Nuages à l'horizon

Il ne restait plus que trois jours. Trois jours, avant qu'elle partent. Elle. Sa meilleure amie, celle qui était toujours là qui la réconfortait, qui l'amusait, mais surtout celle qui était sa soeur dans son esprit. A cette pensée, Lavande soupira longuement, laissant apparaître un soupçon d'énervement mais surtout de crainte.

Ce sentiment la dévorait. Cerise voulait depuis toujours partir, ce n'était un secret pour personne. Et Lavande le savait, elle n'avait pas le droit de lui demander de rester pour son petit plaisir, ou parce qu'elle avait peur d'être seule. Peur. Ce mot l'enrageait. Pourquoi était elle comme ça, si peureuse ? Elle se retint de lancer une injure pour ce defouler.

Et son coeur se serra plus quant-elle se rendit compte qu'elle enviait la rousse. Elle avait du courage, de la force, du répondant. Tous son contraire, c'est d'ailleurs pour cela qu'elles s'adoraient, elles étaient les opposées et chacune voulais resembler un peu plus à l'autre.

Le pire, c'est que maintenant, elle s'imaginait voyager avec Cerise, son petit Hi et bien évidemment les evoli Yoru et Sakura. Elle se demandait comment cela serait. Magique, enrichissant, amusant était ce qui revenait tous de suite. Elle avait beaucoup entendu parler de Kalos et imaginer d'y être et de parcourir cet région inconnue, cela donna un frisson à la brune. Mais ce sentiment fit vite place à de la mélancolie quand elle compris que cela ne se produiserai jamais.

Son petit pokemon, Hi, lui jouait avec la couverture qui dépassait du lit de sa maîtresse. Il ronronnait presque comme un Chaglam à force de s'amuser. Cela fit sourire la brunette après un long soupire.

- Au moins tu t'amuses toi... .

Mais le craquements de l'escaliers en bois firent réagir la demoiselle. Elle attrapa la pokeball que lui avait offert Cerise, chuchota un " Pardon Hi " et une fois son Hericendre à l'intérieur, cacha la boule métallique sous son oreiller. Elle prit rapidement un livre et fit semblant de lire en se couchant sur son lit, en évitant soigneusement d'écraser la pokeball même si cela ne l'endomagerai pas. Par principe sans doute.

La question est pourquoi Lavande cachait-elle sa pokeball ? La raison était bien simple. Sa mère. La maman de la brunette était une femme qui c'était marié à une paysan pour l'argent et non par amour. Elle aurait rêvée épouser mieux mais malheureusement pour elle, ce n'avait pas été le cas. Et Cerise, lui assurait qu'elle ferais pareil avec elle en la mariant. Jamais de sa vie Madame Fujitare aurait ne serait ce qu' imaginer que sa fille devienne une dresseuse et même avoir un pokemon autres que pour les aider à travailler dans la ferme.

Sa mère rentra comme une furie, ses long cheveux bruns attaché en un chignon sévère et ces yeux jaune, glaçant le sang de sa fille.

- Jeune fille, j'ai quelques choses d'importantes à te dire ! Annonça sa mère.

- Ou-ouii mère, articula t-elle ayant peur de ce que voulais lui dire

- Tu ne devineras jamais...

Sa voix, bien que jolie parraisait sournoise et froide, comme si elle avait eu quelques choses quels attendait depuis toujours... .

Pendant ce temps, Cerise regardait l'horizon. Un vent assez lourd fouttait le visage de la rouquine, ses cheveux virevoltaient dans tous les sens et elle guettait l'horizon avec attention. Elle laissa échapper un sourire, quand elle vu un camion lointain sur le chemin de la ferme. Et après un petit moment, un homme de vingt cinq ans, décendit de son véhicule. Contrairement à elle, il avait des cheveux verts, en pagaille et des yeux bleu claires plein d'assurance. Il s'avança vers elle avant de la prendre dans ses bras.

- Ma p'tite cous' Cerise ! Ça fait un bail !

- Tu l'as dit bouffi ! Ria la rousse aux cheveux étrange attaché en une queue de Ponita et aux yeux émeraudes. Alors content d'être là ?

- Assez mais j'aurais voulu que Papi reste ! Se plaigna t-il

- On peut pas tout avoir Noa. Lui répondit assez tristement la plus jeune.

Noa, était le fils de sa tante Sam, elle même la soeur de son défunt père. Elle ne voyait pas souvent malgré le fait que Cerise soit très proche d'eux.

- En tous cas on l'emmenera demain pour la maison de repos. Expliqua le garçon a l'étrange chapeau de paille.

- J'espère qu'il va si plaire... S'inquiéta la petite de douze ans.

- Mais oui ! Papi est un quelqu'un de docile !

- On dirais que tu parles d'un pokemon... Remarqua Cerise

- Bah en quelques sortes s'en est un... . Affirma son cousin.

Elle ria face à l'idiotie du garçon puis reprit :

- Trois petits jours... Murmura t-elle

- Et tu auras la liberté ! Tu en profiteras pour moi même si ça m'intéresse pas...

- J'ai hâte et en même temps j'ai vraiment envie de profiter un peu de Johto.

- D'ailleurs cous' pourquoi t'es pas parti voyager à Johto ! S'éclama le vert.

- Je ne sais pas vraiment, une envie de changer, d'ailleurs, presque un présentiment... . Lui tenta t-elle d'expliquer.

- Cerise ! S'egossilla une voix que la petite fille Okina connaisait parfaitement.

Elle se retourna tous sourire, mais ce dernier s'effaça immédiatement en voyant l'état de cette dernière. Elle courrait comme un froussardine effrayé, laissant des pleurs s'évader de ses yeux maintenant rouges irrités par l'eau qui si échappait. Elle se rua sur son amie, manquant de la faire tomber.

- Eh ! Qu'est ce qu'il y Lav' ? C'est à cause de moi ? Questionna t-elle en resserrant son étreinte.

- Oui un peu mais surtout à cause de ma mère... . Lui avoua t-elle d'une voix tremblante.

- Alors qu'il y a t-il ?

- Ma mère... . Elle veut faire un arrangement... .

- Un arrangement ? La coupa troublée la dresseuse des evoli. Comment ça ?

- Elle va me marier de force.

Un lourd silence s'empara de l'atmosphère, ne laissant qu'un vent lourd effleurer leur peau. Cerise resta pendant un moment outrée ne faisant plus aucun gestes. Son cousin, regarda la brunette avec compation tandis que celle ci continuait à sangloter.

- Eh ben ! T'as plus qu'à partir ! Plaisanta Noa pour détendre l'atmosphère.

Cerise lui envoya un regard noir. Mais une petite voix la surpris.

- Il - il a raison. Begaya t-elle entre eux sanglot. Je va-vais partir l-loin d'ici. Avec to-toi !

- Tu peux pas dire cela sur un coup de tête. La raisonna la rousse.

- C'est toi qui dit ça... releva son cousin.

Cette fois, c'était un regard assassin qu'elle lui adressa.

- Nan Cerise... j'y ai réfléchis. Je pars ! Je veux surmonter ma peur !

Les yeux humides mais déterminées de sa meilleure amie la fit acceptée.
Lavande essuya ses dernières larmes, sous le ciel foncé à cause de l'orage qui si préparait. Dans trois jours, elle partirait à l'aventure, elle aussi.

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Préparant son sac, Elizabeth faisait déjà un plan des pokemon de type fée qu'elle allait attraper. Elle était déjà dans son voyage alors qu'il lui restait encore deux jours avant que son anniversaire arrive. Elle était obligé d'avoir l'âge requit pour partir. Elle chantonna joyeuse, son Couafarel à ses côtés. Puis elle entendit la porte de la maison s'ouvrir.

Elle descendit rapidement les escaliers et embrassa fortement sa grande soeur, très occupée dans son arène.

- Val !

- Eliz ! S'éclama de sa voix douce la championne d'arène.

Le câlin des soeurs fut interrompu par leur mère.

- Elizabeth, vas mettre la table et faire du café pour Valériane.

- Et un s'il te plaît ça te derangerais... murmura t-elle dans entre ses dents, énervée.

Mais sa mère ne fit pas attention à sa remarque, étreignant sa fille aînée.

Malgré tout, Elizabeth s'exécuta, par amour pour sa soeur. Elle prepara une tisane, pour sa mere et un petit café pour sa soeur. Elle mit les tasses, sortit la casserole et nettoya la table. Pendant ce temps, les deux autres s'installèrent.

- En tous cas, je suis contente et fier que tu t'epanouises en tant que championne d'arène. La félicita sa mère.

- Merci maman. Mais Eliz va bientôt aller en voyage ? Entama sa soeur, curieuse.

- Oui... souffla sa mère.

Pendant ce temps, son Couafarel voulant jouer, n'arrêtait pas de passer entre les jambes de la plus jeune.

Et au moment, ou elle emmena la casserole d'eau froide pour aller la chauffer, son pokemon la fit perdre l'équilibre. L'eau glacée se renversa sur sa mère, qui fut trempée jusqu'au os. Sa mère cria, surprise mais surtout en colère.

- ELIZABETH !!!

- Par - Pardon ! S'excusa t-elle, en baissant la tête comme Titi. Malgré sa gêne, elle dissimula un petit rire.

- Mais quelle empotée ! Hurla sa mère enragée. Tu me fais honte !

- Doucement maman... essaya de la calmer, Valériane avec un timbre de voix bas.

- Nan ! Elle est vraiment trop maladroite ! Et BEAUCOUP TROP IMMATURE !!! Vocifera t-elle en voyant sa fille rire de sa bêtise.

- MAIS JE N'AI PAS FAIT EXPRÈS !!! S'emporta sa fille ébène, face aux reproches de sa mère.

- CONTINU COMME ÇA !!! Poursuivit sa maman, TU NE DEVIENDRAS JAMAIS UNE BONNE DRESSEUSE, ET ENCORE MOINS UNE DRESSEUSE DE TYPE FÉE !!!

Les paroles de sa mère raisonnèrent dans sa tête. Elle s'était souvent disputer mais jamais elle avait dit qu'elle ne réalisera pas son rêve. Elle retint des larmes et jetta la casserole contre un mur en criant :

- JE VOUS DÉTESTE !!!

Puis elle remonta précipitamment dans sa chambre, accompagné de son Couafarel. Elle ferma sa porte à clé, mit de la musique à fond pour ne pas entendre ni sa mère, ni ses propres pleures. Elle se laissa ensuite tomber sur son matela, son Couafarel aux pieds de son lit.

Valériane, elle, soupira. Sa mère et sa soeur s'emportaient souvent mais jamais avec de propos si violent. Dire un jeune de dix à douze ans, qu'elle n'arrivera pas à atteindre son rêve est sûrement une des pires choses qu'on peut faire. Et cela venait d'arriver juste avant le grand départ. Prise de remord, la championne décida qu'elle en parlerait plus tard à sa petite Élizabeth, quand cette dernière se sera calmer.

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Alors qu'elle allait sortir de sa chambre, Oihana regardait dubitatif ce que lui avait donné hier son père. Ses petits bouts de papier rouges avec des écritures informatique dessus en noir. Des billets d'avion, pour Kalos.

Rien qu'à y penser un soupire passa entre ses lèvres rouges pétillantes. Ils étaient deux. Deux petits billets. Oui deux. Son père lui disait que cela serait bien qu'elle partent accompagnée.

Or, à par sa petite Givrali, elle n'approchait personne. L'ébène aux yeux gris clairs, n'osait jamais adresser la parole. Sûrement par habitude de ne parler qu'avec son père qu'elle aimait tant. Rien qu'à l'idée de partir lui déchirait le coeur.
Certes il était sévère, mais il n'en restait pas moins gentil, protecteur et compréhensif.

Elle avait toute ses affaires rangés dans des sacs, deux plus exactement. Plus que 72 heure, avant de devoir partir de Rosalia. Elle se posa délicatement sur son lit fait. Elle ne s'était toujours pas faite à l'idée de s'en aller. Elle se laissa petit à petit s'endormir, rêvant qu'on lui disent de rester.

De son côté, Kaoru, épuisée par l'entraînement, alla dans sa chambre. Elle était la seule à en avoir une rien qu'à elle. D'habitude les autres la partageait au moins à deux. Quand elle entra, elle fut surprise de voir un sac à côté de son Pyroli. Enfin son sac.

Elle y jetta un coup d'oeil. Il était fais. Comme si on l'incitait à partir. Elle se douta que c'était une mauvaise blague de ses camarades. Ils exagèrent !  s'énerva t-elle intérieurement.

Le Pyroli, continuait de la fixer, en penchant la tête. Kaoru se demanda même pourquoi son pokemon n'était pas intervenu contre ses élèves, aux idées disons idiotes. Mais un étrange bruit la ramenna à la réalité. Ce son n'etait pas normal. Comme par instinct, elle attrapa son sabre, laissant la lame à l'abri dans son fourreau, et dis à son pokemon feu de la suivre.

Des bruits inconnu se fit entendre dans ses petites oreilles. Elle reconnu en revanche, la mélodie des sabres qui s'entrechoquaient accompagné par des attaques de pokemon. Elle se précipita vers la cour centrale pour voir ce que cela était. Ce faisait il attaquer ? Son souffle s'accélèra. C'était impossible et impensable qu'on puisse les attaquer.


Pourtant quand elle vu le spectacle, elle se figea. Ses yeux ne la trompaient pas. Le feu qui se propageait dans les maisons, la chaleur étouffante de l'air et la guerre qui se trouvait sous ses yeux sombres.

Ce n'était pas le dojo mais la ville qui se faisait prendre, aux assauts des flammes. Elle resta quelques instants muette, comme arrêtée dans le temps, les pupilles dilatées et écarquillées. Ce spectacle la terrifiait.

Elle sentit soudainement une présence non loin d'elle, et sans attendre, elle empoigna son arme. Mais elle se rendit vite compte que cela n'était pas un ennemi.

- Maître Tomoyo !

Il était là, l'air fatigué, le souffle court et les vêtements en piteux etats. Il devait faire face a l'ennemi.

- Kaoru ! Il faut que tu partes !

Elle allait répliquer quand il la fit taire en reprenant :

- Ecoute ! J'ai une mission de la plus haute importance ! Tu dois retrouver quelqu'un ! Et partir avec elle. Elle a des cheveux noir et des yeux gris. Elle porte des kimono. Elle est la fille du noble Ojiro. Trouve la, et pars avec elle ! Partez à Kalos ! Vous devez fuir ! Expliqua t-il promptement.

- Mais...

- Non ! Je t'ai dis d'écouter ! Prend tes affaires ! Elle aura deux billets ! Va avec elle et découvre Kalos... C'est vraiment important ! D'accord Kaoru ?!!

- Alors c'est vous qui m'avez fait mon sac mais comment le saviez vous pour l'attaque... demanda confuse Kaoru.

- Peu importe ! Il faut que tu y ailles c'est ton destin ! Pars !

- Mais je ne comprends rien ! Cria t-elle perdue

- S'il te plaît Kaoru fait moi confiance !

- D'accord. Lâcha t-elle après un petit silence. Mais promettez - moi de faire attention à vous et Maître Haisha. Ainsi que les élèves protégez les !

- Je te le promets.

Elle le laissa comprenant qu'il était urgent de faire ce que lui avait dit son maître. Elle avait une confiance aveugle en lui même si elle ne comprennait rien. Elle repartit dans sa chambre, et attrapa le caba qui se trouvait là, au millieu de la pièce. Mais en examinant pour la dernière fois l'endroit, elle rajouta, sous l'oeil attendri du Pokemon, une chose. Une petite photo. Mais importante pour elle. Elle était plus jeune tenant sa Pyroli a l'époque un evoli dans les mains, aux côtés des apprentis et des maîtres.

Elle la glissa dedans, et se précipita dehors. Elle evita soigneusement les hommes habiller en noir. Se battre n'aurait fait que la ralentir et la faire repérer. Même si elle mourrait d'envie de leur donner une bonne correction, elle devait se dépêcher.

Elle courru, cherchant la fille. Elle y vu des hommes se battre avec leur pokemon. L'incendie faisait rage et s'eparpillait. L'odeur de fumée devenait de plus en plus insupportable. Et le ciel, assombrit des nuages noir prit une teinte rougeâtre par le désastre de la ville.

Au bout d'un moment, elle trouva la bâtisse immense des Ojiro. Elle y entra et y constata tristement le carnage. Les Pokemon et les hommes s'entretuaient. Malheureusement, elle n'avait pas le temps de s'apitoyer. Elle devait la trouver, coûte que coûte.

Quand Oihana ouvrit les yeux, elle remarqua au loin d'étranges résonances. Elle se leva et regarda sa petite Givrali, blotit sous son bureau.
Mais avant qu'elle ne puisse penser à quelque chose, des pas se firent de plus en plus proche.

- Il y a quelqu'un ?

L'atmosphère était tendu. La Givrali s'était mit devant sa maitresse, et malgré qu'elle tremblait, elle montra ses crocs. Oihana se sentait mal. Son coeur battait d'un rythme rapide et anormal. Elle était essoufflée. Sa tête était prises d'affreuses douleurs. Que ce passait il ? Elle ne comprennait rien. Puis une main ouvrit la porte, très lentement.

Pour laisser voir un homme, vêtu d'un costume noir en cuir avec une lettre colorée, de bleu foncé. Un rictus étrange se dessinait sur son visage. Cela était plus que malsain. Une goutte de sueur perla du front de la fillette et parcouru son visage pour finalement arrivé par terre.

- Je t'ai trouvé ! Chantonna t-il de façon effrayante.

L'ébène cria. Un cri aiguë, qui résonna dans la chambre en bois. Elle courut, essayant de s'enfuir. Mais la seule issue était bloqué, par lui.

Il s'approchait, tendit que le Pokemon de glace et elle reculaient. Elle n'était pas fait pour combattre, on ne lui avait jamais appris. Mais alors qu'il allait l'empoigner violament, une personne lui cria :

- Ne la touche pas !

L'homme tourna son visage, mais ce fut prendre un puissant coup dans le visage. Le sabre, toujours dans son fourreau bordeau en métal, venait de s'abbatre sur sa tête. Il saigna du nez, et regarda avec haine l'attaquant. Ou devrais - je dire, l'attaquante.

Ces yeux rubis ne le quittait pas d'une semelle, et ses mains étaient encore sur son armes, près à l'attaquer de nouveau, à chaque instant.

Mais l'homme empoigna sa Pokeball, et apparu un immense Ursaring. Son pelage marron était hérissé, et ses petits yeux, diaboliques et impitoyables balayait du regard la petite Givrali, effrayée.

Mais avant qu'il puisse attaqué, le Pyroli, de l'ébène aux yeux rouges, utilisa l'attaque vive Attaque pour le faire trébucher. Ce qui se passa. Les genoux à terre, le pokemon feu s'enveloppa de puissantes flammes, et fonça contre l'immense ours. L'attaque nitrocharge blessa énormément l'adversaire, qui eu du mal à l'encaisser tout en essayant de se mettre debout. Et sans aucun ordre de sa maîtresse, juste en un regard, le Pyroli acheva l'Ursaring avec une morsure.

L'homme commença à paniquer. Il essaya de s'enfuir, en distrayant la petite, mais sa récompense fut un coup dans les côtes. Cela le fit s'évanouir.

- Qui- Qui es tu ?! Bafouilla Oihana.

- Et toi ? Répliqua la fillette de son âge.

- Oihana Ojiro... répondit elle, la voix étrangement aiguë.

- Alors c'est bien toi... Parfait, prend tes affaires, on part. Se dépêcha l'ébène, rejoint par son Pokemon.

- Quoi ?!

- Je m'appelle Koaru. Et je suis une alliée en quelques sortes. Mais bref on doit partir. Clama t-elle, d'une voix forte.

- Mais où !? S'écria paniquée, Oihana. Je ne comprends pas !

- A Kalos ! Tu dois y aller non !? Rosalia est à feu et à sang ! Nous devons partir ! Ma mission est de te protéger ! Tu as bien deux billets d'avion !

- Ou-oui. Avoua la noble, mais et Père je ne peux partir sans lui !

- Bon ça commence à me fatigué, alors je vais être clair ?! Si ton père voulait que tu ailles la bas, c'est bien pour te protéger ou je me trompe ?! Et pour le remercier de t'eloigner du danger, tu veux te faire tuer en y allant ! Quelle bonne idée ! Je ne le connais pas, mais franchement c'est presque de l'irrespect de lui faire ça !

L'ébène aux yeux gris, ne répondit rien. Que répliquer face à la terrible vérité. Rien sauf le silence. Puis elle accepta de la tête de suivre Kaoru. Elle empoigna ses deux sacs, et courut en n'oubliant surtout pas les billets.

Elle partirent dans la rue principale, continuant de courir sans s'arrêter. Oihana tenait fermement la main de sa sauveuse, leur pokemon à leur trousse. Heureusement pour elles, aucunes personnes ne firent attention à elles, à cause du chaos qui planait sur la ville. La jeune sabreuse tourna soudainement, à un carrefour, qui faillit faire tomber la jeune fille.

- Ou va t - on ? S'éclama la jeune fille en kimono.

- Là où il y a un aéroport, donc à notre seule métropole... Lui répondit elle.

- Doublonville... compléta Oihana en comprennant.

- Exactement. Fini t-elle en détaillant le ciel nuageux grisonnant.

Elle continuèrent ainsi, à detaler sans s'arrêtait, la peur au ventre. Kaoru n'arrivait toujours pas à saisir tous ce qui venait de lui arriver. Mais elle devait s'accrocher et protéger l'autre. Elle le sentait. C'était comme si cela était sa destinée...

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Voilà pour ce chapitre !  J'espère qu'il plaira ! La partie sur Kaoru et Oihana est un peu longue mais j'espère vraiment qu'elle vous aura plus. ^^ Je m'excuse d'avance des fautes ^^'

Bonne journée mina - san !

Elena Yume Robin Scarlette

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