Seul, mon âme baguenaudait dans le cœur d'un jardin d'extases;
Et j'oyais un jazz dans l'évidure de mon esprit quand j'aperçu ce naze.
Il m'aproche, m'accoste, et mon alacrité filoche dans un noir d'ébène.
Rien que les pluies de ses mots naissent l'étang de ma haine.

D'un air flegmatique pour l'ixième fois je lui ai dit "va-t'en !"
Mais il vague dans le passé dans un silence de relents.
Et, un "je t'aime" sans pigment émane de sa bouche maudite.
Hâtivement par l'aquilon de son regard je riposte, ces mots ditent.

5 ans ! 5 ans à être l'essence, les sens de mon être !
Jusqu'à ce que je décèle qu'il est un exécrable traître !
C'était un soir, je lui ai ostracisé de mon cœur rembruni.
Il ne comprends pas que lui et moi, c'en est fini!

Je l'ai vu coïté sur mon pucier avec cette égérie!
Il m'a fallu plus d'un an avant que je sois foncièrement guérie.
Et voilà, il réapparaît, il brigue, espérant me reconquérir.
Ce chenapan, désormais mon cœur ne fait que le rire !

Seul, mon âme baguenaudait dans un jardin d'extases.
Mes dépits déphasaient, l'euphorie emplissait ma vase.
L'orage de sa venue subite et émétique arde ma tranquilité.
Cet homme parjure, il ne consiste pas, je l'ai quitté !

L'amour est parti, dorénavant il ne reste que du déboire !
Dans le ciel de ma vie, je ne veux plus le revoir.
Il ne saisit pas que je n'amnistie pas la trahison.
Je suis un papillon, je m'envole vers un autre horizon...

N'aperçoit-il pas? Je suis mieux sans lui!
Ne voit-il pas? Je luis mieux sans lui!

Monic'Art✍