...



La quadra non mégère que j'n'ai pu rencontrer

Qu'au travers d'un écran lumineux et vitré

À pris de plein fouet mon ivresse.

S'il n'est pas misérable de vouloir s'excuser

Est-ce que ce poème serait mieux disposé

Pour absoudre mes maladresses ?

Sur un air de supplique, sous le vent des tropiques

permettez-moi le temps pour une autocritique

avant le plat de résistance ?

Car se servir des distances pour être inélégant

n'est pas digne d'un homme, je me jett'rai mon gant

si j'étais noble de naissance

Si nombre femmes m'ont blessé sans trop de tact

ce n'est certes pas à vous de payer pour l'impact

de leur mots tirés sur mon âme

Car si j'apparais rustre, et parfois fort goujat

il me paraitrait juste de vous dire que déjà

la vie m'a donné mon lot de drames

Bien sûr j'avais des rêves, et de beaux sentiments

mais la Mort m'a grimé en poétique dément

en punchingball de bassesses.

Car au regard des moeurs de nos modes actuelles

être doux comme un chat récurant l'écuelle

peut-être un signe de faiblesse

Alors j'ai pris sur moi de m'armer de froideur

une armure de métal, des réflexes d'emmerdeur

sont mes outils pour survivre.

Et lorsqu'elle se fend ou lorsqu'elle s'ébrèche.

Au sourire d'un enfant, aux promesses d'une pimbèche.

je vois déjà les pleurs à suivre.

Est-ce le prix à payer pour n'être pas si fion

Une fracture ouverte sur toutes les émotions.

un cœur en croix le sang à vif ?

Pacifiquement, à l'Homme ne pas se fier.

il est bête et méchant, fourbe et s'est fortifié

d'un manque d'amour longévif

C'est la triste leçon que j'apprends sans gémir

Philosophiquement elle est triste à vomir

n'apporte rien que solitude

J'ai du mal à émettre et n'aime pas être aimé

les amis, les amours sont durs à essaimer

et font fleurir les turpitudes

Pour achever enfin cette pâle révolution

il m'a fallu bien sûr trouver la prétention

De me prendre pour un grand poète

Hors qui de Rimbaud, Prévert ou Bukowski

trouverait plus gouteux mon petit plat d'écrits

qu'un pauvre bol de coquillettes ?

Peut-être est-ce la faute du ras-le-bol de mon foie ?

avec ce mauvais vin il doit être aux abois

Mais avant qu'il ne m'abandonne

Si mes yeux couleur pluie de longtemps ne coulent pas

ma tête a le besoin de faire meaculpa

D'atténuer cette maldonne

À toi qui n'a rien fait, rien d'autre que m'écrire

me financer un peu, prendre plaisir à me lire

pardonne au con les circonstances

Et accepte, si tu peux, mes excuses essoufflées

ce poème à trois sous, ne viens pas me gifler

pour me signifier l'inconvenance

D'avoir été soumise à mon irradiation

et souffre de la chasser par cette proclamation :

Que les plus beaux vers t'habillent !

Ainsi si l'écriture t'apporte un peu de joie

que tu sois une punkette ou une femme de bourgeois

Cours affuter ton stylo bille

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top

Tags: #poèmes