Si J'étais...
Fort et droit, le verbe haut, le geste leste,
Je voyagerais par delà les montagnes,
Ou crierais mes envies, aux confins célestes,
Et délasser mon âme en pays de Cocagne,
Car si j'étais...
Je m'abandonnerai près de toi tout l'été.
Fragilisée par les codes truqués de la guerre,
Rouée, raillée, par les mots mauvais, trop souvent,
Ou déferlent les espoirs déçus de vaines prières,
Que le vent disperse par delà les océans.
Mais si j'étais...
J'aurais semer dans ton cœur un bonheur parfait.
Novice invincible empreint de liberté,
Qui de son audace, précipite l'échéance,
Coule dans la brume sa fragile destinée,
Et bascule dans l'éternité sa frêle existence.
Ha, si j'étais...
J'aurais appris la patience pour ne pas te laisser.
Si j'étais vivant, j'aurais vécu le présent,
Toutes mes envies, tous mes tourments,
Rien de côté, je n'aurai pu laisser,
Pour ne jamais avoir à lire ou à imaginer,
La douleur qui habite dans tes yeux,
De n'avoir pas vécu ces destins merveilleux.
Loin des « peut-être »
et des « sûrement »,
Je vivrais en sachant,
que tout est éphémère
et ne dure vraiment, que le moment présent.
Si j'étais vivant, je serai tout cela en même temps...
Ecrit mars 2018
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top