Chapitre 1

J'entend mon réveil qui sonne, je suis fatiguée... Je trouve quand même la force de me lever et regarde l'heure : 9 h 32.
J'ai du me rendormir, car je suis en retard ! Je prend mes affaires et me dépêche de me préparer, je m'habille, me brosse les cheveux et me lave les dents. Après ça je cours dans le salon et vois mes parents, assis sur la table de la cuisine en train de prendre leur petit déjeuner.

- Salut, me dit mon père. Bien dormi ?
- Oui papa, ça peut aller mais là je suis en retard en cours !
- Mais, on est férié ! S'exclame ma mère.

Je prend mon portable dans les mains, appuie sur le bouton et le jour s'affiche en dessous de l'heure : Vendredi, rappel : férié !
J'ai du oublier d'éteindre mon réveil, comme d'habitude ! Je suis assez déçue de ne pas avoir dormi plus longtemps. Je dis quand même bonjour à mes parents, et me dirige dans la cuisine pour préparer mon petit déjeuner : un verre de lait et un bol de céréales devraient faire l'affaire.

Je vais m'asseoir sur la table et commence à manger, puis je regarde un peu la télé le temps de terminer, ils y passent un reportage sur des fourmis... ma matinée s'annonce passionnante ! ( Notez l'ironie )

Je remonte donc dans ma chambre et m'assoie sur mon lit. Aujourd'hui, comme on est samedi, il faut que j'aille à la SPA pour m'occuper bénévolement des animaux. C'est ce que je fais de mon temps libre, ça m'occupe et me donne bonne conscience. Donc je me lève de ce lit et commence à le faire, puis j'ouvre ma fenêtre qui donne sur le jardin, et je peux entendre les petits gazouillis des oiseaux, il fait un petit peu frais dehors.

Je prend ma veste et mon sac, puis je sors dehors avec l'approbation de mes parents. Il fait beau et le soleil vient caresser ma peau, mais des nuages commencent à se former au dessus de moi. Je cours donc vers la SPA, pour finalement y arriver sans qu'il ai plut.

- Bonjour Évolia !
- Salut Véronique ! Aujourd'hui je m'occupe de qui ?
- Ho, occupe toi de celui que tu veux.
- D'accord, à tout à l'heure !

Véronique est une femme rousse qui doit avoir la quarantaine, elle est vraiment gentille. Je me dirige donc vers un petit chien que j'adore, je vais le voir tout le temps. Il me fait la fête et je le sors de son box pour aller le balader, je prend avec moi encore deux chiens et un furet.
Nous sortons dehors et allons vers la petite forêt : c'est un endroit propre à l'association qui est bordée de barrière. J'arrive là-bas et lâche tout mes compagnons, met mes ecouteurs dans les oreilles et les surveille en écoutant ma musique. Je m'assois au creu d'un arbre, les racines me font mal au dos mais la musique me détend, ce qui me vaut de m'endormir un peu.

~~~

Je suis réveillée par une petite voix masculine, je me lève de l'arbre, je n'aurais jamais dû m'asseoir là, maintenant j'ai des courbatures. Je cherche en vain d'où venait la voix, j'ai un peu peur quand même. Vous vous imaginez, dans une forêt, sans personne et quelqu'un qui vous appelle ?

Mais le son me revient de plus belle et je continue de chercher quand soudain, je tombe nez à nez avec Aska, le chien que je promène. Mais là, plus étonnée que tout, il me parle. Pas comme un aboiement, non... il me parle comme un humain et je le comprend.

- Évolia, ça va ? Me demanda-t-il.
- Haaaa !!! Criais-je. Comment tu fais pour parler !?
- Tu me comprend ? Me dit-il d'un air éttoné en penchant légèrement la tête sur le côté.

Ça doit être un rêve, ce n'est pas possible, je vais me mettre une claque, me réveiller et tout va rentrer dans l'ordre. Aussitôt dit, aussitôt fais, je me met une claque sur la tête mais horreur : d'une je ne me réveille pas et de deux j'ai... des oreilles d'animaux !? Cette situation devient vraiment bizarre et apeurante. Je prend donc les laisses des animaux, me met ma capuche sur la tête et rentre à la SPA.

- Tu es déjà rentrée ? Me demanda Véronique.
- Oui, je n'ai pas vraiment le temps de rester, dis-je en baissant ma capuche encore plus qu'elle n'était enfoncée sur mon crane.
- D'accord. À la semaine prochaine !

Je rentre les animaux et rentre chez moi, mais en passant dans la rue, je tombe nez à nez avec la mauvaise bande du lycée. Je n'ai pas une très bonne réputation.

- Alors comme ça on se balade seule dehors ? Ricana un premier.
- Oui ! Tu as un problème avec ça peut être ?

Mais qu'est ce qui me prend de me rebeller contre eux ? Je me met à courir en direction de chez moi, le plus vite possible. En arrivant devant la porte, je suis essoufflée et j'ai l'impression que mon coeur essaye de se déloger de ma poitrine. J'essaie de me calmer puis rentre dans la maison, je tourne lentement la clé, comme pour reculer le plus loin possible le moment où je devais annoncer ce qui m'est arrivé à mes parents. La capuche toujours sur la tête, je rentre chez moi en essayant de faire le moins de bruit possible, mais mes parents m'ont vu.

- Évolia, qu'est ce que tu fais avec ta capuche sur la tête ? Enlève-la, tu es à l'intérieur, me dit ma mère.
- Je... Je ne peux pas... Je vais l'enlever en haut, promis, dis-je en me dirigeant vers les escaliers.
- Évolia ! Appelle en vain mon père.

J'entre dans la salle de bain en prenant soin de fermer la porte à clé, puis je me dirige avec peine vers le miroir. Sur ma tête se situe deux oreilles d'animaux, mais je ne pourrait pas décrire duquel. J'entend toquer à la porte et les oreilles bougent toutes seules ! J'ai tellement peur que je crie... pourquoi cela m'arrive-t-il à moi !? Je me met à pleurer, je ne sais pas pourquoi. Sûrement sur mon sort, tandis que ma mère m'appelle à travers la porte. Elle finit par ouvrir de l'extérieur, je ne sais comment, et s'assoit à côté de moi. Elle me prend dans ses bras puis me dit :

- Sèche tes larmes ma chérie, ton père et moi devont te parler, rejoins nous en bas s'il te plaît.

Ma mère sort de la salle de bain et je fais ce qu'elle me demande, puis je rejoins mes parents en bas. Je descend lentement les escaliers, afin d'éloigner le plus possible le moment fatidique où mes parents m'annonceront une nouvelle que je ne vais sûrement pas apprécier. J'arrive enfin en bas, mais j'ai remis ma capuche sur la tête, je ne veux pas que mes parents me voient comme ça. Enfin mon père, car ma mère m'a vu comme ça tout à l'heure. Je m'asseois sur le canapé, en face de mes parents. Personne n'a prononcé un seul mot pour l'instant.

- Évolia, commence mon père, il faut que je te dise quelque chose...

Au sons de sa voix, mes oreilles se dressent et font tomber ma capuche, révélant à mon père la malédiction qui se trouve sur mon crâne.

Je pousse un petit cri de surprise puis me cache le visage avec mes mains. Mes parents n'ont pas l'air impressionnés, bizarre... Je retire mes mains et mon père commence à me parler :

- Évolia, ta mère et moi devons te dire quelque chose, que nous aurions dût te dire depuis longtemps.
- Je ne ... commençais-je, mais mon père me coupe la parole.
- Laisse moi parler et t'expliquer, ensuite tu pourra dire ce que tu en pense.

Je laisse mon père parler, de toute manière je n'ai rien à perdre, même pas mon temps... Mais je ne peux pas m'empêcher de remettre ma capuche, ces oreilles me dérangent.

- Quand tu était petite, tu te rappelle, tu jouait à ce jeu, Pokémon. Hé bien ce jeu est en parti réel, car son créateur était lui même un Pokémon. Mais les pokémons ne sont pas juste des sortes d'animaux, se sont en fait des hommes touché par le syndrome Pokémorh. Les humains atteints, développent les symptôme au bout d'un certain age. Les pokémon sont en fait des hommes qui peuvent se transformer, qui ont les mêmes pouvoirs. Le prénom correspond à l'espèce. Ils développent ...
- Ce que ton père essaie de te dire, coupa ma mère, c'est que tu es un Pokémon.

Je suis sous le choc, je ne sais pas quoi répondre. Je tente quand même une réponse :

- Je m'appelle Évolia donc je suis ?
- Un Évoli, me répondit mon père.

À ce moment, tout mes souvenirs me reviennent en mémoire : le jeu, les pokémons et Évoli.
Je prenais toujours ce pokémon dans mon équipe, je trouvais qu'il me ressemblait, mais pas au point d'en être un !
J'ai déjà un peu moins peur, mais je me demande encore comment cacher ces oreilles...

- Tu sais, continue mon père, tu as un don ! Seulement quelques milliers de personnes ont ce pouvoir sur toute la planète, soit heureuse.
- Tu tiens ceci de ta grand mère, elle aussi était un Pokémon.
- Et vous ? Demandais-je.
- Je n'en suis pas un, me répondit ma mère. Tout comme ton père.
- Je dois réfléchir...

Mes parents ne répondent pas, je me dirige vers les escaliers, mais mon père m'interpelle une dernière fois :

- Tu vas devoir changer d'école... Je sais que je te dit ça hâtivement, mais tu ne peux pas aller au lycée sans savoir contrôler tes pouvoirs.

Je monte doucement les marches de mon escalier et me retrouve dans le couloir. Je tire difficilement sur la ficelle qui permet d'accéder au grenier, puis y monte à l'aide de l'échelle. Je cherche dans tout les recoins du grenier mon carton puis le trouve, derrière une vieille commode. Tout est encore dedans ! Mes jeux pokémons, mes cartes et mes peluches Évoli, Dracaufeu, mew... vous m'aurez compris, des jouets pokémons !

Je prend mes peluches et me dirige dans ma chambre où je ferme la porte. Je m'asseois sur mon lit puis observe attentivement Évoli : il est de la même couleur que mes cheveux, il a la même couleurs des yeux et possède les même oreilles que moi... super !

Je me couche sur mon lit, puis réfléchis aux avantages d'avoir ce pouvoir. Je finis par m'endormir, exténuée de mes pleurs, de mon stress et la nouvelle que j'ai encore du mal à accepter...

~~~

J'ouvre les yeux rapidement, me redresse d'un coup en sueur, j'ai fais un rêve horrible :

Je suis dans mon lycée, je suis en classe, plus précisément en cours de mathématique. J'écris mon cours et fait mes exercices quand tout à coup, mes amis me pointent du doigt en rigolant. Je me retrouve je ne sais comment en plein milieu du hall d'entrée, seule au milieu d'un cercle formé par tout les gens du lycée. Ils se moquent tous de moi, et je ne comprend pas pourquoi, jusqu'à ce que je remarque des oreilles qui me poussent sur la tête. Puis mon corp entier se retrouve recouvert de poils, une queue d'animal me pousse et des scientifiques arrivent vers moi, en blouse blanche, en tenant des accessoires de dissection...

Pourquoi je pense à ça ? Mes parents m'ont pourtant dit que je n'étais pas seule, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à cette option, que personne ne va jamais plus m'accepter, pas même mes amis.

Il est maintenant seize heure, je décide donc de descendre prendre de la nourriture, car mon ventre commence à gargouiller. Mes parents sont en bas, me regardant éttonés, je ne sais pas pourquoi, ils m'ont pourtant vu comme ça tout à l'heure. Puis j'ouvre le placard et entend mes parents marmonner :

- On devrait lui dire...
- Elle va le découvrir d'ici quelques minutes, ne t'inquiète pas.

Mais de quoi parle-t-il ? Mon chat passe à côté de moi, s'assoit devant le placard puis me regarde.

- Tu as faim ? Lui demandais-je.
- Non pas trop... Tu pourrais me donner une friandise ?

Je failli tomber par terre quand mon chat me repondit, c'est que j'ai l'habitude de lui parler, mais pas qu'il me réponde, mais quelque chose me rattrapa. Je ne sais pas trop quoi jusqu'à ce que ce quelque chose me fasse mal, je m'assoie par terre puis regarde derrière moi et remarque avec un mélange d'étonnement et de colère, une queue d'Évoli qui m'a poussé dans le bas du dos. Je regarde avec attention, et vois que c'est un prolongement de ma colonne vertébrale. Je commence un peu à m'habituer à tout mes ces transformation, mais cela m'étonne toujours autant.

Je regarde mon chat qui me repose une question :

- Je peux avoir une friandise du coup ?

Super... Je comprend les chiens et les chats. Si ça se trouve, je comprend tout les animaux, mais là n'est pas le problème. Je me lève et lui dit :

- Oui, je t'en donne une, attend trente secondes.
- Merci, me dit-il.

Je lui donne et monte ensuite dans ma chambre, il me suit, puis je massois sur mon lit puis il y monte aussi.

- Frimousse, pourquoi tu me suis comme ça ?
- Je me demande comment tu fais pour me comprendre... me dit-il
- Bas toi tu me comprend bien !
- Oui mais je t'ai toujours compris, le langage humain je l'ai toujours compris. C'est pour ça que je te comprend quand tu me parle !
- Hé bas, si c'est pas une bonne nouvelle ça ! M'exclamais-je en colère.

Je baisse la tête, comme pour chasser cette histoire de ma tête. J'aimerais que ce ne soit qu'un rêve, que ma vie redevienne comme avant... Mais, attendez !

Je n'aime pas ma vie ! Je n'ai pas vraiment d'ami, Je me fais harceler à tout vas par une bande du lycée, je m'ennuie tout le temps, j'ai tout de mal... les seules choses qui me raccroche au bonheur sont mes parents, mon chat et la SPA. J'ai une idée !

Je descend de mon lit, essaie de me recoiffer, parce qu'avec ces oreilles, ce n'est pas pratique et descend dans le salon, je ne remet même pas ma capuche et n'essaie pas de cacher ma queue. Mes parents me regarde avec étonnement, mais je suis déterminée !

- Papa, maman, je veux aller dans cette école, celle dont vous m'avez parlé. Leur dit-je, calme.
- Tu en est sûre ? Me demanda mon père.
- Sûre et certaine ! Rien ne me retiens ici, il faut que j'y aille, je rencontrerai des gens comme moi, je me ferais des amis.
- Puisque tu as l'air décidée, nous ne pouvons pas t'en empêcher. Et seule cette école pourra t'aider à utiliser tes pouvoirs, me dit ma mère.
- Je vais appeler pour t'inscrire, tu y sera en internat, tu ne peux pas te permettre de rentrer tout les soirs pour l'instant, plus tard nous verrons si tu veux, m'informa mon père.
- D'accord !

Je remonte dans ma chambre, Frimousse est toujours couché sur mon lit, quel feignant celui là ! Puis je ressors et me place vers le milieu des escaliers, essayant d'écouter la conversation de mon père au directeur de ma nouvelle école.

- Oui... non... elle l'a aussi... non... d'accord, samedi c'est possible ?... très bien, à bientôt.

Je pense que mon père à pris rendez-vous avec le directeur, mais même si j'ai envie d'y aller, j'ai un peu peur. Peur de voir d'autres personnes comme moi, peur de ne pas réussir et surtout, peur d'être encore seule...

Bon c'est pas le moment de désespérer, je dois me reprendre !

- Tu compte faire quoi du coup, me demanda Frimousse.
- Je vais dans l'école pokémon, mais j'ai un peu peur.
- Si tu le dit...
- Merci de me soutenir Frimousse !
- De rien Évolia ! Me dit-il d'un air hypocrite.

Mes parents m'appellent, sûrement pour m'annoncer une bonne nouvelle. Je vais les rejoindre, puis m'asseois sur une chaise.

- Tu es inscrite, me dit ma mère.
- Et nous avons rendez-vous demain, renchérit mon père.
- Je t'ai ecouté au téléphone papa, dis-je. Mais je ne pensais pas que le directeur aurait accepté.
- Maintenant tu écoute au portes toi ?
- Désolée ma chérie, mais tu vas devoir attendre demain pour y aller, aujourd'hui c'est férié !
- C'est mieux que d'attendre deux jours ! M'exclamais-je.
- Va préparer ta valise, me demanda mon père. Quand tu aura finis, descend manger.
- Ok, à tout à l'heure.

Je monte et prend sous mon lit ma valise, puis fouillé dans mon placard pour la remplir. Des T-shirts, des pantalons, des pulls, des sous-vêtements... Je prend aussi quelques objets comme ma peluche Évoli, mon réveil... Au bout d'une vingtaine de minutes, tout est prêt et je descend dîner.

La table est déjà mise, et mes parents m'attendent pour manger. Ils ont préparé des oeufs et des pâtes, ils ne se sont pas compliqué la tête quoi !

- Évolia, tu es prête ? Me demanda mon père.
- Oui, lui repondis-je. Mais je ne sais pas encore comment va être l'école...
- Tu sais, demain se sera ton inscription, mais ce sera aussi le moment où tu sera dans ta nouvelle école. Nous ne te ramènerons pas ici demain, m'informa ma mère...
- Je sais... et c'est ça qui me fait peur.
- Tu sais, commença mon père, tu y sera tout le temps. Ce sera à nous de venir te voir, le week end.
- Mais ne t'inquiète pas, nous viendrons à chaque fois ! Me dit ma mère.
- Merci !

Je finis mes oeufs et remonte dans ma chambre, je prend mon pyjama et vais prendre ma douche. Ça me détend ! Je ne sais même pas avec quoi laver mes oreilles et ma queue ... du shampoing peut-être ?

Je sors de là dedans et vais me coucher. Il n'est que, attendez voir : 22 h 00. Mais il faut que je me repose, car je sais que demain, une grosse journée m'attend !

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Alors je me suis dit... pourquoi ne pas écrire une nouvelle fiction ? C'est une bonne idée, non ?

Je posterais les chapitres au fil de mon inspiration, mais je pense que ce sera un par semaine, mais ce n'est pas sûr. J'ai quelques chapitres d'avance, vous les aurez bientôt !

J'espère que cette fiction va vous plaire !

Bisous mes petits pokéfans !

Morgane

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