Sur la branche se trouve une coccinelle,

Elle ne peut la sentir, mais elle y est.

L'oiseau est arrivé ; elle s'en est allée,

La branche ne l'a pas entendu crier.

Mais au fond, ce n'est qu'une branche,

Et la coccinelle un insecte.

Un oiseau s'envole ; la branche se plie,

Flexible, elle résiste à ce départ.

L'oiseau vole jusqu'au ciel lumineux

De ses ailes pliées, il atteint les cieux.

Au fond, ce n'est qu'une branche,

Et l'oiseau juste un moineau.

La neige est tombée sur son corps défeuillé,

Mais finit par fondre avant qu'elle ne faiblisse.

Mais au fond, ce n'est qu'une branche

Et la neige, rien d'important.

Un ballon blanc se pose sur cette branche

Elle a survécu, sans peur, en restant franche

Au fond, c'est juste une branche

Et le ballon, un objet.

L'enfant se rapproche en grimpant fièrement

Menaçant de son poids plume sa famille.

L'objet tant convoité dans ses mains si pures

Il en a fallu de peu pour que ce geste,

si banal qu'il soit, suffit à le descendre.

Au fond, ce n'était qu'une branche ...

Et l'enfant, bien plus important.

---------------------

Poème écrit initialement pour être incorporé dans un autre,

 mais j'ai trouvé qu'il en méritait un dédié, 

Comme il n'était pas vraiment prévu, je vais le dédier à Ghorald  ! 

N'y voit pas de sens caché :') 

C'est une sorte de hors sujet produit lors du prochain poème que je vais sortir ~~~