Même...
Même en étant loin, je le sens sur ma peau
Comme une vibration dans l'eau;
Le gaz qui met le feu dans ma chair,
Le vieux du jeune qui me sort de l'enfer.
Il est là, Comme un soleil parmi les blancs nuages;
Comme une voix qui traverse les orages;
Comme la terre sous mes pieds;
Comme la maison et ces palmiers qui la contournent jusqu'à la nier.
Il est là, comme le vent taciturne quand les arbres ont sommeil;
Comme le sang vermeil qui coule dans mes veines;
Comme une aile ou une abeille...
Je sens qu'il dissipe toutes mes peines!
Chaque regard perdu dans la nature,
Les souvenirs changent ma créature:
Les sourires dans les airs,
Le "toi et moi" impair,
Les actions,
Les afflictions...
Chaque mot encré,
Les sentiments suffoquent ma plume.
Je sens réinventés
Nos moments dans l'enclume.
La voracité s'assoit dans mon cœur
Quand son image détient mon esprit .
L'amour bleuoit au lieu de rougeoyer
Et un seul "je t'aime" suffit pour me noyer.
Même en étant loin, il peint en moi la joie d'écrire sur chaque feuille,
Et mes larmes se transforment en fleuve.
Comment éviter les caresses des souvenirs
Et l'effet qui me saisi?
La distance ne change rien et le temps non plus.
Donc, comment ôter son image de ma vue?
Même en étant loin, je le sens dans mes os.
À chaque poème, il traverse mon cerveau...
Monic'Art✍
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