Poème 37: Les opposés s'attirent

Tu es mon cœur, ma peine, mon âme,

Celui qui me force à baisser mes armes,

Dans la rivière où coulait mes larmes,

Tu as choyé ce qui me restait de flamme.

Trop forte pour que tu puisses m'approcher,

Cette petite mèche s'est transformée en brasier,

Et à la seconde où elle s'est changée en fumé,

Tu m'as pris dans tes bras, la gorge nouée.

Tu m'as dit, ce n'est pas grave d'être né incendie,

Car moi, mes bras, sont fait de ruisseau et de pluie,

Avec moi, tu deviendras arbre et fruit,

Une rose qui accordera pardon et donnera vie.

Je serai ton soleil quand tu seras l'orage,

Je ne disparaitrai jamais comme le font les mirages,

Je serai le coussin contre lequel tu jetteras ta rage,

J'écrirai notre histoire jusqu'à la dernière page.

J'ai levé les yeux vers toi, tu m'as souri tendrement,

Comme si tu voulais m'élever jusqu'au firmament,

Tu te fiches du fait que nous soyons deux aimants,

Et moi je ne te vois pas comme fer, mais comme diamant.

Un trésor qui n'appartient qu'à moi seul.

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