Pantonomie masquée.
Masque de soie, loup d'argile,
Le fer remplace le plâtre fragile,
Dans ce carnaval éternel
Règnent nos réalités artificielles.
Fragile étoffe, le tissu glisse,
Il dissimule tout, vieille pelisse,
Même sous le lin, la peau se peint
De mensonges, de sentiments feints.
Même les miroirs sont trompés
Par les illusions de nos âmes déguisées,
Nos artifices bien trop parfaits...
Plus personne ne se voit tel qu'il est.
Comment reconnaître son propre visage
Quand il est perdu sur d'étranges rivages,
Pour toujours étranger, à jamais oublié,
Dans cette pantonomie masquée ?
Aerdna
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top