Litha.
L'air est doux, le printemps touche à sa fin,
Les fées dansent sous les rayons
De soleil ou de lune, astres en déclin,
Après leur zenith, ils choient à l'horizon.
C'est alors que la belle aux doigts d'or s'avance
Contre sa soeur aux doigts d'argent,
Et toutes deux, inégales dans cette danse,
Tissent les nuages, le ciel et le vent.
L'une étend son voile et l'autre limite,
Imparfait miroir à l'heure du solstice,
Pour enfin accomplir leur divin rite,
Elles s'embrassent sous l'aurore métisse.
La Terre s'éveille, la terre enfante,
La nature sous un cercle de merveilles
Célèbre tout ses forces triomphantes,
Elle se peint d'émeraude, de cyan et de vermeille.
Litha a sonné, première heure de l'été,
Déséquilibré amour au crépuscule tombé,
Et les feux d'or brûlent dans le noir nacré :
Victoire du jour sur une nuit abandonnée.
Aerdna.
Joyeuse fête de Litha !
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