Pluie de mon cœur qui s'écoule entre tes doigts,
Soleil de mes jours qui s'éteint à l'horizon,
Froid glacé de tes caresses sans amour, sans joie,
Je meurs à petit feu dans ta sinistre prison.

Lumière brillante que je ne peux atteindre,
Sans quoi l'obscurité m'étouffe de sa cruauté,
Les frissons amers ne veulent pas s'éteindre,
Même lorsque dans la lave, je vais me baigner.

Crie qui ébranle chaque part de mon être,
Douleur que je voudrais fuir pour toujours,
Dans les confins que mon esprit laisse paraître,
Un chagrin étouffant m'enferme dans ta tour.

Prisonnière de tes griffes, de ton haleine de bête,
Assoiffé d'un désir de puissance et de force,
Moi qui n'avait jamais pensé que tu étais un traître,
Voler la couronne était ce qui te rendait féroce.

Moi, princesse du royaume que tu convoitais,
Brisé à jamais par l'amour, par la haine,
Du souffle chaud que ton être propageait,
À travers les forêt, les villages et les plaines.

Des rêves lointains aux tristes pardons,
Je vieillis encore et encore sous ta main,
Toi qui ne me permet aucune rédemption,
Car j'ai tenté de te fuir avec entrain.

Vers un monde qui me promet des jours plus beau.