C'est une pluie de givre qui tombe sur mon coeur,
Et c'est d'une voix étouffer que j'essaie de crier,
Mon instinct me dicte qu'il faut avoir peur,
Alors qu'autour de moi, il n'y a aucun danger.

Perdu et en pleurs, je m'étouffe dans ma faiblesse,
J'ai essayé de m'échapper par des rêves, des histoires,
Mais ils finissent par devenir cauchemars, et sans cesse,
La douleur persiste, même si mon monde n'est pas noir.

Stressé, stressé, anxiété, anxiété.

Mon corps tremble à l'idée d'être regarder,
Comme une proie faible entourée de prédateurs,
J'ai la tête qui tourne, la voix brisée et l'esprit embrumé,
Il y a longtemps que mon âme n'est plus une fleur.

C'est une nouvelle croix rouge qui vient d'être créer,
Elle brûle sur ma peau et sur mon âme,
Elle laisse une trace sur mon coeur, ma tête et mon passé,
Quelle bête sale, odieuse et infâme!

Stressé, stressé, anxiété, anxiété.

Chaque instant annonce une nouvelle heure,
Celle d'un calme paisible ou d'une tempête incontrôlée,
J'essaie de m'échapper de moi-même avec ardeur,
Mais il y a ce démon qui continu de me posséder.

Les affres du désespoir ont atteint ma conscience,
Tout cela me torture alors que je me démène,
Et ça fait aussi mal qu'être dans l'errance,
Et je ne peux soulager ma triste haine.

Stressé, stressé, anxiété, anxiété.

Je me déçois de ne pas réussir à le contrôler,
Je voudrais pouvoir sortir de ses chaînes gluantes,
Ce monstre immonde qui m'a toujours habité,
Se réjouit des choses qui me hante.

La corde au cou depuis mon enfance,
C'est comme si je me l'étais imposée,
C'est moi qui me suis mise dans la souffrance,
En doutant toujours des vrais amitiés.

Stressé, stressé, anxiété, anxiété.

J'ai tiré trop fort sur les fils de ma vie,
Mon lien avec les autres à été rompu,
À l'intérieur de mon coeur je l'ai ressentie,
Maintenant, je ne sais plus où je suis rendue.

Malgré tout ça, je continue d'avancer,
Soignant lentement mes plaies pour le futur,
Un jour je suis sûr de gagner,
Et de détruire mon propre mur.

Stressé, stressé, anxiété, anxiété,