Poème 24: L'espoir est toujours quelque part

Je lève les yeux vers les nuages blancs et le ciel gris,

Perdu dans le monde des rêveries et des songes.

Toutes les idées et les pensées qui me rongent,

Tournent comme un lion en cage qui fulmine et rugi.


L'éco qu'il renvoie résonne dans le fond ma tête,

Je veux l'oublier, le détruire et l'effacer.

Ne pas me rappeler que c'est toi qui l'as causer.

Être enfin libre de ce monstre entêté, de cette bête malhonnête.


Je souffle sur mes mains glacées, puis ressers mon veston contre moi,

Je m'avance, seul avec moi-même, dans le froid de l'hivers.

Je regarde la neige qui tombe et la glace qui remplace la rivière,

Je me dis qu'elle aussi belle et rigide que toi.


Aussi froide et dangereuse qu'une tempête hivernale,

Tu me regarde de haut alors que je te croise avec lui.

Je fais comme si je ne vous connaissais pas, mais il me sourit.

Devant son ignorance, je veux rester impartiale.


Mais te voir à son bras est comme un coup de couteau dans mon cœur,

Je regarde ailleurs en faisant semblant de ne pas vous avoir vu.

Mais bien entendu, aucun de vous deux ne l'a cru,

Car vous savez, comme tout le monde, que je ne suis pas bon menteur.


Je t'ai aimé du plus profond de mon être, mais tu m'as détruit,

Comme si je ne possède rien qui valle de l'intérêt,

Malgré tous mes efforts pour escalader ta montagne, je n'arriverai jamais au sommet.

Tu m'as jeté comme une ordure, un simple débris.


Je marche vivement et passe à côté de vous,

Essayant plus que tout d'ignorer vos éclats de rire,

Je déteste te voir vivre avec autant de plaisir,

Mais je ne peux rien faire, notre relation est taboue.


Je l'entends m'interpeler, mais je fais le sourd,

Comment pourrais-je bien vous faire face,

Alors que je voudrais irrémédiablement être à sa place,

Recevoir tout le bonheur du monde et tout ton amour.


Je marche loin, sans me retourner, le cœur lourd de plomb.

La conscience brisé par tous tes mensonges ingrats et sans scrupule.

Je pensais pouvoir devenir aussi puissant qu'Hercule.

Mais dans ton monde, mes pas ne font aucun son.


Puis elle, mon ange, est apparue dans ma vie.

Et c'est maintenant que mes yeux sont rivés sur elle que tu regrettes.

Tes mots, tes phrases acerbes et toutes les sornettes,

Que tu voulais me faire croire sans savoir qu'il en vaudrait un prix.


Je vis enfin libre dans ses bras sans penser au démon que tu étais.

Mon univers est rempli de lumière depuis qu'elle est là.

Douceur, tendresse et toutes les autres choses que tu ne m'offrais pas.

Maintenant qu'elle est avec moi, tout me semble parfait.

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