Natura abhorret vacuum.

De guerre et de chaos, racines entremêlées,
Grande déesse d'une terre malmenée,
Nature creuse, bêche, plante et arrose,
Ses enfants lilas, iris et rose.

Pour combler son néant, quelques orchidées,
La Nature, la mort dans l'âme fleurie,
Plante dans le rien des pensés,
Des mimosas, des lys... Et puis des orties.

Les ronces avalent peu à peu la terre,
Rampent au sol, grimpent avec facilité,
Plongent leur griffes dans les tendres chairs
De l'entité qui gronde, fureur indomptée.

Elles remplissent les trous, éthérées,
Là où jadis les arbres poussaient,
Les racines se couvrent d'épines empoisonnées,
Et la Nature contemple, impassible, ces faits.

Les vieilles pousses arrachées,
Étouffant les papillons dans leurs chrysalides,
La paix aurait pu régner,
Mais la Nature abhorre le vide.

Aerdna.

À cette citation, et à tous les vides de la nature...

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