Je me sens plonger vers le néant,

Une chute vertigineuse qui prend son temps,

Le cœur déchiqueté par une arme blanche,

J'ai la tête qui tourne depuis ma déchéance.

C'est un trou noir qui gonfle en moi,

Et je deviens folle quand j'entend ta voix,

La barrière qui me servait d'armure,

Était devenu inutile face à ton regard azure.

J'ai découvert que tu ne m'avais jamais aimé,

Alors que moi, corps et âme, je t'ai tout donné,

C'est pourtant elle qui te fait souffrir

Mais c'est face à moi que tu continuais à mentir.

J'ai eu envie de t'exploser la tête,

Quand je t'ai vu avec elle à une fête,

Et maintenant, à cause de toi, je me morfonds,

Pourquoi suis-je celle qui doit endurer cet affront.

Au diable les fausses promesses,

Que nous nous murmurions avec tendresse,

Tous ces jours où tu faisais semblant,

Moi je rêvais d'un avenir étincelant.

À cause de toi, je m'essouffle.

Et à chaque inspiration, je m'étouffe,

Je ne sais plus vivre, plus respirer,

Mon monde est devenue noire et glacée.

Des larmes imbibent mes yeux,

Alors que dans mon cœur, c'est vide, tout creux,

Je te maudis depuis mes rêves,

Toi qui me rends malade et cela, sans trêve.

Tu l'aimes plus que moi, je le sais,

Mais je sais aussi que je ne serai jamais en paix,

Tant que tu n'auras pas ressenti toute ma douleur,

Je te ferais ressentir toute ma rancœur.