savoir pourquoi Rayquaza est si rancunier envers les Grands du monde. A cause de ça, nous allons tous mettre notre vie en danger. Si nous y allons en votre nom, il ne fait aucun doute que nous allons l'affronter. Est-ce vraiment nécessaire ?
-Je n'ai pas le droit de te dire pourquoi Rayquaza nous déteste non plus. Je dois partir Grimpal.
-Merci d'être venue. Tu peux annoncer à tes employeurs que lorsque je retournerai là-haut avant de revenir dans mon monde, je ferai un malheur.
-Tu peux compter sur moi, Grimpal
, finit Gardevoir avec un clin d'œil. Je te souhaite bonne chance et bon courage. J'espère que tout se passera bien pour toi et les autres. Et j'espère aussi que vous réussirez.
-Pas de soucis. Quant à toi, j'espère qu'ils lèveront bientôt ta malédiction. Tu n'as pas mérité ce qui t'arrive.
-Merci Grimpal. Merci pour tout ce que tu as fait pour les pokémons. Adieu.
-Adieu, Gardevoir...

Grimpal se leva doucement. La nuit était encore noire dehors. Le pokémon-poisson soupira et enfouit sa tête de la paille. Il déversait sa haine, sa rage et ses regrets sans réveiller Arcko. Il ne voulait pas lui annoncer ça. C'était impossible de raconter ce que venait d'apprendre Grimpal. Sous l'émotion, il déchira la paille sur laquelle il se reposait avec ses petites dents. En fermant les yeux, il sentit quelqu'un derrière lui. Mais ce quelqu'un n'était pas naturel. L'aura qu'il envoyait dans la pièce était immense. Peu importe où Grimpal portait son attention, il la voyait. Il essuya brièvement ses larmes, bien que d'autres coulèrent naturellement, puis se retourna. Son cœur se serra une fois encore. Une fois de trop. Il concentra tous les efforts du monde pour ne pas craquer devant lui. Zorua... pensa Grimpal résigné. Son ami regardait vers ses deux chefs mais sans les voir. Il regardait dans le vague. Mais il ne faisait aucun doute sur ce qu'il faisait. Grimpal avait vu son aura. Elle était telle... C'était effrayant. Zorua regardait vers lui mais il n'arrivait pas à poser les yeux sur Grimpal. Son aura étouffait Grimpal. Il se sentit suffoquer sous la pression que mettait en place le pokémon-renard. Grimpal poussa un râle qui fit réagir Zorua. Ce dernier pencha doucement la tête, signe qu'il regardait enfin son ami, puis murmura quelques mots trop doucement pour que la victime puisse les entendre. Zorua regarda son chef s'étouffer encore quelques secondes avant de réaliser ce qu'il était en train de faire. Il secoua la tête puis accouru vers son ami pour le tirer dehors.
Grimpal avait la tête qui tournait. Il venait de reprendre conscience. Il vivait un véritable cauchemar. Tout allait trop vite. Il subissait beaucoup physiquement et énormément moralement. Son regard se posa sur Zorua qui était assis à côté de lui, comme quelqu'un qui veille sur un cadavre. Comme plus tôt, Zorua ne regardait rien de spécial. Il semblait perdu dans ses pensées. Grimpal vit la même aura qui l'avait agressé précédemment mais elle était contenue par son hôte.
-Zorua... murmura faiblement Grimpal qui était encore plus fatigué que lorsqu'il s'était couché.
-Alors comme ça, tu t'en vas ? fit Zorua entre deux hoquets provoqués par la tristesse ou la rage.
-Alors c'est toi qui étais dans mon rêve ? demanda le pokémon au sol.
-Non. Il n'y avait personne quand je suis arrivé. Mais depuis ce notre combat contre Groudon, j'étais bloqué chez nous. J'ai eu le temps de réfléchir... Et j'ai compris. J'ai tout compris. Tout est logique. Si depuis trois ans je vagabonde, je pensais que c'était de mon propre gré. Je pensais que j'avais quitté Symbios parce que j'en avais assez de ses ordres. Je pensais que si je luttais contre la Fin du monde avec Absol et indirectement Evoli, c'était mon choix. Je pensais qu'en tombant sur vous, alors nous aurions enfin pu vaincre Groudon et sauver le monde. Mais lorsqu'Evoli est revenue et m'a tout raconté... J'ai compris. J'ai compris que Symbios avait prévu que je m'en irai. J'ai compris que Feunard avait guidé Absol à moi. J'ai compris que si j'avais rencontré Evoli, puis vous, c'était parce qu'ils l'avaient voulu. J'ai compris que l'Equipe Bleue a été créée pour vaincre la Fin du monde. J'ai cru retrouver mon libre-arbitre, mais j'ai eu tort. Et j'ai compris que comme je n'étais moi-même pas libre, toi, l'humain sorti de nulle part, tu ne l'étais pas non plus. J'en ai déduis que tu allais finir par nous quitter. Quand ? Mais quand la fonction même de secouriste allait être complétée. Nous sommes manipulés depuis le début. Zorua semblait bouillonner intérieurement mais qu'il avait dépassé le stade de laisser ses expressions se manifester extérieurement.
-... Je suis désolé Zorua. Je n'ai pas le choix. Si nous vainquons Rayquaza, je rentrerai chez moi.
-Grimpal... Je ne pensais pas qu'un jour on finirait par s'entendre. Mais lorsque vous êtes partis, toi et Arcko, j'ai compris que tous les deux vous comptiez énormément pour moi. Mon libre-arbitre était là pourtant. Tu comptes bien trop pour moi pour que je te laisse partir. Et voilà qu'on t'arrache à moi alors que j'avais trouvé un endroit où vivre avec Evoli. Est-ce que tu te rends compte ? Grimpal, tu es mon meilleur ami. Malgré toutes les crasses que je t'ai faites, toutes les grimaces et les farces, je t'ai considéré comme tel dès que j'ai pris la résolution de te ramener chez toi. Et chez toi, c'est avec nous.
-Si seulement Zorua... Mais nous devons le faire. Nous ne pouvons pas abandonner tout ceux qui comptent sur nous.
-Alors tu ne vas rien leur dire ?
-Non. Ils doivent être motivés pour demain. Si je leur annonce mon départ, ils vont se décourager à accomplir notre mission. Nous devons être forts Zorua. Nous allons triompher de Rayquaza. On va y arriver.
Zorua soupira de désespoir. Il s'allongea à côté de Grimpal puis vint se recroqueviller près de son chef, près de son ami. Il enfouit son visage entre ses pattes et laissa ses propres larmes couler sur sa fourrure sombre. Grimpal posa la tête sur l'épaule de son ami. Ils avaient tous les deux besoin de l'autre, besoin de réconfort, besoin de quelqu'un, une dernière fois. Que deviendra l'équipe de secours après mon départ ? Que deviendront-ils, tous ? Je me fais du soucis pour Evoli... J'espère que Zorua s'occupera bien d'elle. Et Arcko ? Je ne veux pas quitter Arcko...

Arcko s'éveilla doucement tout sourire. Il devait sa soirée à Grimpal et il comptait lui rendre ce qu'il avait fait pour lui ce matin même. Son compagnon dormait à ses côtés. Il ne voulait pas le réveiller car la veille avait été une épreuve pour lui. Il avait décidé d'inviter Evoli à se joindre à eux. Il prépara quelque chose de rapide dans le cas où Grimpal se réveille avant son retour. Un petit quelque chose qu'il puisse manger et un petit mot disant qu'il devait attendre son retour. Arcko, satisfait, se dirigea dehors et prit la route du Bois Trompeur où logeaient Evoli et Zorua alors que le soleil commençait déjà à pointer sa lumière prudemment.
Il entra doucement dans leur antre dont la porte était bizarrement construite entre deux troncs. Evoli et Zorua étaient déjà debout. Zorua se démenait à ranger ses affaires dans sa sacoche tandis qu'Evoli triait les fameuses orbes qui faisaient d'elle le pilier qu'elle était devenue. "Salut Arcko !" fit joyeusement Evoli. Zorua le salua d'un signe de tête amical. Arcko était content de voir qu'ils étaient motivés pour aller sauver le monde.
-Dis moi Evoli, ça te dirait de passer la matinée avec Grimpal ? Je pense que ça vous ferait du bien à tous les deux.
-Mais Zorua a besoin de moi... On a tant à faire.
-Laisse-moi faire, Evoli, je vais finir d'emballer nos affaires. Et puis on a presque fini. Va rejoindre ton amour
, fit Zorua dans un grand sourire.
-En plus regarde: donne-moi ton sac. Je vais m'occuper de tout ça. Va le rejoindre tant qu'il est temps, ajouta Arcko toujours souriant.
-... Merci tous les deux !
fit Evoli visiblement ravie.
Arcko la regarda saluer brièvement Zorua avant de s'élancer vers la base de l'équipe. Ce matin-là, le sourire d'Arcko était tenace. Il ne disparut pas un seul instant. Il se sentait paisible et heureux. Il n'avait qu'une envie: réussir à vaincre Rayquaza. Sa seule ambition était de sauver le monde aux côtés de ses amis, peu importe la difficulté. Mais d'un côté, il était déçu de ne pas avoir passé un peu plus de temps avec Grimpal mais il était persuadé d'avoir fait le bon choix. Il n'y avait plus qu'un objectif: Gagner !

Grimpal avança doucement à travers la troupe qui s'était réunie. Evoli le suivait de près. Evoli resta cependant dans la troupe de secouristes lorsque Grimpal en émergea. Il alla rejoindre son partenaire, les deux autres chefs, Alakazam et l'oracle sur le promontoire. Étonnamment, Grimpal aperçut avec déception que Médhyéna n'était pas venue. Alakazam discutait de derniers petits détails avec le meneur de l'expédition. Grimpal alla s'asseoir à côté de Xatu. Celui-ci ne bougea pas lorsqu'il s'adressa à l'ancien humain. "Je te souhaite de réussir, mon petit. Ton destin est de monter en haut et de vaincre. Ensuite, tu sera libre de rentrer chez toi." lança-t-il avec tout le sérieux du monde. Grimpal ferma les yeux de rage et se détourna. Il voulait hurler qu'il n'avait justement pas la liberté de choisir mais il s'était promis qu'il n'en parlerait à personne avant d'avoir vaincu Rayquaza. Il vint donc s'appuyer tendrement contre son partenaire qui écoutait les instructions d'Alakazam.
-Nous avons terminé la pierre de téléportation. Ça nous a prit toute la nuit mais nous en sommes enfin venu à bout ! Tout ça, c'est aussi grâce à Xatu et ... Tiens ? Où est passé l'autre ? Un troisième pokémon est venu nous aider... Mais il n'est pas resté. Je me demande pourquoi il est parti.
-Bon passons ! Notre temps est limité Alakazam !
gronda impatiemment Arcko.
-Oui, excuse-moi. Prend la pierre. Grâce à elle, vous pourrez rejoindre le bas de la Tour Céleste. J'aurais bien aimer faire en sorte qu'elle vous emmène directement au sommet mais nous n'avons pas eu le temps de lui donner tant de puissance, avoua honteusement le grand leader.
Arcko se retourna et annonça qu'ils allaient se préparer pour la téléportation. "Profitez bien de la terre ferme car dans quelques secondes elle cèdera la place à des nuages. L'appréhension sera sûrement difficile au début mais nous devrons surmonter cette faible contrainte." Certains pokémons furent enthousiastes, d'autres motivés, mais en général, ils étaient tous impatient de se confronter à Rayquaza. Arcko s'avança au centre de l'équipe, suivi par les trois autres chefs, puis utilisa la pierre de téléportation. En moins d'une seconde, les dix-sept secouristes étaient partis sauver le monde.

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