Poème 38 Impardonnable
Ce soir il pleut et neige dans ma tête,
Une tempête causée par le manque de toi,
Tu t'es sauvé, enfui comme une sale bête,
Me laissant seule, blessée et aux abois,
La fenêtre de mon âme s'est teintée de givre,
Et formait un code que toi seul pourrais trouver,
Mais bien entendu, tu t'en fiches, car tu me prives,
De la seule source de mon bonheur, celle d'être aimé,
Mon cri de douleur, tu ne l'entends pas,
Ou plutôt, tu fais comme si de rien n'était,
Pas de réconfort, pas d'excuse, moi je suis au plus bas,
C'est maintenant que je comprends, tu jouais à l'homme parfait,
Ton masque servait à cacher ton vrai visage,
Les traits du diable sous ceux d'un ange,
Je sens que c'est bientôt l'heure que je me venge,
Je deviendrai une femme que tu regretteras d'avoir piétiné,
Je me propulserai jusqu'au coeur des étoiles,
Je serai lumière et prendrai la forme d'un brasier,
Je ferai tout pour qu'on dévoile,
Les vraies couleurs de la palette qui te constitue,
Et même si je risque de tomber de mon piédestal,
Je ne regretterai pas d'avoir gagné contre un corrompu,
La mort, pour mon coeur, sera moins fatal,
Que tous les mots susurrés de tes lèvres,
Qui cherchaient qu'à m'obnubilé,
Me faire danser jusqu'à en avoir de la fièvre,
Pour finir par simplement m'humilier,
Me jeter par terre comme un vieux déchet,
Alors qu'en vrai, c'est toi l'ordure,
Et bien entendu, tu ne vois pas tes méfaits,
Mais moi, je sais que ton âme est impure.
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