Poème 32 Océan

Prisonnière d'une coquille givrée, plongé dans de sombres profondeurs,

Rien ne peut battre le souffle glacé que projette les larmes du malheur,

Les caresses des douces vagues qui nous avaient pourtant effleuré,

Endommage la splendeur qu'elle avait autrefois façonnée.

Ses longs doigts dont la puissance courbe l'échine de la terre,

Provoque en elle des soubresauts et une agitation amer,

Qui, par mégarde, engendre d'innombrables souffrances,

Où chaque part du monde se fracasse en attendant sa sentence.

Elle se soulève au point de pouvoir tout engloutir,

Lorsque la pleine lune la pousse à combattre et anéantir,

Et même si elle ne souhaite pas tout arracher de ses entrailles,

Il est impossible pour elle de ne pas glisser entre les failles.

Contre elle, on ne pourra jamais prétendre à la victoire,

Car si ce n'est pas avec toi qu'elle repart, c'est ceux en plein désespoir,

Ils tendent la main sans pouvoir atteindre les sommets,

Alors qu'elle les emporte au cœur de tous ses méfaits.

Il arrive par moment qu'elle se tienne tranquille,

Et parfois, sur sa berge, on y retrouve des garçons et des filles,

Qui trempent leurs pieds dans sa douce sérénité,

Lorsque vient les chaudes journées d'été.

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