Tous les mots que je voudrais dire, garder sous silence,
Sont maintenus, enfoui, dans la noirceur de ma conscience,
Ma voix qui est l'unique écho de ma pensée,
N'a su dire que des sons, sans prononcer.
Aucune parole profonde, causé par l'ignorance,
Je misais sur rien, sauf sur la présence,
Qui est à mes côtés et espérer,
De lui faire arracher trois mots dissociés.
À quoi bon écouter le bruit en résonance,
S'il n'y a aucun résultat à la patience,
Pourquoi parler si on ne peut pas associer,
Trois mots qui en racontent assez.
Peut-on accorder au je et au tu une chance,
Pour qu'ils ne marchent pas sur le chemin de l'errance,
Dire je t'aime ne seront pas des mots forcés,
Pas un poids qui pèse aussi lourd que l'acier.
Les coeurs ne seront pas que violence,
Qu'un mécanisme programmé par malchance,
On ne veut pas voir les autres se plier,
Sous la pression d'une main ferrée.
Idiotemment, j'accepte et je danse,
Suivant le rythme de tes pas en transe,
Je sais pourtant que ce n'est pas être aimé,
Que ce n'est pas ce que j'ai tant cherché.
Nous nous connaissons depuis l'enfance,
Et je croyais que notre monde était immense,
J'ai récemment compris que je pouvais marcher,
Sans tenir ta main et sans m'oublier.
Cette pression en moi était trop intense,
Je n'ai plus besoin de t'approcher avec prudence,
Car maintenant, je pars pour m'envoler,
Vers les horizons de mes rêves et de ma destiné.