Poème dédié à ma petite sœur.

Quand on a dix-huit ans, on se croit invincible,
L'avenir est à nous, l'univers tend sa grâce,
Le temps est infini, avec joie on embrasse
Un âge si fragile, éphémère et sensible.

Pourtant passent les heures, jamais s'oublie l'ivresse,
Alors cueille le fruit et puis va mordre l'arbre,
Car quand tout semblera devenir froid de marbre,
Demeureront les souvenirs pleins de tendresse.

Peu importe la nuit, si veille la lumière,
Garde-la dans tes yeux, elle est née de nos cœurs,
Reflet de notre amour, dont l'ardente ardeur,
Restera à jamais ta compagne première.

Sur la voie de ton choix, avance gaiement,
L'aurore est à la fête avec tes cheveux d'or,
Que plus rien ne t'arrête, et tu pourras alors
Chanter la liberté, car tu as dix-huit ans !