Crois tu qu'un jour l'été s'en ira ?
Que sans peines, il nous abandonnera ?
Que nos secrets murmurés sous ses étoiles
Ne deviendront que des souvenirs pales ?

Crois-tu qu'un jour, le monde se figera ?
Que sa ronde éternelle il arrêtera
Et que, dans son immobilité parfaite,
S'évanouiront nos instants de fête ?

Crois-tu qu'un jour, tu m'oublieras ?
Que tu oublieras nos rires, nos peines et nos joies ?
Peut-être oublieras-tu que je t'aime ?
Crois-tu que nos étoiles resteront les mêmes ?

Aerdna.